Aussi bien le dormant que le courant tranquillement.
Le courant, drisses, écoutes, manoeuvres et autres bouts, rien de très technique il faut simplement bien inspecter tout ça et juger d'éventuels remplacements ou montées en gamme (diamètre ou qualité) et les programmer.
Dormant. Plus délicat car la sanction pour négligence peut être rude! Démâtage au pire.
On trouve principalement des câbles monotorons inox 1x19 fils sertis dans des embouts inox aux extrémités. Haubans; galhaubans, inters, pataras, étais et autres bastaques. Rares sont les bateaux en monofil (Rod) plutôt réservé à la régate et hors sujet pour aujourd'hui.
L'entretien d'abord: essentiellement pour les ridoirs qu'il faut chaque année, un par un, après repérage de la tension, dévisser , graisser et regoupiller à l'identique (on compte le nombre de tour de filet et en haut et en bas de la cage de ridoir et on doit avoir la même somme revissés).
Fastidieux mais indispensable au bon état général du bateau (réglage du mât ou démâtage volontaire sans problème garanti dans le temps)
Contrôle. Pour l'état du câble lui même, il ne doit pas y avoir de fil rompu (gend'arme). Pour les embouts sertis, il faut distinguer ceux du pont d'avec ceux du mât car pour les premiers, l'eau pénètre dans l'embout et peut entraîner une oxydation avec éclatement de l'embout (objet du contrôle) très rare sur les seconds mais pour eux on peut avoir un défaut d'angle de tire et endommagement du câble à la sortie de l'embout (défaut d'origine pas si rare).
Facile pour le contrôle au niveau du pont et plus sportif au niveau du mât. on commence par le haut et on contrôle tout en descendant: câbles, feux, antennes, barres de flèches, réas de tête .....)
Une mention spéciale pour l'étai, le câble le plus solicité du gréement. Avec nos enrouleurs, le sertissage du bas est masqué par le mécanisme et plus difficile à contrôler quant au sertissage du haut il doit impérativement être monté avec un cardan tout comme la fixation de l'enrouleur sur la cadène d'étai.
C'est le câble qu'on devrait changer le plus souvent préventivement.
Demander à votre assureur son barème de vétusté pour votre gréement et vous allez être surpris. Souvent 10 ans ! tant mieux pour vous si je me trompe!
Au boulot.
Erick