Les grands navigateurs du forum

[Igloo]

Et si on prenait le sujet de la navigation de plaisance sous un autre angle?
Parmi toutes les activités offertes quelle serait la moins "risquée" ?
Ma réponse est la croisière !
En effet, si on objective l'activité en refusant la peur trop subjective pour se concentrer sur les dangers, on peut les résumer en deux catégories : ceux liés
1- au bateau (état, équipements, taille)
2- à la météo ( vent, état de la mer, saison et zone de navigation)
Pour le point 1- je mentionne la taille car le rapport entre l'état de la mer et la taille du bateau importe. Un "petit bateau" se fera rouler là où un plus grand résistera. Pour le reste c'est évident.
Pour le point 2- en croisière on est sensé de nos jours non seulement ne plus avoir de problème de positionnement mais encore connaître précisément la météo présente et probablement à venir. Il est important de prendre les bonnes décisions en rapport avec son bateau et équipage.
Pour les projets plus ambitieux, je vous conseille avant de vous lancer de consulter les archives météos relatives à votre trajet à la même saison les années précédentes. Ces météos sont celles qui ont vraiment existées . N'oublions pas que les statistiques "lissent" les données. Vous aurez ainsi une bonne idée des risques à courir.
Vraiment je pense que le problème viendra plus du facteur humain que du bateau. Le Fasnet 1979. Tous les bateaux ont survécu même sans équipage. Ça résume bien ma pensée.
Igloo convaincu

[Igloo]

Le facteur humain ?
Déjà dans le choix du bateau, l'appréciation de son état et l'acquisition de l'équipement en général et de sécurité en particulier. Sans parler de l'équipage embarqué.
Mais une fois cet aspect réglé, reste la prise de décision in situ.
Les skippers du VG ont un coach mental juste pour améliorer cette prise de décision qu'elle soit la plus efficace possible malgré fatigue et conditions météorologiques et psychologiques.
Notre plaisancier, livré à lui-même, risque de faire une bêtise par conformisme ou manque d'imagination. Conformisme. Exemple : vouloir rentrer dans CE port pensant qu'il représente la sécurité alors que la prise de risques est maximum à tenter l'entrée.
.......
L'équipage embarqué et sa condition physique. Pendant 20 ans une fois le bateau livré, équipé et essayé, mes clients me disaient: enfin prêts. J'ai toujours ajouté : le bateau oui et vous? J'en ai vu des anges passer.
Igloo poil à gratter

[chacha3]

Pour être capable de choisir un bateau en toute connaissance de cause il faut avoir beaucoup d’expérience.
Pour acquérir de l’expérience il faut naviguer pour connaître les manœuvres la gestion du bateau, l’électronique , la météo et ses propres limites etc.
Il est indispensable de lire pour acquérir les connaissances théoriques qu’on essaiera de mettre en pratique en mer.
Pour ce qui est du bateau, après avoir navigué suffisamment on saura vers quel type de pratique on s’oriente et on pourra rechercher le bateau idéal.
Ça,c’est la théorie.
De nombreux navigateurs s’en sont affranchis sans aucun préjudice.
Le BDA permet de démarrer.
La pratique des forums est enrichissante et presque indispensable.
Amitiés

[olof]

Bonjour à tous,
je ne peux pas dire avoir été un grand navigateur.
Parce qu'il fallait bosser, faire tourner la société que je venais de créer quand j'ai acheté mon premier croiseur habitable.
Ce qui te laissait en gros trois semaines au mois d'Août quand les clients ne pensaient plus qu'à leurs vacances et que tu savais que tu ne verrais personne rentrer dans le bureau. Ce qui limitait quand même les destinations, sachant qu'à l'époque tu avais au moins trois à six jours de Tramontane forte entre la Costa Brava et Frontignan dans ces périodes
J'ai quand même acquis une bonne expérience de nav au large dans le Golfe du Lion par brafougne quand on avait pas le choix et qu'il fallait rentrer.
En même temps, après avoir fait une traversée sur Madère avec des copains et être rentré en avion pendant qu'ils continuaient sur les Antilles, je ne me voyais pas refaire quatre ou cinq semaines à bord en ne voyant que de l'eau, même si à l'arrivée il y avait du poncha ou du ti'punch.
Finalement, je crois que j'aime bien les voiliers et la navigation mais pas forcément les longues traversées. Je préfère utiliser un Boeing 747.8 ou un Airbus A380 qui va me déposer à 15000 kms de chez moi en une nuit de vol, ce qui me laisse ensuite tout le temps de découvrir un pays en louant un bateau sur place, ce que je fais depuis pas mal d'années et que je continuerai à faire tant que le vieillu m'en laissera la possibilité.

[Thélia]

Petite remarque à Koala... où sont les gilets ?

[Koala]

Je ne comprends pas la question !
Les gilets, harnais etc font partie du matériel de sécurité obligatoire à bord ( nombre d'equipage + un), quelle que soit la catégorie de navigation.
Amitiés

[Koala]

Et je rejouterais, en bon lecteur du "Cours des Glénans" que ce matériel doit toujours être rangé à bord au même endroit, afin de ne pas avoir à chercher lorsqu'il faut l'utiliser......ou en cas de contrôle par les autorités.
Amitiés

[olof]

Je pense que Thélia veut certainement dire qu'en nav, l'équipage doit capeler les gilets avant de monter sur le pont.
Ce que j'exige depuis quelques années de mes équipiers, ainsi que le port du harnais avec longe courte la nuit.

[Koala]

Pour continuer sur la sécurité (gilets, harnais, navigation de nuit etc), il y a une rubrique et un fil dédiés:

viewforum.php?f=83

viewtopic.php?t=4944

Amitiés

[Igloo]

Si l'équipage est toujours le même, une bonne idée est d'identifier chaque gilet une fois réglé à la morphologie de chacun.
Igloo précis