Après la décision prise d'empenneler, le moment de la prendre est d'évidence avant de mouiller !
On a donc tout le temps de préparer son mouillage.
Doivent être optimisées la tenue de l'attelage et la remontée du mouillage.
Pour ma part, j'ai constaté que si l'empennelage est frappé sur le diament de l'ancre usuelle, il y a un risque de voir cette ancre se faire soulever en cas de forte tension de la ligne de mouillage. Depuis je frappe plutôt en arrière de l'ancre usuelle tout au début de la chaîne. Point un.
La remontée du mouillage posé problème car une fois l'ancre usuelle dans le davier, on doit encore embarquer l'autre ancre sans l'aide du guindeau cette fois. Je reprends le principe de l'orin. Un bout dont la longueur est celle de la longueur de la liaison entre les ancres augmentée de 2 m, frappé cette fois sur le diament de l'ancre ajoutée et à la jonction de l' empennelage. Point deux.
Donc une fois l'ancre usuelle dans le davier, il suffit de saisir le bout-orin et sans avoir à être plié en deux dans l'effort (d'où les 2 m), on arrache l'ancre que l'on ramène à bord.
Dans certaines zones de navigation où le temps peut changer rapidement, l'empennelage systématique rassure et s'avère nécessaire. Alors le deuxième mouillage reste à poste, dans le balcon par exemple, toujours disponible.
Astuce : si la longueur de chaîne de la liaison est moindre que la profondeur, on peut arracher au guindeau.
Pour un autre post, le choix du type d'ancre à empenneler avant de l'ancre usuelle ?
Tout ça en "Iglootie".
Erick