La voile en solitaire, en mer et au port

[nautile]

Dans les ports que je ne connais pas, si la capitainerie ne m'a pas donné une description précise de la méthode et du poste d'amarrage, je fais systématiquement un tour d'honneur pour visualiser les lieux. C'est moi qui décide de la manœuvre , de l'amarrage et surtout si j'ai besoin d'aide. Je vais passer pour un sauvage mais je refuse sauf cas exceptionnel l'aide des passants sur le ponton qui pensent bien faire en voulant vous aider.

Idem pour la profondeur cf calanque de Port Miou où ils ont voulu me mettre à quai au fond de la calanque et bien que je leur ai signalé deux fois que j'avais 1,90 de tirant d'eau, ils m'on donné une place avec 5 cm sous la quille. Je suis donc retourné m'amarrer à l'entrée contre la falaise.

[Captain Cool]

Dans la  majorité des ports, on s’arrête au ponton visiteur, ou au ponton d’accueil pour venir donner les papiers du bateau et l'assurance  a la capitainerie avant d'avoir une place, c'est bien dans le sens ou on peut plus facilement visualiser les lieux, le bloc marine est pratique mais souvent incomplet. et les applications comme Navionics sont pratiques en carte sat, mais elles ne donnent pas les n° de ponton, ni les N° de places.
Dans pas mal de port, la capitainerie propose une assistance si besoin.
Au port de la Coudouliere, je me suis annoncé et on m'a dit que le port accueillait des petits bateaux et que j’étais limite, le port m'a proposé une assistance pour me mettre au ponton visiteur, j'ai refusé, et j'ai fait une belle manœuvre pour accoster. quant on m'a attribuer une place, compte tenu de la taille du bateau, ils m'ont placé a l’entrée du port. rien de plus facile, le maître de port a pris sa petite plate pour m'accompagner, mais comme il peut toujours arriver l’imprévisible,  au moment de me décaler du quai pour faire demi tour, rien de plus facile avec 2 moteurs, sans toucher la barre, un moteur en avant et l'autre en arrière, et on joue simplement sur les gaz de l'un ou l'autre pour se positionner plus en avant ou plus en arrière, l’improbable arrive, et je me retrouve avec la poignée du moteur bâbord, qui me reste dans la main,et évidement embrayé en avant avec un filet de gaz!  .
aussitôt, je coupe le moteur et me voici dans le port sur 1 seul moteur qui est décalé largement sur tribords, et malgré la barre impossible de manœuvrer sans finir dans les autres bateaux ou contre le quai avec le mistral si généreux dans le sud et la houle qui entre dans le port. le maître de port me demande une remorque que je lui donne avec soulagement, mais lui même pour me sortir de ce mauvais par est en marche arrière et peu efficace, assis sur son moteur pour garder  son hélice dans l'eau . une fois a ma place, il m'a gentiment sorti les pendilles pour que je ne me salisse pas les mains, je n'aime pas l'assistance des uns ou des autres, mais là, j'etais bien content de le voir. paradoxalement, je vais par contre proposer  systématiquement mon aide aux plaisanciers qui arrivent a leurs place.  

[Captain Cool]

Dans la  majorité des ports, on s’arrête au ponton visiteur, ou au ponton d’accueil pour venir donner les papiers du bateau et l'assurance  a la capitainerie avant d'avoir une place, c'est bien dans le sens ou on peut plus facilement visualiser les lieux, le bloc marine est pratique mais souvent incomplet. et les applications comme Navionics sont pratiques en carte sat, mais elles ne donnent pas les n° de ponton, ni les N° de places.
Dans pas mal de port, la capitainerie propose une assistance si besoin.
Au port de la Coudouliere, je me suis annoncé et on m'a dit que le port accueillait des petits bateaux et que j’étais limite, le port m'a proposé une assistance pour me mettre au ponton visiteur, j'ai refusé, et j'ai fait une belle manœuvre pour accoster. quant on m'a attribuer une place, compte tenu de la taille du bateau, ils m'ont placé a l’entrée du port. rien de plus facile, le maître de port a pris sa petite plate pour m'accompagner, mais comme il peut toujours arriver l’imprévisible,  au moment de me décaler du quai pour faire demi tour, rien de plus facile avec 2 moteurs, sans toucher la barre, un moteur en avant et l'autre en arrière, et on joue simplement sur les gaz de l'un ou l'autre pour se positionner plus en avant ou plus en arrière, l’improbable arrive, et je me retrouve avec la poignée du moteur bâbord, qui me reste dans la main,et évidement embrayé en avant avec un filet de gaz!  .
aussitôt, je coupe le moteur et me voici dans le port sur 1 seul moteur qui est décalé largement sur tribords, et malgré la barre impossible de manœuvrer sans finir dans les autres bateaux ou contre le quai avec le mistral si généreux dans le sud et la houle qui entre dans le port. le maître de port me demande une remorque que je lui donne avec soulagement, mais lui même pour me sortir de ce mauvais par est en marche arrière et peu efficace, assis sur son moteur pour garder  son hélice dans l'eau . une fois a ma place, il m'a gentiment sorti les pendilles pour que je ne me salisse pas les mains, je n'aime pas l'assistance des uns ou des autres, mais là, j'etais bien content de le voir. paradoxalement, je vais par contre proposer  systématiquement mon aide aux plaisanciers qui arrivent a leurs place.  

