Nos dernières expériences de mouillage

[Koala]

Comme le salon nautique approche, beaucoup d'entre nous, qui ne veulent pas changer de bateau, vont tourner dans les allées des équipements.

Par ailleurs, du fait aussi que les conditions climatiques deviennent plus dures...nombreux coups de vent au mouillage l'été, l'idée de remplacer leurs vieilles CQR ou autre Britany, par un matériel plus performant peut se poser.

Je vous remets donc les tests fait ces dernières années par deux revues nautiques en 2009 et 2012.

Cela pourra aider à choisir une ancre performante en fonction du budget.

http://www.sendspace.com/file/v0ba81

http://www.sendspace.com/file/ediahd

Et quelque soit le choix, ne pas oublier qu'un bateau qui dérape et part à la côte, coûte beaucoup plus cher qu'une ancre de qualité.

Amitiés

[elie]

la meme chose m et arrivée un enf oire ma aracher mon davier  et a fait tomber mon mat  quel bordel sur le pont et pas de temoin hellas 

[captainfree]

 Merci Koala de nous avoir communiqué ces deux bancs d'essai !

[Koala]

Je relance ce sujet, suite à la remarque de Jean-Paul, ci-dessous, sur un autre fil.

Je n'ai pas trouvé de forum concernant les mouillages à éviter voire dangereux suivant les vents. Ca pourrait aider les débutants pour ne pas se mettre en galère et même les anciens... qui n'ont pas forcément expérimenté tous les endroits qu'offrent nos cotes.

On s'est tous fait piégés dans un mouillage lors d'un changement dans les conditions météo. Tranquille au moment du mouillage et l'enfer quelques heures après.
Les données à connaître grâce à la documentation recueillie sont relatives à la tenue des fonds car c'est la seule notion qui ne peut se savoir sans l'expérimentation.
Le reste fait appel au jugement compte tenu de la stabilité de la météo, de l'encombrement du mouillage et de la possibilité constatée de pouvoir sortir du piège en cas de besoin et de nuit qui plus est.
La sécurité, à défaut du confort, est au large sauf très rares exceptions.
Autrement dit si les fonds sont de très bonne tenue et si on peut réduire le fetch (distance sur laquelle le vent lève la mer jusqu'à votre bateau) , le mouillage s'avérera suffisamment sur pour rester même si parfois une veille moteur en marche et embrayé sera nécessaire plutôt que le départ en mer.
Igloo pratiquant

Dans le cas cité, il s'agit de la Cala Culip, qui est parfaite comme mouillage par vent du Sud, mais un vrai piège, comme le dit Igloo, par vent du Nord. On retrouve de telles informations (Méditerranée, Atlantique....) dans beaucoup beaucoup de récits de croisières.

Voir aussi https://www.lebarduport.com/viewtopic.php?t=1290

Amitiés

[FullHaya]

Les derniers échanges sur le post dédié aux nouveautés prochaines du BDP auraient sans doute leur place ici.

[Koala]

Les derniers échanges sur le post dédié aux nouveautés prochaines du BDP auraient sans doute leur place ici.

Tout à fait Bruno.....c'est pour ça que je les y ai copiés.
Mais dans ce fil, il s'agit plutôt d'expériences méditerranéennes....tu n'en aurais pas côté Atlantique, au Glénan, Belle Ile, Noirmoutier, par exemple.... ? où 'espère bien aller mouiller ma Kobra lors de ma première croisière dans ce secteur cet été.

Amitiés

[FullHaya]

Ce n'est pas que je ne veux pas partager mes expériences de mouillage. Mais j'ai peu d'anecdotes à donner.
La raison principale étant que je ne pratique les mouillages que lorsque je sais que je ne me mets pas en danger et que ce sera à priori confortable pour y passer la nuit.
Les nuits où on ne dort pas alors qu'un port abri était à proximité j'évite pour garder le plaisir de continuer à naviguer avec mon épouse.
Mais j'ai quand même quelques petites bricoles à partager.
Une nuit très difficile au mouillage en Corse. Sur un retour vers Macinaggio par l'ouest de l'Île, on avait décidé de visiter le charmant village de Centuri.
Mouillage par 7 m de fond entre l'île de Capense et le village. On est seul. On descend en annexe. On rentre dans le port, quelques pêcheur ravaudent les filets et nous regarde bizarrement. On visite et on fait une rando à terre Quand on revient on constate que le mer s'est levée et que cela rentre dans l'entrée du port. Les pêcheurs sont toujours là et nous dise que la sortie ne va pas être simple. La sortie est épique avec malgré mes précausions avec une annexe qui se remplit à la première vague de moitié dès la passe franchi. Pour remonter à bord par l'arrière du bateau, c'était compliqué sur le voilier de 15 m assez haut de franc bord. Une amie équipière se blesse sur l'échelle dont une vis était saillante. Belle balaffre que son mari medecin soignera. La nuit on était mal protégé malgrés le relief de l'île toute proche. Et le vent + la mer sont restés là toute la nuit. Vers 5h du mat j'ai fini par décider de quitter le mouillage pour rejoindre Macinaggio. Le mouillage tenait mais la vie à bord était pénible et les deux amis un peu terrorisés. De plus une veille permanente était nécessaire. Une fois sorti en mer ils ont été rassuré et on était plus en sécurité.

