Je pense qu'on pourrait faire une ancre à traction maximalisée en la confectionnant ainsi :
Un cercle qui permet une ouverture circulaire minimale (pour être sûr de son amorçage)
Mais qui, en fonction de la force de traction ne pourait s'ouvrir de trop causant une traction plus grande :
Une garcette frappée sur la remorque avec un élastique ferait le tour de la couture de bordure et resserrerait dès que trop sollicitée (trop forte traction) faisant que l'ancre freinerait moins ...
La force de traction serait alors limitée puisque l'ancre diminuerait automatiquement son efficacité au dessus du seuil choisi ...
On pourrait même dire qu'on mettrait ce système avec deux seuils si on le voulait pour avoir, avant l'accroche par le gars, pas de traction du tout !!!
Si, comme je le disais déjà, il y a une autre 'vraie' ancre flottante, qui elle, freine le bateau ... on arrive à nos fins avec une traction plus lente mais régulière et constante.
Bon, voyons comment ça suit
Mais nous n'avons pas eu les résultats complets des tests de Roger
Tournesol, Je ne sais plus qui a dit qu'un petit dessin valait mieux qu'un grand discours... Pourrais-tu nous expliquer par l'image le concept de cette ancre multi seuils "auto-régulante" ?
Je reponds à ce vieux principe qui est de prime abord assez seduisant...mais Tout ce qui a ete enoncé depuis 2012 est tres vrai et j' ai vu passer un autre systeme que je croyais etre parti d'ici .... Un rea gréé sur un galhauban dans lequel on passe le bout sur lequel est accroché le MOB et on compte sur l'ancre flottante pour ramener ce dernier et le hisser à bord. C'est en somme un derivé de ce qui est etudié ici depuis longtemps . Il y a meme une demo où l'on voit le skipper accelerer pour augmenter la portance de l'ancre..... Cette portance est meme le point d'achoppement du systeme, car qu'elle devrait etre sa surface ? voila la question, si on cherche à comprendre le systeme.... Trop grande, la puissance remonte le MOB et le coince dans le rea....au mieux, avec ensuite une force de 300kg tirant sur un galhauban à 3m de l'eau, avant de recuperer l'ancre ou de tout stopper et de remettre le MOB d'où il vient......
Trop petite elle n'aura pas assez de puissance, car le MOB exerce une contre force, jusqu'à sa sortie de l'eau et le probleme de la tire en vrac se repose, moins epineuse mais...... Il faut egalement considerer que le mer à cette heure n'est pas un lac et que toute cette manoeuvre demandera un doigté certain du barreur de l'acceleration et du coupage des gaz le MOB en l'air sans compter la recup de l'ancre ...
Considerons que le MOB pèse 120kg tout mouille et equipé avant de le ramener sur le pont il y aura un temps certain ou il faudra que l'ancre tire ce meme poids sur le galhauban, compte tenu de l'etat de la mer, du roulis, etc.... Pas evident pour tous les bateaux de pouvoir supporter de surpoids, meme si une claque de vent peut surpasser cette force, le bateau salue et accompagne alors que là pas possible pendant de longues minutes .... Et je ne parle pas d'une ancre , qui pour faire revenir le MOB le long du bord doit avoir une puissance minimum du double de la puissance negative du MOB dans l'eau, puissance diminuant quand ce dernier est hors de l'eau. L'ensemble peut etre modulé par la vitesse du bateau, vitesse qui travaille quand meme au carré, donc importante mais dans une mer formée.... Bref à mon avis le systeme est theoriquement interessant mais difficile à mettre en pratique, ce que montre les calculs de resistance à l'eau
Il y a toujours la possibilite de moduler la surface comme le propose "tournesol" mais je ne vois pas trop le mode de fonctionnement. Ce serait une solution à beaucoup d'inconvenients soulevés . Une autre serait de mettre à l'eau en meme temps que l'ancre, un filin de retournement de cette derniere ...encore que ça fait beaucoup de ficelles sur un pont agité .... Ce n'etait que pour faire avancer le schmilblic vers des solutions à trouver....
Les conditions météo lors de la chute du MOB sont déterminantes pour envisager de mettre en oeuvre une technique de récupération du dit MOB compte-tenu de la composition de l'équipage valide présent à bord et du lieu d'occurence de la chute. Il peut se faire, malchance extrême, qu'on doivent sauver le bateau et son équipage restant. Une chose est sûre, il faut anticiper ce genre d'évènement et bâtir une technique de référence. Le Mob est conscient ou non, il peut aider à sa récupération ou non. Deux cas à prévoir, deux techniques forcément bien différentes à mettre au point. Sur Igloo avec sa jupe basse et généreuse déjà équipée d'une remontée électrique radio commandée puissante servant à pouvoir stocker une annexe semi-rigide et son moteur sur le portique, je pense être un privilégier et espère pouvoir remonter seul un (plutôt une!) Mob dans de bonnes conditions. Par contre dans le vrai gros temps, je crains que cette jupe soit une zone de gros danger en plus des difficultés liées au gros temps. En grande traversée, mon annexe est toujours stockée sur la plage avant sinon je suis préparé à remettre à l'eau mon annexe pour dégager la jupe, en remorque ou même carrément larguée devant l'urgence. Reste à concevoir "l'amarrage" avant "grutage" . Le harnais devrait suffire me semble-il, car si la météo est mauvaise il sera porté et en cas de beau temps, le problème ne se pose pas vraiment. Igloo pas si tranquille
Le harnais (ou gilet avec harnais intégré comme ceux que j'ai) est à mon avis un bon moyen permettant une remontée par "grutage" avec une drisse et un winch. Mais le mieux étant de tout mettre en oeuvre pour ne pas tomber à l'eau (enfoncement de porte ouverte !): double longe très courte.
Certains pilotes automatiques ont une radio commande qui se porte autour du cou et dont une fonction est MOB automatique.Cette fonction activée, il s'établit un dialogue entre centrale et radio-commanden qui, si elle est interrompue, déclenche d'abord une alarme sonore puis si le dialogue n'est pas revenu, déclenche un ordre donné au pilote, ordre qui dépend du mode de fonctionnement du pilote, compas ou vent, au moment de l'interruption de dialogue. Indispensable dès que l'homme de quart est seul sur le pont et encore plus en navigation en solitaire. Plus rapide est la réaction de stopper le bateau et de garder un oeil sur le MOB, plus "facile" sera la récupération. Igloo chanceux