Si on fait appel au bon sens commun, je conseillerais de commencer par ne jamais sortir du port avant de maitriser la manoeuvre de son bateau. On quitte sa place, on tourne vire dans le port en essayant de placer le bateau dans les places vides. On ne devrait plus avoir peur mais peut être de l'appréhension. Les grandes cavalcades sur la mer attendront.
Parallèlement, le bateau à son poste au port, un jour de calme plat, je hisserais la GV et prendrais ris 1 puis 2 puis ... Là on verra bien si l'équipement est bien adapté et ne doit pas faire l'objet d'amélioration (balancine, haleras, bosses de ris,...).
Le manuel (ou les) sera à ce stade de bonne compagnie. Là même pas d'appréhension encore moins de peur.
Pour le génois enrouleur, on l'ouvre en grand, on contrôle que le chariot de génois semble bien placé et on enroule progressivement et déplace le chariot comme nécessaire à la bonne forme du génois réduit. Tranquille.
Donc, avec le temps, on se sent en maitrise de la manoeuvre au port de son bateau, zn possession des bons gestes pour la manoeuvre des voiles, en un mot prêt à affronter le large en toute sérénité même si reste un petit pincement. Pas de peur en tout cas.
Suis-je si loin de la "vérité" acquise grâce au bon sens commun: chaque chose en son temps dans le respect de chaque étape?
On ne conduit pas nos voitures avec la peur et pourtant ! (je plains ceux qui conduisent la peur au ventre).
Cette première sortie par temps plutôt calme et sans ambition de distance sera l'occasion enfin de prendre du plaisir aux premiers bords. On n'oublie pas qu'il y a toujours le moteur (au démarrage contrôler la sortie de l'eau de refroidissement) pour nous "sauver" d'une situation et qu'on n'embraye jamais son moteur avant d'avoir contrôlé qu'aucun bout ne traine dans l'eau qui pourrait se prendre dans l'hélice.
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