Juste un avis personnel, car je n'ai pas l'expérience d'une transat.
J'ai rencontré à Port Camargue dans le temps, un couple qui avait fait une transat AR, avec un Gib Sea 105 quillard, de série, et en étaient très satisfaits. Ils l'avaient bien équipé pour l'autonomie électrique, avec des panneaux solaires et une éolienne.
Mon fils, qui envisageait aussi une transat, a acheté un Sun Shine (même taille que le GS 106).
C'est un bateau ancien, donc pas trop cher, et qui a été rénové et équipé, gréement, moteur, électronique, panneau solaire....pour le prix total que tu envisages.
Donc, à moins de vouloir aller flirter avec les récifs et autres coraux, ou les glaces du passage du NO, une bonne coque en plastique, quillard, fera parfaitement l'affaire et évitera les soucis que l'on peut avoir avec une dérive coincée.
Pierre pourra te donner d'autres informations, certainement meilleures et plus complètes que les miennes.
Je n'ai pas d'expérience de la grande croisière, donc mon avis est à prendre avec précaution, par rapport à ceux qui l'ont fait.
Donc, après avoir lu pas mal de bouquins, je pense qu'en grande croisière, le bateau doit être le plus simple possible, donc sloop (avec un étai largable) et quillard. Le dériveur intégral est certes séduisant ( j'aime bien les Ovni) mais pas forcément nécessaire.
En ce qui concerne l'acier...je ne sais pas trop.
Joshua, Ophélie sont des ketchs acier d'environ 12 mètres, qui on fait le tour du monde, mais Damien un 10 m en bois moulé, aussi. Comme dit plus haut entre 10m50 et 12 m, on trouve d'excellents bateaux un peu anciens en plastique, qui conviennent parfaitement pour la grande croisière ( Gin Fizz, Sun Fizz, Sun Shine, Dufour 35....)
perso, j'opterais pour l'acier ... en cas de soucis sur la coque, même dans un pays reculé, tu trouveras toujours un chaudronnier ou un soudeur pour une réparation. Plus difficile pour le polyester L'avantage du dériveur c'est que là où tu auras une cartographie imprécise, tu pourras faire du rase cailloux en naviguant à vue. Son inconvénient, surtout sur les bateaux anciens, c'est pour tirer des bords .... mais le fait-on encore ??
Par contre, un dériveur en acier ou alu avec un tel budget, il faudra réduire la taille ou alors chercher une unité avec beaucoup de travaux. Je suis persuadé que les membres du forum vont t'y aider
perso, j'opterais pour l'acier ... en cas de soucis sur la coque, même dans un pays reculé, tu trouveras toujours un chaudronnier ou un soudeur pour une réparation. Plus difficile pour le polyester L'avantage du dériveur c'est que là où tu auras une cartographie imprécise, tu pourras faire du rase cailloux en naviguant à vue. Son inconvénient, surtout sur les bateaux anciens, c'est pour tirer des bords .... mais le fait-on encore ??
Par contre, un dériveur en acier ou alu avec un tel budget, il faudra réduire la taille ou alors chercher une unité avec beaucoup de travaux. Je suis persuadé que les membres du forum vont t'y aider
Bonjour Cris , perso j'ai opté pour le plastique ( un Sun Fizz) après ma première nav de 2150 miles mon chois est conforté . Voici les raisons qui m'ont fait choisir ce bateau : plastique des années 80 donc carène super échantillonée, bon marcheur , prix très abordable, bateau simple et efficace alu tres bien mais : pour les bateau agés attention pb d'électrolyse ... en plus au niveau budget cela reste les plus chers! comme l'acier mais dans une moindre mesure ce sont des bateaux lourds qui ne deviennent vivant qu'à partir de 10 kn de vent minimum avantages résistance aux chocs navigation dans le grand Nord ou Sud acier lourd , très lourd , carènes en générale des années 70 corrosion mais très petits prix sur le marché
J'ai un voilier en acier de 10m avec lequel j'ai fait un aller/retour aux Antilles. Les précédents propriétaires ont fait la même chose en restant 3 ans au Brésil. Le précédent aussi et le précédent aussi ...
Quand j'ai croisé des palettes lors de la transat aller, je n'étais pas trop inquiète. J'aurais été dans un voilier en plastique, je l'aurais été. En grand voyage, le voyage est souvent sollicité : ports avec parfois des quais ou plutôt des murs agressifs par exemple. Avec un voilier en acier, les dégâts sont souvent mineurs, ce qui le serait moins avec un voilier en plastique.
Quand ça souffle fort, j'ai toute confiance dans mes cadènes soudées et bien dimensionnées. Et tout à l'avenant.
J'ai croisé beaucoup de voiliers en plastique lors de mon voyage, la majorité d'ailleurs. Tout allait bien pour eux aussi. C'est une histoire de confiance dans son bateau, je pense. Tant que tout va bien, il n'y a pas trop de moyens de comparer. En ce qui me concerne, je n'ai pas regretté mon choix.
Par contre, un voilier en acier demande de l'entretien. On a beau le dire, il faut le vivre. Mais quand on aime son bateau, on aime aussi s'en occuper ...
Pour information, je vends le mien parce que j'en ai acheté un nouveau plus grand pour faire un voyage plus musclé. Et il est aussi en ACIER ...
Je suis à votre disposition pour échanger sur le sujet.