Ancrage...empenneler ou affourcher

[Igloo]

Le piège, vu que je ne prends pas de photos et que je ne tiens pas de journal de bord. Mais j'ai un peu de mémoire encore.
On s'est présenté dans le détroit de Le Maire trop tard pour la marée et la mer est vite devenue trop chaotique avec un vent plus qu'appuyé (40/45) par le travers arrière. On a perdu l'éolienne et le support radar a commencé à se deviser tellement le portique était secoué. Donc demi-tour et direction l'abri qui nous avez été conseillé par Jérôme Poncet rencontré aux Malouines.
On a passé une première pointe, puis une seconde en forme de péninsule et on est entré dans une grande baie puis dans une baie bien fermée par un passage étroit ressemblant à une moraine glacière. On a mouillé près d'une petite île sur la gauche. Tout ça sur la côte nord de l'île des États. Il y avait un lac dans le fond.
Désolé, c'est tout ce que j'ai !
Erick

[Igloo]

L'avantage d'avoir la ligne sur bobine sur un axe horizontal, c'est qu'elle se déroule toute seule quand on tire dessus sans avoir besoin d'un équipier à la manœuvre et quelques autres.
Erick

[SV UHAMBO]

Il s’agit de Puerto Hoppner, le meilleur abris et de loin de ce côté ci de l’île des États. Pour le passage tardif du détroit de Le maire vous auriez pu passer le long de la Terre de Feu, entre le kelp et les marmites! Il y a un contre courant qu amène à Buen Successo en moins d’une heure. Jerôme aurait pu vous en parler
C’est un peu comme le Golfe en vives eaux!

[Igloo]

Les conditions météo, on arrivait direct des Falklands en passant au nord des États. Donc demi-tour, marche arrière. Trois jours après par calme plat, mer d'huile, on a embouqué le Canal de Beagle au moteur, destination Ushuaia.
Depuis ce passage dans la marmite, j'ai des aveuglants sur les entrées d'aération moteur situées sur le tableau arrière ! Beaucoup trop d'eau avait réussi à passer par là.
Erick

[Koala]

N'étant jamais allé trainer ma coque dans les hautes latitudes sud, je me sens très très humble devant vos expériences.

Mais pour en revenir à l'empennelage, je l'ai un peu pratiqué dans le temps, sur mes petits bateaux et les ancres plates, et sur Koala V, lorsque je n'avais pas encore l'ancre Kobra.

C'était par faible profondeur (dans la baie de Pollensa) car je devais laisser le bateau pendant plusieurs heures

Pour cela et j'étais allé en plongée frapper l'ancre légère ( Britany de 9 kg, avec 10 m de chaîne de 6 mm) sur la CQR, sans tendre la chaîne. Au retour  j'avais constaté que le bateau était à la même place, mais que la CQR (peu enfoncée) avait ripé jusqu'à tendre la chaîne de la Britany.

Aujourd'hui, avec ma Kobra, je n'utilise plus l'empennelage, préférant éventuellement affourcher avec la Fortress, histoire de me rassurer quand ça souffle très fort.

Il est amusant de constater que les premiers cours des Glénans, ne juraient que par l'empennelage, mais que dans les éditions plus récentes, ils rejettent le procédé, le jugeant peu fiable.

Amitié

[SV UHAMBO]

Igloo a écrit:

L'avantage d'avoir la ligne sur bobine sur un axe horizontal, c'est qu'elle se déroule toute seule quand on tire dessus sans avoir besoin d'un équipier à la manœuvre et quelques autres. Erick

En fait il suffit de frapper une poulie au dessus du sac et d'y faire courir la ligne et cela ne nécessite pas d'équipier " dédié"
D'ailleurs nous avons navigue à deux la plupart du temps!

[SV UHAMBO]

Pour l'empennelage comme pour l'affourchage, je suis depuis longtemps "réservé " car ces techniques compliquent sérieusement le mouillage et encore plus sûrement sa relevée quand il s'agit de dérader en urgence.

[dalchmad]

Et vous, comment vous faites ?


Amicalement
Jean-Claude