Tout d'abord, il est certain que chaque cas est différent, et qu'il y a autant de circuits électriques différents que de bateaux. Il est donc impossible de dire qu'il existe une solution commune a tous, entre ceux qui ont besoin d'une source d'alimentation extérieure (quai), ceux qui ont leur propre système de production Groupe Électrogène, panneaux photovoltaïques, éolienne, pile a combustible...)
il faut rappeler que le courant peut occasionner des dégâts qui ne sont pas que des incendies , ils sont aussi responsables de dégâts plus discrets mais tout aussi dangereux comme la électrolyse. et comme pour un incendie, ça touche les bateaux des voisins sans pour autant que es compagnies d'assurance de règlent les conséquences de la même manière.
Entre les bateaux qui sont entretenus dans les règles de l'art, avec de multiples protections, ceux qui ont des solutions de dépannages temporaires qui perdurent, ceux qui ont vu se rajouter au fur et a mesure du temps des consommateurs de courant la ou il n'en existait pas. et il y a ceux qui ont des systèmes de chauffage sur des câbles qui n’étaient prévus pour que alimenter un feu de mouillage.
Mais il reste des constantes sur tous les bateaux qui sont sur l'eau, ils doivent pouvoir faire face a un incident en notre présence comme en notre absence.
ces incidents peuvent etre une voie d'eau après lors de la manœuvre d'un autre plaisancier, un cour-circuit, une surcharge a une prise de quai.... un fusible est un peu comme une pompe d’assèchement.
A terre, comme en mer, il y a ceux qui coupent le disjoncteur, le gaz, le compteur d'eau en quittant le bord ou la maison, il y a ceux qui laissent le compteur et le frigo allumé, et il y a ceux qui coupent les disjoncteurs inutiles ne laissant que congélateur, le système hors gel, le système d’alarme.On le voit bien chacun a sa manière de faire en fonction de ses besoins. de ses habitudes, il y a ceux qui pensent aux economies realisées et ceux qui voit le cas où.
Pour ma part, mes bateaux m'ont apportés leurs lots de galères, que se soit en filière, a quai, au ponton, et je rassemble l’expérience, les coûts engendrés et les conséquences.
Quant j'ai commencé, il y a pas mal de décennies, petit bateau sans batteries, une pompe manuelle (type pompe a velo), il fallait aller chaque jour a la belle saison, et l'hivers plus encore sur le bateau en Bic a la godille pour aller le vider. et en mon absence, c’était ma délicieuse femme qui devait y aller (inutile de dire que pour faire partager une passion de la mer a une terrienne, il y avait mieux)
dégoûtée de ce petit bateau, ma femme m'a pousser a m'en débarrasser, ce petit shetland était bien mais devant le choix a faire entre les mer(e)s, je l'ai donné. je l'avais acheté cher, le bilan a été très négatif.
par la suite, nous avons ( a force d'insister) prit un autre bateau plus grand avec une batterie, mais sans charge, le bateau revenait a la première solution avec en plus les voyages sur la bic pour recharger la batterie régulièrement, celle ci devait etre remplacé par une neuve régulièrement descendant trop bas en tension. la nouvelle solution s’avérait pire que la première, et le bateau plus grand nous a contraint a prendre une pompe thermique, un groupe électrogène, et a faire tourner le moteur régulièrement. ce qui n'a pas suffit a empêcher un appel du port pour me dire que le bateau après une tempête était parti au fond du port.
après cela, nous avons décidé de mettre le bateau au quai pour qu'il puisse bénéficier du courant, mais nous avions chaque jours des plaisanciers qui venaient débrancher la prise et le bateau qui n’était pas auto-videur a une fois de plus finit au fond. on a perdu un bateau de plus.( et le petit malin qui débranchait la prise a finit par apprendre a barboter).
Par a suite, nos bateaux successifs, de plus en plus gros étaient reliés au quai et nous n'avons plus eu le moindre soucis, le directeur du port étant mon voisin, il connaissait avec quel soin je m'occupais de mes bateaux et il faisait le nécessaire pour qu'ils restent branchés.
le Papito qui n'est pas auto-videur a souffert durant le confinement d'une période sans etre banché, et les anciens propriétaires ont eu la désagréable surprise de le voir enfoncé de 20 cm et d'avoir eu les moteurs qui ont baignés, tout comme l’intérieur, occasionnant de gros dégâts qui les ont eux aussi dégoûté de la plaisance a vie. dommage la difficulté de trouver un port, d’être a des centaines de kilomètres, de ne payer des fortunes que pour le maintenir a flot a de quoi ramener sur terre les plus motivés.
Aujourd'hui, le Papito se refait une santé, j'aime naviguer,vivre a bord, et partager le plaisir de la mer avec les autres. mais j'ai un Arcachonais dans la cour, sur une remorque et ça permet de sortir. mais l'entretient et la révision du Papito est une priorité avant de prendre la mer. et travailler dessus est un plaisir aussi grand que de naviguer. il n'y a pas d’électricité la où il se trouve, mais il est indépendant a 100%,
Au niveau de mes choix, j'ai fait celui d'avoir
- Des batteries chargées en permanences
- Des pompes d’assèchement sur auto 24/24h
- Un système d'alarme et de vidéo-surveillance 24/24.
En ce qui concerne les protections, les câbles d'alimentations ont été changés pour des neufs pour augmenter leur section, les robinets des batteries sont fermés, les vannes de coques sont fermées, le bateau est aéré. les pompes sont des modèles ayant fait leurs preuves, il y en a 3 électrique plus une Whale , (une Jabsco a turbine, une a membrane et une centrifuge Johnson), et sont protégées par des fusibles. et les flotteurs sont protégés d’éventuels débris normalement, il n'y en pas les fonds sont propres, mais, un Kleenex, des cheveux, un choc pourrait en produit et pourraient les bloquer (il y en a 1 par pompe a différentes hauteurs).
Sur le fond, ceux qui ont de belles autos le savent, on ne les utilise que rarement, mais on ne les débranche jamais, au contraire,les constructeurs les vendent avec des maintiens de charge. sans quoi il est impossible de redémarrer, et les calculateurs entrent en défaut et les tableaux de bords ressemblent a des spins de Noel, durant les mois où j’étais absent de la maison, ma fille m'a emprunté ma Porsche, et a oublié de la rebrancher, suite a quoi les batteries ont été a changer et elle a dut partir en concessions sur un plateau pour réinitialiser tout, inutile de dire que la facture était très salée pour un oublie. (même si on nous a offert le café et présenté les nouveaux modèles en essais privé, j'ai adoré la GT3 Rs).
Apres, ce n'est que ma vision qui tient compte de mon bateau et du soin que je lui apporte. je répare, je change, mais une réparation même si elle prend du temps souvent plus que nécessaire, je prend le temps de m'assurer qu'elle est bien faite, et je test, il ne doit rester aucun doute quant a sa qualité. tout comme le z'oreille, il y a des mots interdis a bord, comme "ça devrait tenir", ou "on verra bien"