Débimètres moteur

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Igloo
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Message par Igloo »

Voici la méthode des pleins successifs qui, comme Mr Jourdin et la prose, a été pratiquée par tous et qui rentre dans les connaissances par expérience. A chaque sortie, on fait le plein et on refait le plein à chaque retour on essayant de tenir pendant la sortie un régime moteur constant et noté.
Très vite on se fait une bonne idée de sa consommation à un régime donné au moins dans des conditions de mer et vent calmes.
Après si on lutte contre des conditions contraires, la vitesse sur l'eau va diminuer et si on a pris note des vitesses atteintes aux calmes, on pourra faire une péréquation approximative pour estimer la consommation à l'heure que l'on subisse la diminution de vitesse puisqu'on mettra plus de temps à parcourir la distance ou que l'on accélère pour garder la même vitesse et donc donner des turs
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Igloo
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Message par Igloo »

Ouf j'ai cru perdre mon message ! Je le continue .... donner des tours et consommer plus par heure.
Erick
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Serendip
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Message par Serendip »

J'ai l'impression d'avoir perdu un message. Je ne m'attendait pas que mon post puisse   faire l'objet d'une discussion d'opportunité, mais voici l'explication. 


Ma demande est basée sur  un vécu pratique. Il y a deux ans j'ai entrepris une traversée de l'Atlantique peu après le passage d'un cyclone sub-tropical nommé Arthur, qui au mépris de toutes règles décida  d'apparaitre en Janvier et de sortir des tropiques. Toujours est-il que ce phénomène pris tout le vent et deux jours après notre départ, je me trouvais dans un pétole qui devait durer 6 jours. Les Gribs me conseillaient d'aller Sud pour retrouver le vent. Pouvais-je faire  ce détour sans compromettre une réserve de fuel  nécessaire pour la marche du bateau. (Pilote feux de route, traceurs de cartes, VHF ....) Me basant sur les courbes  on a pu par approximation ytrouver un régime permettant le meilleur  nombre de Miles par litre de GO. Je me demandais, síl existait un instrument qui pourrait de façon précise surveiller ma consommation, comme c'est le cas de mon auto.
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eric60
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Message par eric60 »

bonsoir Serendip ,

 si je comprends bien ta demande tu veux en fonction de circonstances données , être capable de déterminer ta consommation moyenne ? , pour en déduire ton autonomie  .

Prendre pour référence  nos voitures  et bien sur tentant , mais  c'est  oublier , que nos moteurs de bateaux , ont des années lumières de décalage , d un cote injecteurs pilotes , calculateurs , de l autre pompes et injecteurs mécanique ,rustiques et fiables .

Vouloir installer un système , de debimetre faible et précis  , me semble très très compliqué  ,en particulier sur de si petits débits ,sans parler du cout .

Une idée ? , si tu as la courbe puissance/trmn de ton moteur , tu dois pouvoir déterminer  le régime ou tu as le couple maxi , régime pour le quel tu as une consommation X  , théorique ou vérifier en nav , en te calant sur ce régime de reference ou en principe ton moteur a un bon rendement ,  tu dois pouvoir faire une estimation correcte de ton autonomie , bien sur  a régime constant ta vitesse ne sera pas la même en fonction de l état de la mer ou du poids du bateaux



 

 






 




 
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Serendip
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Message par Serendip »

Merci Eric. 
L'approche que tu décris est semblable à celle que j'avais utilisée et des divers posts, je puis déduire que les d'bimètres actuels ne pourront pas vraiment m'aider en la matière. (en attendant bien sûr que quelqu'un invente un nouveau système. Merci pour ces infos.


Henri
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eric60
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Message par eric60 »

techniquement , c 'est  possible , mais si je me base sur ce que je connais en matière de debimetre ,ultrasons , a aubes ,fils chauds ,c'est pas si simple a installer , a étalonner ,et a maintenir en état de fonctionnement , mais bon c était sur des gros diamètres et en milieu industriel , et il faut un calculateur pour interpréter sans parler du cout .

Je vais passer au salon nautique , je poserais la question , qui sait ?  , il existe peut etre des appareils tout en un ?
 
