La voile en solitaire, en mer et au port

[Nexus.6]

Merci pour ces retours d'éxpérience.


En port... un propulseur d'étrave doit aider un peu?   (je suis même pas sur qu'ils en parlent dans le bouquin des Glénans que je lis, ca doit frôler l'hérésie)


Et en haute mer, naviguer seul, cela donne quoi? Faut s'habituer à dormir par cycle de 20mn pour vérifier que tout va bien (météo, bateau, environnement...)..? Comment font ceux qui traversent l'Atlantique seuls?


En fait, je me demande quelles sont les situations possibles qui vont faire que seul on sera forcément dépassé? Tempête? Longue traversée et fatigue? Manœuvre de voiles? On joue du Spi seul? Faire la cuisine par gros temps en tenant la barre?


Ou alors c'est une question d'équipement indispensable (auto-pilote, radar avec alarme, récepteur météo, guronzan et réveil matin...)


Bon, je demande pas cela car je suis asocial et que le confinement n'a pas arrangé mon cas. Quoique.

[nautile]

Pour répondre un peu à tes questions:
Propulseur: oui ca aide mais en dessous de 38 / 40 pieds on s'en sort très bien sans
Dormir par cycle de 20mn: oui ou non cela dépend de ton équipement, de ta zone de navigation (présence ou pas d'autres bateaux ou dangers)
Se sentir dépasser: Difficile de répondre pour toit tellement de facteurs sont en cause: expérience/ mental / état de la mer/ état physique / capacités du bateau ...
Equipement: complètement lié à ton programme

Je t'apporte peu de réponses concrètes tellement les sujets que tu lances sont vastes. Je pense que ces réponses tu les trouveras presque tout seul en débutant par de petites sorties pour acquérir ta propre expérience. Petit à petit tu iras plus loin, plus longtemps avec plus de vent ...
En conclusion navigue et navigue.

[Captain Cool]

sur un port, un petit port, il y a beau de bonne volontés très compétentes, qui peuvent expliquer qui seront heureuse de transmettre leur connaissances,  comment utiliser le couple de l’hélice, comment se servir du vent , du courant pour manœuvrer, pas forcement au port, mais le long d'un mole, d'un coffre, ou de tout ce qu'on trouve, et puis c'est l'occasion d'apprendre avec les anciens des traditions, celle du salut des autres, celle des pavillons. la science infuse n'existe pas, et il n'existe rien de mieux que le transfert de la connaissance. je suis le premier a venir aider quant un moteur a des soucis, a proposer mes compétences aux autre et surtout les valoriser pour qu'ils prennent confiance, tout en restant humble face a la mer qui gagne toujours.


j'ai appris comme ça, (le permis, les stages de voiles apportent juste les bases que nous devons développer, ) un patron de pèche est venu a bord me montrer de quoi mon premier bateau etait capable, et durant un apres midi, il m'expliquait, j'appliquais, et puis en devenant pro, je faisais visiter les grottes de morgat avec les rosmeurs de 10 m et des passagers dans des tunnels avec la houle, les courant et le vent. de la, on peut tout faire avec un bateau . bon sang, j'avais oublié, c'est une regardant mon fascicule que ces souvenirs me sont revenus. 

[Nexus.6]

Merci pour ces retours d'éxpérience.


En port... un propulseur d'étrave doit aider un peu?   (je suis même pas sur qu'ils en parlent dans le bouquin des Glénans que je lis, ca doit frôler l'hérésie)


Et en haute mer, naviguer seul, cela donne quoi? Faut s'habituer à dormir par cycle de 20mn pour vérifier que tout va bien (météo, bateau, environnement...)..? Comment font ceux qui traversent l'Atlantique seuls?


En fait, je me demande quelles sont les situations possibles qui vont faire que seul on sera forcément dépassé? Tempête? Longue traversée et fatigue? Manœuvre de voiles? On joue du Spi seul? Faire la cuisine par gros temps en tenant la barre?


Ou alors c'est une question d'équipement indispensable (auto-pilote, radar avec alarme, récepteur météo, guronzan et réveil matin...)


Bon, je demande pas cela car je suis asocial et que le confinement n'a pas arrangé mon cas. Quoique.

[Captain Cool]

sur un port, un petit port, il y a beau de bonne volontés très compétentes, qui peuvent expliquer qui seront heureuse de transmettre leur connaissances,  comment utiliser le couple de l’hélice, comment se servir du vent , du courant pour manœuvrer, pas forcement au port, mais le long d'un mole, d'un coffre, ou de tout ce qu'on trouve, et puis c'est l'occasion d'apprendre avec les anciens des traditions, celle du salut des autres, celle des pavillons. la science infuse n'existe pas, et il n'existe rien de mieux que le transfert de la connaissance. je suis le premier a venir aider quant un moteur a des soucis, a proposer mes compétences aux autre et surtout les valoriser pour qu'ils prennent confiance, tout en restant humble face a la mer qui gagne toujours.


j'ai appris comme ça, (le permis, les stages de voiles apportent juste les bases que nous devons développer, ) un patron de pèche est venu a bord me montrer de quoi mon premier bateau etait capable, et durant un apres midi, il m'expliquait, j'appliquais, et puis en devenant pro, je faisais visiter les grottes de morgat avec les rosmeurs de 10 m et des passagers dans des tunnels avec la houle, les courant et le vent. de la, on peut tout faire avec un bateau . bon sang, j'avais oublié, c'est une regardant mon fascicule que ces souvenirs me sont revenus.