je suis allé faire un petit tour en apnée ce matin sous le bateau, histoire de voir dans quel état il finit l'été...
Hélice, chaise, crépines et pase-coques traités au Velox: nickel, tout propres, même pas une ombre de mousse.
La carène: couverte d'une fine pellicule de "mousse " verte qui part à peine tu l'effleures.
Le saumon: pareil que la carène.
La dérive: quelques cascals sur le bord d'attaque, rien de bien sérieux. C'est vrai que je la remonte au port, donc pas de lumière dans le puits, ça protège mieux que l'antifouling.
En revanche, sur toute la ligne de flottaison côté Nord, ( mon poste est orienté Est-Ouest ) les cascals ont fondé une colonie. J'ai dû remonter sur le bateau prendre ma ventouse et une cale en bois pour les virer, et bien sûr, ils m'ont laissé leurs opercules après le génocide.
Bon, là, je pense qu'ils vont se calmer.
Pour l'arbre d'hélice, j'adopte une technique qui m'a été enseignée par un "ancien" qui consiste à l'entourer de ruban cache, genre Tesa et ensuite passer dessus de l'antifouling.
Depuis, il ramasse quelques cascals, pas mal de "vers" calcaires, mais on s'en fout un peu, ce n'est pas ça qui va ralentir le bateau ni fatiguer le moteur.
En revanche, le nettoyage est aisé, il suffit de donner un coup de cutter tout le long de l'arbre et de tirer sur le papier cache qui vient en laissant l'arbre impeccable, les bestioles restant collées sur le Tesa.
Vous allez me dire: pourquoi ne pas traiter aussi l'arbre au Velox?
Bonne question: simplement parce que quand il faut refaire le traitement, généralement au bout de trois ans, nettoyer l'arbre est une vraie galère.
Autant blanchir l'hélice est facile quand on a la bonne technique et le matériel adéquat, de même pour les crépines et les passe-coques, mais l'arbre, du fait de sa faible circonférence est très difficile à ramener à l'inox. Cela prend un temps pas possible et je me suis déjà abîmé un poignet à cause de la machine qui dérape sans prévenir au moment où tu forces le plus.
Bon, donc, tout va bien.
Je me suis débarassé des importuns, et au prochain carénage, un peu de vinaigre blanc sur les opercules va m'en débarasser.
En revanche, je me demande pourquoi le côté de ma coque à l'ombre est attaqué par les cascals alors que le côté au soleil est épargné.
Cela ne paraît pas tellement logique, quoiqu'il soit communément admis que les forces du mal se sentent plus à l'aise dans l'ombre...
Y aurait-il une explication et du coup une astuce qui permette d'éviter ça?
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