C'est un sujet que tout le monde connaît, mais qui n'est que rarement abordé. Celui de la consommation de la nuit en fonction de la météo du lendemain quant on est en autoconsommation via des panneaux photovoltaïques.
En effet, selon le principe, on utilise les batteries pour alimenter les appareils du bord, et c'est le lendemain que le soleil va recharger les batteries a une condition, c'est d'avoir suffisamment de soleil pour recharger les batteries.
Si durant l'été la durée d'ensoleillement doit suffire à recharger sans problème les les batteries, beau temps et durée du jour plus longue que la nuit, en hors saison ça se complique sérieusement.
Les jours raccourcissent, le ciel peut être nuageux, voit couvert, et pourtant, c'est là que nos besoins augmentent, puisque le gros de la consommation intervient avec une augmentation du temps d'éclairage, le chauffage...
Alors pour être serein, il ne faut pas adapter sa production à la consommation, comme c'est le cas lors de l'installation, mais adapter sa consommation à la production du lendemain en prenant la météo.
Il faut alors pouvoir recharger les batteries mais également subvenir à la consommation du lendemain. Et ça se complique. Faute de quoi, c'est un cercle vicieux, on accumuler a un déficits en énergie et c'est le parc a batterie qui va trinquer.
Quant on fait un bilan, on a tendance à être optimiste lors des calculs en prenant les temps d'utilisation sur une journée d'été. Et on utilise ces calculs pour dimentionner l'installation.
Il faut faire l'écureuil a bord, et voir la météo pour n'utiliser que ce qui peut être recharger le lendemain.
Avoir un parc a batteries immense, ne sert a rien. Il faut savoir de quel potentiel de charge nous disposons, via la meteo pour ne pas le dépasser.
Prennons un exemple.
Nous sommes en automne, la météo prévoit un temps pluvieux pour 2 jours, nous allons pouvoir grappiller quelques ampères au long de la journée, mais pas suffisamment pour recharger la batterie, il faudra prendre les devant en réduisant la consommation, tout en sachant que la durée d'ensoleillement du 3eme jour ne sera pas suffisant me pour recharger a plein les batteries, il faudra plusieurs jours à faire très attention pour avoir un parc a batterie a nouveau plein.
C'est là que les moyens de production auxiliaires sont bien utiles pour ne pas endommager les batteries en les vidant totalement. Éolienne quant c'est possible, ou groupe électrogène. Et le moteur en dernier ressort.
Des petits groupes marin de type Panda dont la réputation n'est plus à faire sont économique et très silencieux.
En général, quant le ciel est couvert, on a du vent, et une éolienne est un excellent moyen de produire 24h/24 du courant pour recharger les batteries, il est inutile de prendre la plus grosse a disposition. Il lui suffit d'être capable de recharger la moitié de la taille du parc en 24h.
Parc 200ah/
200/ 2=100a
100/24= 4,16a
Et sous 12v 4,16a, c'est 50 whatts
On le voit bien, c'est inutile de vouloir une éolienne très grosse. Il faut surtout regarder sa légèreté, et sa vitesse de production en m/s . Là aussi, s'il faut un vent de 30nds pour la faire tourner, il y a fort à parier que même si elle produit 1000w, elle sera encombrante et inutile.
On le voit bien, l'énergie a bord d'un bateau en autoconsommation est un casse tête.
Je.mettais le moteur en dernier ressort pour un raison simple. Les moteurs de propulsion n'apprécient pas le ralenti sur de longues périodes, ils s'encrassent, et n'atteignent pas leur température de fonctionnement, la dilatation des métaux n'est pas la même dans tout le moteur, ils s'usent plus vites. Et il se produit nde la condensation dans le haut du moteur que les ressorts de soupapes n'apprécient pas du tout, ils se piquent et deviennent cassant.
Je suis certain qu'il y a encore plein de choses à ajouter pour aider de nouveaux lecteurs a trouver une réponse à leurs questions sur l' électricité a bord.