Dans le cadre d'une discussion que nous avions eu sur les bateaux à moteurs, il faut noter que les actualités démontrent que le pneumatique n'est pas forcément le plus sûr, sur l'eau, si certains Bateaux peuvent facilement se redresser, ce n'est pas le cas pour un pneumatique.
Mais quelques soit les types de bateaux, la mer gagne a tous les coups. Le plus important est de connaître les limites du bateau, ses propres limites qui sont différentes, et rester prudent.
Un bateau capable d'affronter une vague de 2 m ne veut pas dire qu'il peut l'encaisser par le travers, ou par l'arrière. On pourrait développer dans la rubrique manœuvres des bateaux.
Effectivement, mais les voiliers ont cette capacité a mieux affronter le mauvais temps que les bateaux a moteurs de même taille. Un voiler est prévu pour giter, c'est d'ailleurs cette gîte qui lui permet d'avoir moins de surface dans l'eau et moins de trainée, son étrave fend la vague, un bateau a moteur qui gite est déjà en grand danger, et si prendre une vague par le travers est synonyme de chavirage, prendre une vague de face, ou piquer dans le creux n'est pas non plus la meilleure des idées.
Je suppose qu'il y a une différence entre le comportement par mauvais temps d'un bateau à moteur coque rigide en V, qui pourra giter dangereusement et chavirer; tandis qu'un pneumatique restera relativement à plat sur l'eau, mais pourra être retourné comme une crêpe, par une vague trop nerveuse.
En revanche pour un voilier DI ou quillard, l'angle de chavirement doit être de l'ordre de 100 °. Il faudra vraiment une très grosse vague prise par le travers pour en arriver là.
Mais je n'ai aucune expérience des hautes latitudes (Nord ou Sud), et de la mer qui va avec.
La courbe de stabilité d'un bateau est entre les mains de l'architecte, forcément, mais rare sont les propriétaires qui en ont un exemplaire. Pourquoi ? Trop technique sans doute et trop "compromettant" parfois. Tout répondre à Koala, le point zéro de cette courbe, le point où le bateau est indifférent à revenir du même coté ou partir de l'autre coté en continuant sa rotation varie, pour les voiliers, entre grosse mode 140° et 120° soit le mât 30° sous la surface ou (mieux?) 50°. Le vent seul n'est plus concerné, seul l'état de la mer et, en dynamique forcément, le type de carène (croche pied). Igloo technique.
Effectivement, mais les voiliers ont cette capacité a mieux affronter le mauvais temps que les bateaux a moteurs de même taille. Un voiler est prévu pour giter, c'est d'ailleurs cette gîte qui lui permet d'avoir moins de surface dans l'eau et moins de trainée, son étrave fend la vague, un bateau a moteur qui gite est déjà en grand danger, et si prendre une vague par le travers est synonyme de chavirage, prendre une vague de face, ou piquer dans le creux n'est pas non plus la meilleure des idées.
Il me semble que la limite critique pour un bateau est quant la hauteur de la vague est supérieure à la largeur du bateau. l'ors d'une très grosse dépression entre l'Islande et le Groenland nous avons essuyé des vagues démesurées avec un chalutier e 55m (l'Albert Granet) les bouées météos mesuraient 23 m de creux et des vents de plus de 100 nds, d'une seconde sur l'autre, nous faisions le métronome a plus de 50% de gite, ce qui nous a sans doute sauvé c'est que nous avions fait une pèche exceptionnelle et que nos cales étaient pleines et que nous étions sur le retour envers Ecosse ça n'a duré que quelques heures de furie, avec des dégâts et une brèche dans la poupe 4 m qui nous faisant embarquer des tonnes d'eau a chaque déferlante, heureusement ce vieux bateau construit en Pologne sous l''hère soviétique était une sorte de cuirasser tant la tôle était épaisse et son moteur de 2000 ch digne d'un remorqueur de haut mer. mais en arrivant au port, on a vu un bateau qui semblait avoir pris 40 ans en une marée, il sortait de cale sèche a Lorient et en rentrant, on voyait les membrures au travers de la tôle, tant la pression des vagues avait frappé avec une force énorme. la peinture neuve avait été comme sablée laissant des traces de rouilles partout, cette bonne vielle mécanique soviétique avait incroyablement résisté, plusieurs bateaux avaient des difficultés sur le parcours de la tempête et nous ne pouvions rien faire déjà en grande difficulté. Paradoxalement, on avait pas peur tellement occupés chacun a son poste a réparer, colmater pendant que les mécanos surveillait le moteur et les groupes auxiliaires pour l'électricité pour les pompes de refroidissement, d'assèchement et hydraulique.
Apres la bataille, on avait même pas sentis les coups, les dents casées, les fractures et les plaies tant notre dose d'adrénaline était importante, c'est en se posant qu'on a découvert qu'on avait souffert autant que le Granet on avait tous du sang sur nous et nous ne l'avions pas vu. c'est là que j'ai découvert que dans la pire des situations il y a toujours de l'espoir a se battre pour vivre et qu'on a une force qui est décuplée, une volonté incroyable et que le cerveau fait complètement abstraction de la peur et de la mort, et reflechit a une vitesse incroyable pour trouver une solution
Merci Igloo. Cependant, cet angle de redressement 30 à 50 ° sous l'horizontale, est certainement calculé avec le bateau vide. Sur la plupart de nos bateaux de croisière, avec tout ce que nous rajoutons au dessus (portique, panneaux solaires, éolienne, capote etc), le centre de gravité doit pas mal remonter et l'angle de redressement en prendre un coup !!!!