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Igloo
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Message par Igloo »

Pour répondre à Serendip au sujet de la situation dans laquelle il s'est trouvé encalminé au début de sa traversée de l'Atlantique.
Il nous dit avoir besoin de fuel pour charger ses batteries et continuer à avoir pilote, traceur, VHF (et feux de route) en marche permanente. Il y a là de quoi faire des économies d'énergie qui au moins vont dans le sens de l'économie de fuel.
La VHF en pleine mer ? On peut la couper sans hésitation et ainsi commencer à économiser.
Le traceur 24/24 en pleine mer ? On peut se contenter d'une mise en route ponctuelle à une fréquence pouvant aller de une fois par jour à une fois toutes les heures ou deux ou trois...... surtout si on est en pétole totale avec un bateau quasi immobile. Énergie économisée encore.
Le pilote automatique ? La réponse n'est pas aussi facile. Souvent à toute petite vitesse et houle formée il a bien du mal à se calmer et consomme un maximum pour une distance parcourue bien illusoire.
Ou on décide d'attendre le retour du vent car on n'a pas assez de fuel pour arriver à la destination et on n'a pas besoin du pilote. Economie maximum.
Où on décide de mettre le moteur et on se retrouve dans le sujet du post.
Pour les feux, si on n'est pas en route puisqu'on attend le vent, le simple feu de mouillage à led ou mieux la tradionnelle petite lampe tempête suffit.
Risquer de tomber en panne sèche avec nos habitudes modernes est à prohiber totalement car nous sommes dépendants de la charge des batteries. La solution d'attendre le retour du vent peut paraître folle mais il faut y réfléchir.
La présence de panneaux solaires en suffisance sont la meilleure réponse à ce besoin de charge décarboné.
J'espère que ces quelques lignes vont être prises pour ce qu'elles sont. Le fruit d'une longue expérience en mode croisière d'un passionné du grand large qui a appris à vivre en mer. Rien d'autre.
Erick
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Serendip
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Message par Serendip »

Merci Erick pour ces pensées judicieuses. 


 Mon expérience de la mer m'a appris qu'il y a une grande différence entre les prises de décision en mer et la réflexion qu'on peut s'en faire, par après, dans le confort d'un havre. Les expériences sont diverses et chacun a son point de vue sur le sujet. En général des auteurs expérimentés tels mon ami Jimmy Cornell, conseille d'éviter de rester dans s les zones de calme mais de tenter d'en sortir le plus vite possible. Effectivement un calme prolongé est une véritable épreuve pour le gréement et le reste du bateau; on risque de casser quelque chose. Donc plutôt que d'adopter la solution d'attente dans la houle océane (et en plus l'ouragan Arthur avait levé une mer non négligeable), j'ai préféré aller à l'économie et sortir de ces calmes, tout en ne consommant  pas trop de fuel (certainement pas tout mon fuel ), j'aurais pu me dire que, après tout, il y avait une époque où on naviguait sans radios, sans AIS, sans traceurs de cartes et sortir le sextant (un vrai pas en plastique) de sa boite et les tables qui vont avec. Mais pour moi la voile de traversée océane est un plaisir et non pas une épreuve et  je ferai tout pour maintenir ce plaisir et cette joie. Donc entre faire le bouchon sans consommer d'électricité et ne pas voir les rares bateaux susceptibles de me toucher en barrant jour et nuit et sortir à toute allure de la pétole, quitte à  arriver sans fuel, j'ai choisi le juste milieu, sortir, en consommant le moins possible de fuel, c'est à cet effet que je cherche un débimètre qui me permettrait de rentabiliser une telle décision. Qu' à défaut il existe des solutions alternatives, j'en suis conscient, tout comme je suis conscient de ce que ici, je n'ai trouvé  ici comme seule réponse à ma question, des critiques de l'opportunité de celle-ci, et parfois des doutes sur mes compétences maritimes. Pour ces dernières ce n'est pas grave j'en ai aussi  .


Henri   
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Serendip
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Message par Serendip »

Merci Erick pour ces pensées judicieuses. 


