Bonjour à tous.
J'aimerais savoir quelle est la position de votre quille au mouillage, au port, voire au portant.
* Au mouillage parce que je ne sais pas si ça joue sur le confort et la stabilité de votre dériveur
* Au port, pour les mêmes raisons mais ce ne sont pas les mêmes conditions
* Au portant parce que j'ai lu mais pas expérimenté
A vos plumes si vous êtes propriétaire d'un dériveur, intégral ou lesté.
A moins que vous ne puisiez dans vos souvenirs...
Bien à vous.
Jean-Paul
Pour les dériveurs... de tout poils
- olof
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Re: Pour les dériveurs... de tout poils
Bonjour,
au port une fois le bateau amarré, je laisse la dérive basse. Je la relève de temps en temps juste pour m'assurer que tout fonctionne correctement.
En manoeuvre de port en revanche, je la laisse basse, c'est le pivot autour duquel le bateau tourne.
Au mouillage, je la laisse basse aussi, elle stabilise bien le bateau s'il y a du clapot ou du vent.
A la voile bien sûr dérive basse hormis sous spi vent arrière où elle est relevée.
Sous spi au grand largue, c'est à dire lofé jusqu'à ce que le tangon s'appuie sur l'étai, je la redescend pour éviter de trop dériver.
Dans la pétole au moteur, je la remonte à moitié, ça suffit pour stabiliser la route et on y gagne un peu de vitesse.
Et au carénage, le la laisse basse pendant que le bateau est gruté. Les grutiers râlent, mais si je ne fais pas cela, ils me calent le bateau trop bas et il y a toujours un triangle de la dérive auquel je n'ai pas accès.
au port une fois le bateau amarré, je laisse la dérive basse. Je la relève de temps en temps juste pour m'assurer que tout fonctionne correctement.
En manoeuvre de port en revanche, je la laisse basse, c'est le pivot autour duquel le bateau tourne.
Au mouillage, je la laisse basse aussi, elle stabilise bien le bateau s'il y a du clapot ou du vent.
A la voile bien sûr dérive basse hormis sous spi vent arrière où elle est relevée.
Sous spi au grand largue, c'est à dire lofé jusqu'à ce que le tangon s'appuie sur l'étai, je la redescend pour éviter de trop dériver.
Dans la pétole au moteur, je la remonte à moitié, ça suffit pour stabiliser la route et on y gagne un peu de vitesse.
Et au carénage, le la laisse basse pendant que le bateau est gruté. Les grutiers râlent, mais si je ne fais pas cela, ils me calent le bateau trop bas et il y a toujours un triangle de la dérive auquel je n'ai pas accès.
Re: Pour les dériveurs... de tout poils
Sur un dériveur intégral comme un Ovni sans embryon de quille, la position de la dérive va de l'évidence, basse au prês, à complètement remontée pour échouer le bateau à toute une variation de position qui dépend des conditions du moment et de l'allure (angle du bateau avec le vent).
Avec les instruments embarqués actuels on peut se permettre une certaine dérive pour un meilleur équilibre du bateau sachant que l'on connaît la trace du bateau sur le fond (route fond). Dit autrement si on remonte sa dérive à une allure plus ouverte qu'au près serré jusqu'à trouver que le bateau est moins ardent (tendance à remonter au vent) plus équilibré mais dérive un peut plus, ça ne l'empêchera pas de faire route directe vers le point de destination. Plus de vitesse plus de confort.
Maintenant quid du vent plein arrière pour un DI (dériveur intégral) ?
Je rentre complètement la dérive dans son puits et je bloque la barre au centre.
La bateau a un plan antiderive si faible qu'il est capable d'avancer tout en glissant d'un bord sur l'autre ( comme un patineur) suivant ses effets de joue (chaque face de la coque à l'étrave) mais du fait que le safran est fixé dans l'axe il devient directeur puisque frappé sur un de ses côtés et ramène le bateau sur son cap.
Aussi difficile à croire qu'à expliquer ! Il n'est arrivé de tenir plusieurs heures sans avoir à toucher la barre et sans pilote. Plein vent arrière.
Sauf au près serré, on doit toujours jouer avec la position de la dérive sur un dériveur à la recherche du meilleur équilibre.
Igloo directif
Avec les instruments embarqués actuels on peut se permettre une certaine dérive pour un meilleur équilibre du bateau sachant que l'on connaît la trace du bateau sur le fond (route fond). Dit autrement si on remonte sa dérive à une allure plus ouverte qu'au près serré jusqu'à trouver que le bateau est moins ardent (tendance à remonter au vent) plus équilibré mais dérive un peut plus, ça ne l'empêchera pas de faire route directe vers le point de destination. Plus de vitesse plus de confort.
Maintenant quid du vent plein arrière pour un DI (dériveur intégral) ?
Je rentre complètement la dérive dans son puits et je bloque la barre au centre.
La bateau a un plan antiderive si faible qu'il est capable d'avancer tout en glissant d'un bord sur l'autre ( comme un patineur) suivant ses effets de joue (chaque face de la coque à l'étrave) mais du fait que le safran est fixé dans l'axe il devient directeur puisque frappé sur un de ses côtés et ramène le bateau sur son cap.
Aussi difficile à croire qu'à expliquer ! Il n'est arrivé de tenir plusieurs heures sans avoir à toucher la barre et sans pilote. Plein vent arrière.
Sauf au près serré, on doit toujours jouer avec la position de la dérive sur un dériveur à la recherche du meilleur équilibre.
Igloo directif