Il y a quelques années au mouillage à Sauzon à l'entrée de l'avant port sur les bouées en embossage le vent se lève dans la nuit et la mer rentre dans l'axe du mouillage. Devant nous une vedette à moteur prise par l'arrière sur notre bouée avant. Vers 3 h du mat un gros boum sur le bordé babord. L'amarre Avant de la vedette vient de lacher. Pris par l'arrière il a pivoté de 180° et vient de nous rentrer dedans. Un couple et deux enfants dont un ado. Malgré tous leur efforts et les notres le mari ne réussi pas à reprendre la bouée AV. Je lui suggère de lâcher l'arrière et de rentrer dans le port à l'abri pour prendre une bouée. Il n'a pas de problème de tirant d'eau avec sa vedette. C'est ce qu'il fait. Plus de peur que de mal....Sauf que sur l'autre ligne de mouillage à tribord un Garcia de 15 rompt son amarre sur bouée AR et il tourne sur son AV en venant vers nous. L'équipage est aguerri et réussi à se reprendre sur bouée AR. Heureusement car son cul venait pas notre travers central à moins d'un mètre. Au final tout se termine bien.

Une petite avant dernière en Espagne sur le site de Baiona. Je fais un mouillage avec orin. Je suis à la barre et mon épouse largue l'ancre. Je ne fais pas attention au fait que le bateau dérive pendant la manoeuvre vers la bouée d'orin et mon épouse ne voit pas cette même bouée sur l'autre bord. J'enclenche la marche AR pour assurer le mouillage et instantanément un bruit me confirme que je viens de choper un truc dans l'hélice. Je me traite de tous les noms mais c'est fait. Ne reste qu'à plonger pour voir ça. Impossible de sortir tout le bout d'orin (10 mm) Dans l'hélice pas de soucis mais le bout est allé se loger dans l'anode qui comporte sur Volvo un épaulement.
J'ai dû sortir le bateau à Vigo (moins cher) et déposer l'hélice pour sortir le bout. Et dans cette anode j'en ai sorti plus d'un mètre. Je n'aurais jamais cru ça possible. Au passage cela m'a couté un joint spi sur l'embase.
Le lendemain je reviens mouiller devant Baiona plutot stressé le gars. Pour éviter le même problème je propose à ma femme de passer aux commandes moteur et moi je me charge de larguer l'ancre. On choisit notre positionnement, je lui demande de passer en marche AR lente et j'appuie sur le bouton du guideau pour larguer l'ancre. Sauf que je me gourre de bouton et au lieu de descendre j'enclenche la montée alors que l'ancre est en butée. Résultat j'entends un gros crac et c'est le guideau qui part en AV. Une micro seconde aura suffit sachant que le frein était trop serré. Les erreurs sous stress on les cumule et les conséquences sont là. Cette fois on arrête les conneries. Je rentre au port de Baiona (cher) et j'y resterais cette fois 3 jours pour réperer les dégâts. Stat + fabrication d'une pièce ajustée en forme de U qui renforce le maintien du guideau dans la baille à mouillage car 2 boulons de fixation d'origine j'ai trouvé ça juste. En lieu et place des rondelles sous les 2 boulons j'ai aussi posé un plat inox de 40x5 mm qui est bien plus fiable et réparti la charge sur une grande section. Idem sous le cavalier en U formé dans le même plat inox. On apprend toujours de ses erreurs même après 40 ans de pratique.
Depuis je n'utilse pratiquement plus jamais l'orin sur des fonds connus et visibles.

Et pour finir. J'ai aussi connu un mouillage stressant dans le canal de Colindres devant Santona en Espagne. Bien enfermé dans une baie protégée de la mer c'est cette fois le vent force 10 qui restait angoissant. On était de jour, le mouillage de Fullhaya tenait sans soucis mais on a quand même lancé le moteur pour le soulager. Dès que cela s'est calmé un peu avant le nuit on est reparti pour se mettre à l'abri dans le port pratiquement vide de LAREDO.
Voilà quelques petites aventures pour faire plaisir à Koala et participer au post.
Amicalement

[nautile]

Aussi sur ce post: https://www.lebarduport.com/viewtopic.p ... 3&start=20