Ne t'inquiète pas; cela se passera très bien. Tu n'es pas le premier à travailler sur le pataras d'un bateau à gréement latéral dans l'axe.
La drisse de GV fera très bien l'affaire, soit en l'amarrant au tableau, si elle est assez longue; soit en bout de bôme et en étarquant bien l'écoute, avec le chariot dans l'axe.
Le mât sera parfaitement tenu, et tu pourras compléter ensuite avec un amarrage du pataras.
C'est clair que tu te fais peur pour pas grand chose. Ton mât n'est pas très sollicité quand tu es au port sans voile. La drisse de GV et même la balancine suffiraient à maintenir le mât en position. Même les grosses tempête qui balaient le territoire en ce moment ne pourront pas mettre ton mât à terre. Bon travaux sur ton trident 80... un bon bateau.
Salut du jour, bonjour! je vois que je m’inquiètes pour peu de choses....mais il est bien beau mon mat...je ne voudrai pas qu'il tombe... J'ai acheté ce matin, deux ridoirs en Galva...Ça vas faire la balle en attendant de dérouiller le ridoir en inox. Si je n'arrive à rien, je vais en trouver un d'occase...C'est cher ces petites choses...un peu de suif sur le filetage doit m’éviter ce genre de désagréments à l'avenir... Normalement et après repérage, on doit détendre et retendre tous les ridoirs une fois l'an... Qui le fait? Par contre, j'ai souvent constaté que les gréements sont souvent trop "ridés"...Ca ne sert à rien sauf à fatiguer les structures...et c'est le cas sur mon canote. J'ai bon là? Cordialement
A chaque retour au port mon pataras est complètement détendu. L'étai est aussi légèrement mou. J'ai un mât à barres de flèches poussantes. C'est un palan 6 brins qui fait le réglage du pataras. Haubans et galhaubans je les laisse en l'état. Les cadènes sont reprises par des tirants sous le pont fixés dans un châssis stratifié qui fait le tour de la coque. Le mât est fixé sur le pont et relié à la quille par épontille.
le problème avec les ridoirs en inox c'est que ce matériau est le champion du risque de grippage des filetages. Rien de plus facile que de gripper un filet entre deux pièces en inox très bien usinées. Et quand c'est grippé, il est difficile de sauver les pièces. Souvent le dévissage en force laisse un affreux labourage des deux cotés.
Comment éviter ça ? il faudrait que les deux pièces vis - écrou soient dans des matières de duretés différentes. Une différence de 30 unités Brinell est conseillée entre la cage et les tirants. Mais le matériel du commerce que l'on trouve respecte rarement cette règle.
L'explication du grippage est assez simple: L'inox est un métal mou. Avec des pièces de même dureté, la moindre particule dans le filet (poussière, mini copeau, sel etc), va "rouler" entre les deux surfaces, en y laissant son empreinte et créant un sillon qui ne fait que s'amplifier pour arriver au grippage et au coincement des deux pièces: plus on essaie de visser ou dévisser, plus le mouvement crée de mini-arrachements, jusqu'au moment où on ne peut plus tourner du tout. J'espère pour Julirosien que ce n'est pas la cause du blocage de son ridoir car là c'est probablement mort pour celui-ci. Quand il y a la différence de dureté préconisée, la particule se loge de préférence dans la pièce la moins dure, et a moins de chance de rouler entre les deux surfaces.
Le suif je suis réservé. Certain le recommande mais il faut vraiment que la couche de suif soit la plus fine possible pour éviter ce qui est dit au dessus. Dans mon parcours pro j'ai discuté de ce problème avec les monteurs de nos structures. Ils évitaient de l'utiliser pour les filetages (peu faire plus de mal que de bien c'était leurs mots) Pär contre ils l'utilisaient systématiquement pour percer !!! Le WD40 recommandé par plusieurs personnes me semble moins risqué pour tes ridoirs.
Heureusement, la plupart des ridoirs "modernes" sont avec des cages en bronze chromé, seuls les embouts à visser sont en inox justement pour éviter ce qui a été si bien exposé par Fullhaya. Personnellement, j'utilise une graisse graphitée, haute pression, haute température, déposée sur les pas de vis. Sans être spécialiste, j'y vois deux avantages : bien sûr la lubrification mais aussi une sorte d'étanchéification qui évite que la présence simultanée de ces 2 matériaux bronze et inox ne produise un effet galvanique. En tout cas c'est ce que j'ai observé et mis en œuvre sur un bon nombre de bateaux. Inconvénient : cette graisse est de couleur noire et extrêmement tachante (voire attachante !). Erick
Pour un bateau produit entre 1975 et 1988 je ne suis pas sur que les ridoirs de l'époque pouvaient être qualifiés de "Modernes" J'ai en tout cas connu le problème de grippage d'un ridoir inox sur mon premier bateau qui sortait de chantier en 1982 (Zspar) Comme dit Julirosien il sera fixé Samedi. Je croise les doigts pour lui que ce soit un ridoir tel que celui décrit par Erick.
Le gréement longitudinal se détend au port avec le pataras. Le gréement latéral doit lui être sous forte tension, si la coque le permet. J'ai horreur de naviguer avec un haubanage sous le vent qui se ballade au gré des vagues. Les régatiers ajustent la tension du haubannage latéral en fonction du vent. Le longitudinal est réglé avec le pataras et les bastaques si il y en a. Sur Chacha pas de problème de ridoirs, le réglage se fait en pied de mât avec un vérin hydraulique et des cales.
Du même avis que Fullhaya en ce qui concerne le suif. Avec l'eau de mer ça fini par former une pâte qui colle parfaitement mais ne lubrifie plus.
Personnellement j'utilise du lubrifiant téflon.
En ce qui concerne la tension, je tends le pataras pour la navigation et le déride toujours en fin de navigation (au mouillage et au port).
En ce qui concerne les galhaubans, ils sont ridés jusqu'à ce que lorsque je navigue à la voile au près, les haubans sous le vent soient légèrement mous, mais suffisament tendus pour ne pas se balader dans les cadènes. Comme Chacha3
La graisse graphite, je connais depuis 1999, date à laquelle je l'ai employée pour graisser toute la mécanique de l'éolienne de pompage que j'ai fabriqué avec l'aide précieuse d'un ami, fin mécanicien, qui a usiné toute la partie mécanique. Si vous connaissez les éoliennes de Pompage de marque " Oasis"... C'est une copie dans le sens général. Sauf que nous avons amélioré le système...tous les éléments mécaniques sont en cage Duralumin et joints Polstra...avec liaison en inox. Toutes les cages, sont munies d'un graisseur.....et bourrées de graisse graphitée ! C'est vrai, elle est noire, mais elle constitue un protection parfaite à l'humidité. Depuis sa mise en place, je l'ai graissee 3 fois.... On peut faire la sieste dessous.....et elle me fournit 1,2 M3 d'eau au ralenti. Les pales ont été roulées sur un modèle en bois au profil naca 2412....elle démarre avec un vent de 2m/s.... Donc, je retiens l'idée de la graisse....si j'arrive à récupérer mon ridoir.... Tiens, donnez moi votre avis? Un copain mécano automobile m'as dit récemment un truc....si vous voulez dérouiller un truc bloqué par la rouille, mettez le à tremper dans de l'eau! Qu'en pensez-vous ? Et qui a essayé ? Cordialement