FullHaya a écrit: | Ah les antifoulings vaste sujet et chacun essaie de trouver la solution miracle.....
Pour info sur une carène poncée miroir tous les ans application de 2 et 3 couches à la flottaison de VC17MExtra. et sur saildrive et hélice du Nautix A7. Certes le bateau navigue régulièrement. C'est peut-être là la clef du résultat.
| C'est fini le VC17mExtra : interdit à la vente désormais. Et comme le VC17m ne vaut pas tripette ...
Koala a écrit: |
Il me semble me souvenir que lors du défi français de Bich et/ou Pajot, à la coupe América, un 12 mJI avait son port d'attache à Sète. Lorsque le bateau était amarré à son ponton, la carène était entourée d'une bâche en plastique remplie d'eau douce.
Sur un voilier quillard, la chose n'est pas aisée à faire; mais sur une vedette, ça peut être intéressant ?
| Bonjour,
La jupe dont tu parles pourrait être intéressante mais il faut des mains et des bras pour la ranger, la mettre en place à chaque retour , un endroit pour la remiser etc.... On peut supposer que c'était le cas de Marc Pajot lors de la Coupe de l'America .
Je suis d'accord avec ce qui a été dit sur la recrudescence des salissures liée au réchauffement des eaux et le constat que ça devient de plus en plus difficile de garder une carène propre. Même pour les régatiers occasionnels le meilleur choix aujourd'hui n'est plus l'antifouling le plus lisse pour une meilleure glisse mais celui qui garde la carène la plus propre possible quitte à devoir gérer des surcouches ( je précise donc : goodbye VC 17m et consorts ...)
Maintenant voilà mon expérience en matière de comparaison matrice dure / autoérodable. Pendant plus de 20 ans j'ai été un adepte du second , principalement le Micron Optima de l'époque. Puis un jour en 2010 , je suis passé à la matrice dure . Surprise ! " mais qu'est-ce que j'ai été c** de m'être fait ch** toutes ces années avec ce supposé autoérodable de m** !"
L'autoérodable est pratiquement une pâte qui ne se ponce pas mais surtout qui s'érode ... ou pas ! L'érosion est évidemment irrégulière puisqu'elle dépend des forces de frottement agissant sur le bateau en mouvement. Il est quasiment garanti que la carène ayant navigué montrera une surface irrégulière à la sortie d'eau avec des zones creusées , d'autres pas . De plus avec la recrudescence des salissures , la moindre algue ou concrétion va créer en aval une zone non érodée où la couche va rester intacte alors que le renfort des filets d'eau autour va davantage creuser la couche de pâte. Moralité, à chaque sortie d'eau avec une carène dans un état comme celui vu ci-dessus, le spectacle sera encore pire avec un érodable car il faudra, après nettoyage , gérer une carène cabossée impossible à poncer. Le safran placé derrière l'arbre d'hélice sera le premier touché par les salissures , l'érosion étant maximale dans le flux de l'hélice.
Avec la matrice dure , rien de cela mais cela suppose d'aimer poncer ! |