Je découvre ce document dans mes fichiers de bateau, ne sachant plus où je l'ai trouvé, dans le temps. Je vous en fais donc profiter, car il donne beaucoup d’informations intéressantes, qui peuvent servir à tous.
Merci pour ce document très instructif. J'ai fait cet été une demi-journée de coaching dont le thème était les manœuvres de port. Ce document me permet de réviser et de me remémoriser tout ce que j'ai appris pendant cette demi-journée. Encore une fois merci. Christian.
Ce document se trouve en accès sur un forum concurrent .Je l'ai copié ,il y a une quinzaine de jour . C'est vrai qu'il est complet et très instructif.... Moi qui débute avec un moteur inboard (avant j'avais un hb en puit), j'avoue que les manœuvres et le "dépalage" ne sont pas toujours faciles à gérer, et j'ai corrigé quelques erreurs grâce à ce doc. Amicalement DIDIER
Une manœuvre qu'on n' aura probablement jamais à faire et qui pourtant s'avère indispensable à savoir pratiquer. Quitter un mouillage avec un courant qui porte sur des dangers comme par exemple être derrière une barrière de corail et partir à travers des patates coraliennes à contourner. Dès que libre, le bateau dérive vers les patates alors que sans erre on n'a pas de barre et une vitesse sur le fond. Battre en avant peut ne pas être la solution, en arrière non plus. La solution proposée en école de la marine: draguer son ancre ce qui a pour résultat de "tenir" l'étrave et d'avoir à forcer la machine envoyant ainsi des filets d'eau sur le safran ce qui rend le bateau manœuvrant. À notre échelle, il suffit de déposer l'ancre de la ligne de mouillage et de traîner une certaine longueur de chaîne sur le fond. Depuis que je fais du bateau, je n'ai eu qu'une seule fois à m'en servir sans cette technique j'aurais été mal ! C'est donc juste pour le faire savoir. Erick
Pour les manoeuvres j'ai une règle d'or. S'entrainer, s'entrainer, s'entrainer, s'entrainer, s'entrainer......Connaître la théorie est nécessaire mais pas suffisant. En gros on fait ses gammes comme un musicien répète les siennes. Et a chaque début de saison on refait le tour des manoeuvres courantes Une belle manoeuvre d'accostage ou de départ fait toujours plaisir et est un élément de sécurité pour l'équipage et les bateaux. Quand on connait bien son bateau et ses réactions en fonction des conditions proposées on arrive à se mettre ou à partir dans un trou de souris. Et c'est utile car l'été c'est parfois les seules places dispo. Souvent les occupants des autres bateaux s'affolent et craignent pour leur bateau quand ils nous voient faire. Mais quand c'était compliqué et que c'est bien fait, ils viennent ensuite féliciter et demander conseil. Le plus dur a anticiper c'est souvent le courant. Dans les accostages en ponton dans les rivières il est parfois violent et erratique. J'ai vu des cas où le ponton revoyait un contre courant difficile a soupçonner en approche. Comme tout le monde malgré une pratique régulière, il m'arrive de rater une manœuvre. Mais avec le temps c'est devenu rare.
Un Dans les cas heureusement rares où la manœuvre d'accostage ressemblerait à un numéro de cirque, style entrer en marche arrière dans une place avec un vent de face tempétueux, j'ai jamais tenté. Pour autant tout n'est pas perdu si on a la chance de pouvoir amarrer l'étrave au vent dans l'axe où presque du poste alloué. A partir de ce moment on maîtrise la situation ! Il va sans doute suffire de choquer l'amarre jusqu'à ce que le bateau se présente tout doucement et entre dans la place, le moteur tournant non embrayé, tout l'équipage disponible, le bateau en sécurité Une bonne manœuvre ficelle a aussi son charme et doit être saluée à sa juste valeur. Cette technique m'a beaucoup servi pour rentrer dans la fosse pour mettre le bateau à terre le jour J avec un bon mistral de face et en solitaire. Erick