 Mon expérience de la mer m'a appris qu'il y a une grande différence entre les prises de décision en mer et la réflexion qu'on peut s'en faire, par après, dans le confort d'un havre. Les expériences sont diverses et chacun a son point de vue sur le sujet. En général des auteurs expérimentés tels mon ami Jimmy Cornell, conseille d'éviter de rester dans s les zones de calme mais de tenter d'en sortir le plus vite possible. Effectivement un calme prolongé est une véritable épreuve pour le gréement et le reste du bateau; on risque de casser quelque chose. Donc plutôt que d'adopter la solution d'attente dans la houle océane (et en plus l'ouragan Arthur avait levé une mer non négligeable), j'ai préféré aller à l'économie et sortir de ces calmes, tout en ne consommant  pas trop de fuel (certainement pas tout mon fuel ), j'aurais pu me dire que, après tout, il y avait une époque où on naviguait sans radios, sans AIS, sans traceurs de cartes et sortir le sextant (un vrai pas en plastique) de sa boite et les tables qui vont avec. Mais pour moi la voile de traversée océane est un plaisir et non pas une épreuve et  je ferai tout pour maintenir ce plaisir et cette joie. Donc entre faire le bouchon sans consommer d'électricité et ne pas voir les rares bateaux susceptibles de me toucher en barrant jour et nuit et sortir à toute allure de la pétole, quitte à  arriver sans fuel, j'ai choisi le juste milieu, sortir, en consommant le moins possible de fuel, c'est à cet effet que je cherche un débimètre qui me permettrait de rentabiliser une telle décision. Qu' à défaut il existe des solutions alternatives, j'en suis conscient, tout comme je suis conscient de ce que ici, je n'ai trouvé  ici comme seule réponse à ma question, des critiques de l'opportunité de celle-ci, et parfois des doutes sur mes compétences maritimes. Pour ces dernières ce n'est pas grave j'en ai aussi  .


Henri   
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Igloo
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Message par Igloo »

Serendip
Puisque tu cites Jimmy Cornell, sache nous avons fait notre TDM à la même époque et donc que notre amitié remonte à 1976, date de notre première rencontre aux Canaries. No more comment.
Tu as tout à fait raison lorsque tu dis qu'il fut un temps où le doigt mouillé était le principal outil de la navigation et de dire que maintenant il faut profiter de ce qu'offre la modernité, et moi le premier.
Mais d'ouvrir une fenêtre sur une autre manière de voir la mer, c'est le sujet de prédilection de Jimmy. Nous en discutons souvent ensemble car nous regrettons que cette facilité offerte risque d'éloigner du bon sens marin.
Je ne prendrais qu'un exemple. Il ne compte plus les auditeurs qui viennent lui avouer que sans le GPS, ils n'ambitionneraient la grande croisière. Le fait de ne plus être impliqué directement dans la position de son bateau, a quelque part déresponsabilisé l'equipage qui a transféré cette responsabilité au GPS. Il sera difficile à l'équipage de gérer la panne de GPS tant techniquement (l'apprentissage du sextant) que mentalement devant cette nouvelle situation. Qu'on se comprenne bien. Cet exemple ne me sert qu'à essayer de faire passer ce que je veux dire. Loin de moi de dire qu'on peut aujourd'hui ne plus avoir à bord un GPS qui marche vu le prix actuel d'un GPS de base.
La gestion du niveau de fuel, comme tu le dis, est un compromis et à chacun son choix qu'il devra assumer. Personnellement, en l'absence de risque à attendre, j' ai eu tendance à choisir l'attente. Mentalement j'y suis préparé (la cambuse est toujours pleine) et qui me dit que je n'aurai pas à subir une autre zone de pétole avant d'être à destination. Si j'ai bien assez de fuel pour assumer : moteur tout de suite.
Comme chacun a pu le remarquer la capacité des réservoirs s'est considérablement accrue et beaucoup devant une longue traversée embarque en pontet des jerricans au cas où : c'est la seule parade possible sauf à accepter et pouvoir attendre.
Autrement dit, soit j'ai l'autonomie suffisante pour assurer l'arrivée à destination et j'utilise le moteur à l'économie, soit pas et je gère la consommation au strict minimum et j'attends, soit la sécurité du bateau et de son équipage est en jeu et je quitte la zone dans les meilleurs délais vers une zone plus sécure. C'est un cas de force majeure !
Ça ne concerne que moi et j'ai le sentiment qu'il faut que se soit dit. 10 traversées de l'Atlantique et maintenant 600 litres de fuel en capacité potentielle en réservoirs. CQFD ! (cad plus de 1500 nm d'autonomie à 5 nd et moins de 2l/h)
Erick
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