VMG
VMG
Cependant à un moment tu évoques " En fait le VMG instantané est une donnée inutile dans une centrale de navigation car il ne tient pas compte de l'inertie du bateau. " peux tu être plus précis , notamment par rapport à l'inertie (de quoi parles tu) ?
Effectivement la route la plus courte en distance n'est pas forcément la plus rapide !!!
-
- Membre ACTIF
- Messages : 802
- Inscription : mer. 29 févr. 2012, 1:00 am
- Port d'attache : Cap d'Agde
- Nom du bateau : chacha3
- MMSI : 227 578 160
VMG
Le bilan paraissant positif, on insiste encore. Horreur! Après quelques secondes,le VMG dégringole d,un seul coup : la vitesse est devenue si faible que la perte de vitesse n'est plus compensée par l'angle de remontée au vent.
Alors bien sûr, on abat pour rétablir un VMG correct. C'est maintenant le désastre,le VMG devient ridicule car l'angle de remontée au vent est grand et la vitesse encore faible.
L'inertie joue ici dans le mauvais sens, il faut abattre pour relancer le bateau et ça coûte un maximum.
Quand tout est remis en ordre on a perdu plusieurs dizaines de mètres.
Le VMG n'est donc pas une aide pour barrer, il peut être une aide si on peut avoir la donnée sur plusieurs minutes : essayer une nouvelle option de réglage ou de barre et voir par exemple au bout de 5 minutes si elle est payante.
En fait beaucoup de barreurs barrent avec les vitesse cibles. Même si tu n'a pas une électronique qui te la fournit instantanément , un barreur qui connaît son bateau en fonction des conditions de vent et de mer la ressent et essaye de s'y tenir.
Amitiés
L'explication pratique est tirée du livre de J.Y Bernot : vent et régates les stratégies.
- Koala
- Membre ACTIF
- Messages : 7050
- Inscription : lun. 22 août 2011, 2:00 am
- Port d'attache : La Roche Bernard
- Nom du bateau : Koala V
- MMSI : 227 624 160
VMG
Si je peux me le permettre, je rajouterai que: par petit temps lorsqu'on est au plus près, on navigue en écoulement laminaire sur les voiles, dans un vent apparent très pointu alors que le vent réel est beaucoup plus arrivé.
En cas d'arrêt, comme cité plus haut, pour relancer le bateau il faut abattre un peu et ouvrir la voilure, car le vent apparent est alors le même que le vent réel. Si on garde les voiles bordées, l'écoulement devient turbulent et la résultante propulsive beaucoup plus faible. On borde de nouveau en lofant, au fur et à mesure que le bateau reprend de la vitesse.
C'est très sensible sur les petits bateaux lorsqu'on régate en rivière.
Amitiés
-
- Membre ACTIF
- Messages : 802
- Inscription : mer. 29 févr. 2012, 1:00 am
- Port d'attache : Cap d'Agde
- Nom du bateau : chacha3
- MMSI : 227 578 160
VMG
Il s'agit toutefois de pinailleries de régatiers pour gagner quelques mètres ou dizaines de mètres.
Pratiquer comme tu le décris est simple et efficace ( il me semble retrouver là mes premières lectures du cours des Glenans)
Amitiés
- Koala
- Membre ACTIF
- Messages : 7050
- Inscription : lun. 22 août 2011, 2:00 am
- Port d'attache : La Roche Bernard
- Nom du bateau : Koala V
- MMSI : 227 624 160
VMG
En croisière la plupart du temps, les écoutes sont au taquet et je laisse "Georges", le pilote automatique, s'occuper de la barre. Tout en choisissant quand même, au louvoyage, le bord qui rapproche le plus du but, ou celui qui rapproche le plus de l'endroit d'où le vent va venir. Comme le dit Chacha3, c'est tiré du Cours des Glénans.
Cependant, quelque fois par petit temps, lorsque le vent est assez variable en force et direction, je barre à la main assis sous le vent, pour bien surveiller les pennons du génois (intrados et extrados) afin de conserver un écoulement laminaire.
Ce sera ma faible contribution à la VMG.
Amitiés