Un bon exemple est Fleury Michon X à Philippe Poupon, resté couché à l'horizontale lors du Vendée Globe 1989. L'architecte Philippe Briand expliquait, courbes à l'appui, que le bateau aurait dû se redresser. Mais on sait ce qu'il en fut.
Quant au fameux croche-pied, pouvant entrainer un chavirement sur nos quillards, c'est là que les DI sont avantagés !
Il me semble que la limite critique pour un bateau est quant la hauteur de la vague est supérieure à la largeur du bateau. l'ors d'une très grosse dépression entre l'Islande et le Groenland nous avons essuyé des vagues démesurées avec un chalutier e 55m (l'Albert Granet) les bouées météos mesuraient 23 m de creux et des vents de plus de 100 nds, d'une seconde sur l'autre, nous faisions le métronome a plus de 50% de gite, ce qui nous a sans doute sauvé c'est que nous avions fait une pèche exceptionnelle et que nos cales étaient pleines et que nous étions sur le retour envers Ecosse ça n'a duré que quelques heures de furie, avec des dégâts et une brèche dans la poupe 4 m qui nous faisant embarquer des tonnes d'eau a chaque déferlante, heureusement ce vieux bateau construit en Pologne sous l''hère soviétique était une sorte de cuirasser tant la tôle était épaisse et son moteur de 2000 ch digne d'un remorqueur de haut mer. mais en arrivant au port, on a vu un bateau qui semblait avoir pris 40 ans en une marée, il sortait de cale sèche a Lorient et en rentrant, on voyait les membrures au travers de la tôle, tant la pression des vagues avait frappé avec une force énorme. la peinture neuve avait été comme sablée laissant des traces de rouilles partout, cette bonne vielle mécanique soviétique avait incroyablement résisté, plusieurs bateaux avaient des difficultés sur le parcours de la tempête et nous ne pouvions rien faire déjà en grande difficulté. Paradoxalement, on avait pas peur tellement occupés chacun a son poste a réparer, colmater pendant que les mécanos surveillait le moteur et les groupes auxiliaires pour l'électricité pour les pompes de refroidissement, d'assèchement et hydraulique.
Apres la bataille, on avait même pas sentis les coups, les dents casées, les fractures et les plaies tant notre dose d'adrénaline était importante, c'est en se posant qu'on a découvert qu'on avait souffert autant que le Granet on avait tous du sang sur nous et nous ne l'avions pas vu. c'est là que j'ai découvert que dans la pire des situations il y a toujours de l'espoir a se battre pour vivre et qu'on a une force qui est décuplée, une volonté incroyable et que le cerveau fait complètement abstraction de la peur et de la mort, et reflechit a une vitesse incroyable pour trouver une solution
Apres avoir lu ton recit je mets de suite mon bateau en vente ….un bon canapé , un bon feux de bois devant une video de Thalassa ou autre LOL
Il me semble que la limite critique pour un bateau est quant la hauteur de la vague est supérieure à la largeur du bateau. l'ors d'une très grosse dépression entre l'Islande et le Groenland nous avons essuyé des vagues démesurées avec un chalutier e 55m (l'Albert Granet) les bouées météos mesuraient 23 m de creux et des vents de plus de 100 nds, d'une seconde sur l'autre, nous faisions le métronome a plus de 50% de gite, ce qui nous a sans doute sauvé c'est que nous avions fait une pèche exceptionnelle et que nos cales étaient pleines et que nous étions sur le retour envers Ecosse ça n'a duré que quelques heures de furie, avec des dégâts et une brèche dans la poupe 4 m qui nous faisant embarquer des tonnes d'eau a chaque déferlante, heureusement ce vieux bateau construit en Pologne sous l''hère soviétique était une sorte de cuirasser tant la tôle était épaisse et son moteur de 2000 ch digne d'un remorqueur de haut mer. mais en arrivant au port, on a vu un bateau qui semblait avoir pris 40 ans en une marée, il sortait de cale sèche a Lorient et en rentrant, on voyait les membrures au travers de la tôle, tant la pression des vagues avait frappé avec une force énorme. la peinture neuve avait été comme sablée laissant des traces de rouilles partout, cette bonne vielle mécanique soviétique avait incroyablement résisté, plusieurs bateaux avaient des difficultés sur le parcours de la tempête et nous ne pouvions rien faire déjà en grande difficulté. Paradoxalement, on avait pas peur tellement occupés chacun a son poste a réparer, colmater pendant que les mécanos surveillait le moteur et les groupes auxiliaires pour l'électricité pour les pompes de refroidissement, d'assèchement et hydraulique.
Apres la bataille, on avait même pas sentis les coups, les dents casées, les fractures et les plaies tant notre dose d'adrénaline était importante, c'est en se posant qu'on a découvert qu'on avait souffert autant que le Granet on avait tous du sang sur nous et nous ne l'avions pas vu. c'est là que j'ai découvert que dans la pire des situations il y a toujours de l'espoir a se battre pour vivre et qu'on a une force qui est décuplée, une volonté incroyable et que le cerveau fait complètement abstraction de la peur et de la mort, et reflechit a une vitesse incroyable pour trouver une solution
Apres avoir lu ton recit je mets de suite mon bateau en vente ….un bon canapé , un bon feux de bois devant une video de Thalassa ou autre LOL