Oui partir en mer....mais personnellement, le matin en voyant arriver l'arcus avec un horizon noir, je ne sais pas si j'aurais eu le courage d'y aller.
J'avais à bord la Fortress, amarrée au pied du mât, pour être rapidement disponible et les CQR et FOB HP de 16 kg dans les coffres....elles auraient été utilisées.
Quoiqu'il en soit, j'espère ne jamais avoir à affronter ce genre de météore... 50 nœuds au mouillage je connais, mais au dessus... Brrr !
L'option choisie par chacun lui appartient. Si ça se passe bien, on est toujours tenté d'en conclure non seulement qu'on a bien fait mais que c'est LA solution. Sur des phénomènes courts du type orageux dont la puissance est la grosse inconnue, on ne peut jamais être sûr de la tenue de son mouillage, entre deux peurs, la peur de ne pas tenir et la peur d'aller au large loin de la côte voilà le dilemme. On peut aussi avoir confiance dans son bateau et ne pas avoir si peur, expérience après expérience. Sans mauvaise foi, le fameux Fastnet qui a fait tant de morts, c'était une "vraie" tempête avec une mer démontée, la plupart des bateaux ont résisté et ont été récupérés alors qu'abandonnés par leur équipage. Je suis d'accord pour distinguer partir avant et partir pendant. Je parle bien d'anticipation. Igloo poil a gratter