Comme ce fil concernait uniquement la navigation au portant sous GV seule, je suggère que nous continuons à échanger sur les allures portantes, particulièrement avec génois tangonné , sur cet autre fil:
Je me fais un petit plaisir en remontant ce vieux fil, qui m'avait valu quelques remontrances sur le site d'à côt.
J'ai en effet vu que plusieurs coureurs du Vendée-globe utilisent cette configuration de GV seule, en position d'attente avant de renvoyer à l'avant lorsque les conditions sont incertaines.
En solo sur un Imoca , la voile qui pose problème à manœuvrer c'est cette lourde et énorme GV. Les voiles d'avant s'enroulent, même si ce n'est pas une mince affaire. Avant de toucher à la GV, vider le triangle de toute voile, permet à moindre effort d'attendre que la météo se stabilise en toute sécurité avant de renvoyer au plus vite. C'est en fait ce que fait un plaisancier quand il préfère garder sa GV seule car il lui suffit d'enrouler le génois et de rester sous GV seule. Après la question, traitée dans un post, du BdP, serait est-ce que c'est mieux de naviguer sous GV seule ou sous génois seul ? A chacun sa réponse adaptée aux circonstances particulières au moment de prendre la décision : distance à parcourir, angle du vent, état de la mer, ..... et type de bateau et gréement. Igloo consensuel
Je pense que le type de gréement et d'accastillage . Avec un rail de gv par exemple sur le mat permettant de prendre les ris au portant facilement, j'avoue que l'on peut etre tenté de naviguer GV seule Apres avec un gréement en cotre, sous Gégé + Trinquette c'est pas mal aussi, bien tiré par le nez, peu de risque 'empannage
il y a aussi le facteur on commence la navigation, dans ce cas la voile d'avant direct, on alors il s'agit d'une renverse avec la gv deja a poste, d'ou la facilité de rouler le Gégé
Plein d'option je pense, suivant le moment présent et non pas une seule solution
Pour rejoindre Igloo, chacun a sa préférence et le tout est de se sentir à l'aise. Au portant, sur mon ancien bateau, j'utilisais essentiellement le génois , un 140% ça tracte énormément Avec mon bateau actuel c'est différent, j'ai un foc à petit recouvrement alors ça dépend du temps
En croisière "hauturiere", ce qui est recherché en priorité c'est l'efficacité du pilotage sans avoir besoin d'intervenir. Que ce soit un régulateur d'allure ou un PA, le croiseur ne peut assurer de barrer son bateau en permanence sur une !longue période. La condition quasi sine qua non du bon fonctionnement du système de pilotage c'est !'équilibre sous voile du bateau au risque d'avoir de dangereux décrochages. Là est la solution.
À chacun de savoir si son choix répond à cette exigence. En côtière, surtout en équipage plus fourni, on esr dans une autre situation où le barreur fera toujours la différence. Si le bateau n'est pas équilibré, le régulateur va décrocher sans espoir de reprise, le pilote automatique pourra peut-être ramener le bateau mais au prix d'une grosse dépense d'énergie électrique. Igloo communiquant
Le souci de la GV seule c'est quand le vent monte vraiment.Je me souviens d'une traversée Ajaccio Le Cap il y a 30 ans. La météo ne prévoyait rien au départ et ça s'est terminé dans 40N d'est avec 4m de creux et de déferlantes. Seul a pouvoir barrer, je naviguais avec ma; femme et mon fils de 4 ans. Quand le vent est monté j'ai enroulé le génois et gardé GV 1ris. J'ai passé 30 heures derrière la barre et me suis laissé embarquer 2 fois par les vagues BDF dans l'eau. Puis j'ai décidé d'affaler la GV (45m2). Moteur ,bout au vent, harnais amarré court. Ca n'a pas été une partie de plaisir. J'ai alors déroulé un morceau de génois et la vie est devenue plus simple. Descendre la GV grand largue avec le vent et la mer qu'il y avait c'était juste mission impossible pour moi même avec un rail de GV à chariots à billes.