[Koala]

Il est aussi possible, lorsqu'on arrive dans un port, que la capitainerie alloue déjà la place par VHF; il n'y a alors plus qu'à la rejoindre directement.
A Argelès il y a toujours du personnel de la capitainerie, qui vient guider l'arrivant pour le conduire à sa place et l'aider à s'installer. Mais ce n'est pas le cas partout.

Personnellement lorsque je rejoins la place allouée, entre deux pannes où la distance est est faible, je préfère y aller en marche arrière et rentrer dans l'emplacement directement.
Une fausse manœuvre est ainsi plus facilement rattrapable; et le départ grandement facilité, sans avoir à faire éventuellement un demi-tour scabreux.

Mais en revanche, si je rentre en marche avant, au départ en fonction du couple de l'hélice, je me dégage complètement des pannes en marche arrière, encore une fois sans essayer de faire demi-tour dans un espace réduit.

Amitiés

[nautile]

Dans ma région les capitaineries te donnent aussi très souvent directement la numéro de place, il est rare de passer par un arrêt au ponton d'accueil (sauf aux Embiez !)

[FullHaya]

Pour les manœuvres de port il y aura toujours la théorie et la pratique. La théorie est plus ou moins immuable. La pratique s'acquière et elle sera à revoir et à réviser si on change de bateau. Chaque bateau a ses caractéristiques en manœuvre au moteur. Et ce n'est que par l'exercice qu'on apprend à connaitre ses réactions bien différentes suivant le contexte vent, courant espace disponible etc...
Avec l'acquisition d'expérience on apprend à connaître des points de repère de manœuvre différents suivant les conditions rencontrées. Et une chose que j'ai apprise c'est que quand c'est mal engagé c'est souvent assez compliqué à corriger.

[nautile]

Je dirai pour compléter Bruno: manœuvre mal engagée ne pas hésiter à recommencer (tant pis pour la fierté)

[FullHaya]

Dans tous les cas on peut recommander de contacter les ports via leur canal habituel de veille (en général le 9)
Soit ils nous indiqueront une place et comment la trouver, soit ils nous informeront le besoin de passer par un ponton d'accueil pour effectuer les formalités comme c'est par exemple le cas en Atlantique à Port Olonna ou aux Minimes. Quand le port a pu apprécier que les conditions de vent son telles que l'amarrage sera compliqué, il est fréquent qu'eux même proposent leur aide sur le plan d'eau.
Maintenant tout cela reste valable quand on arrive aux heures d'ouverture des capitaineries. En dehors il est souvent plus simple de venir la nuit se mettre en bout de panne et de voir le matin où le port pourra nous caser.

[Pietje.scramouille]

FullHaya a écrit:

Pour les manœuvres de port il y aura toujours la théorie et la pratique. La théorie est plus ou moins immuable. La pratique s'acquière et elle sera à revoir et à réviser si on change de bateau. Chaque bateau a ses caractéristiques en manœuvre au moteur. Et ce n'est que par l'exercice qu'on apprend à connaitre ses réactions bien différentes suivant le contexte vent, courant espace disponible etc... Avec l'acquisition d'expérience on apprend à connaître des points de repère de manœuvre différents suivant les conditions rencontrées. Et une chose que j'ai apprise c'est que quand c'est mal engagé c'est souvent assez compliqué à corriger.

100 % d'accord avec toi , il vaut mieux recommencer x fois une manoeuvre plutôt que de provoquer un accidents ou des dégâts .
C'est vrai en équipage comme en solitaire.
En solitaire la préparation des manoeuvres est encore plus primordiale

[Pietje.scramouille]

FullHaya wrote:

Pour les manœuvres de port il y aura toujours la théorie et la pratique. La théorie est plus ou moins immuable. La pratique s'acquière et elle sera à revoir et à réviser si on change de bateau. Chaque bateau a ses caractéristiques en manœuvre au moteur. Et ce n'est que par l'exercice qu'on apprend à connaitre ses réactions bien différentes suivant le contexte vent, courant espace disponible etc... Avec l'acquisition d'expérience on apprend à connaître des points de repère de manœuvre différents suivant les conditions rencontrées. Et une chose que j'ai apprise c'est que quand c'est mal engagé c'est souvent assez compliqué à corriger.

100 % d'accord avec toi , il vaut mieux recommencer x fois une manoeuvre plutôt que de provoquer un accidents ou des dégâts .
C'est vrai en équipage comme en solitaire.
En solitaire la préparation des manoeuvres est encore plus primordiale