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- dalchmad
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- Bushi
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4 fois la peine
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Après avoir attendu la météo favorable enfin arrivée, une dépression remontant des iles Shetland vers la Mer de Barents en poussant l'anticyclone devant elle.
Situation rêvée. On part, direct vers le Spitsberg à 1060 nm au nord, 3 personnes à bord, 15 nd d'ouest, sous spi.
Très rapidement, la brise fraîchit et passe NW. Adieu spi, portant et mer douce, bonjour le près bâbord amure. L'anticyclone fait la tête et refuse de bouger.
Curieusement après 48h du départ, on entre dans la haute pression et le vent s'arrête brusquement. Moteur et brouillard. 12h plus tard on retouche de la brise qui monte vite 25/30 nd, au près mais tribord amure cette fois.
On arrive au Spitsberg après presque 9 jours de traversée au près le principal du temps.
Jamais vous ne pourrez vivre cet instant de bonheur absolu qui nous a envahi lorsque la pioche est tombée et que le bateau s'est enfin calmé. Sauf s'il vous ait arrivé le même type de mésaventure!
En fait le vrai coté sportif était de vivre à bord dans ces conditions plus que de manoeuvrer le bateau car rapidement sous yankee, GV à 1 ris et le régulateur d'allure, on s'est contenté d'admirer le spectacle, bien au chaud dans "l'abri bus" qui couvre complètement mon cockpit, chacun son tour.
Igloo
- Tosamdy
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J'avais 17 ans, avec un copain aussi débutant que mois (je venais de commencer la voile depuis 2 ans), j'ai fais une école de croisière.
Sauf que cette école était totalement inconsciente (l'avantage d'être débutant, c'est que l'ont ne s'en rend pas compte )
C'était sur un Selection très très fatigué.
Nous n'étions que 3 élevés (le 3éme était encore plus débutant que nous) et le skipper, donc que 4 pour un bateau de course de 11m .
Nous somme parti du Havre en direction de l'ile de Wight.
Au début 3 heures au moteur, car pas de vent, puis d'un coup, une barre de nuages noir (ma vraiment un trait, je n'ai jamais revus la même chose), et là, nous avons envoyé les voiles, réduit les voiles, avons passé le rail des cargos avec la GV sous 3 ris, et un foc, le pire, c'est que le skipper dormait dans la cabine au passage du rail...).
Bien sur a l'époque, pas de GPS, mais le Decca qui ne marchait pas sous orages
Au final, nous somme bien arrive de l'autre côté, mais avec 3 voiles de déchiré, les parents paniqué, car au Havre, plusieurs bateaux a terre étaient tombés
Mais j'ai beaucoup appris
Et le retour, nous avons fait plus de 10 heurs sous spi
Je garde aussi un super souvenir du selection avec ces 2 descentes
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Sans avoir besoin d'aller très loin, la rade de Marseille par gros mistral et que pour faire comme les meilleurs on envoie le spi. J'ai souvenir de bien belles figures pas toutes terminées avec panache, les pieds dans l'eau au milieu du cockpit accroché aux filières !
Igloo
- Thélia
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Re: VOS NAVIGATIONS SPORTIVES
ma navigation sportive... pour l'instant
- Koala
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Re: VOS NAVIGATIONS SPORTIVES
Et bien voilà un souvenir d'un épisode "sportif", une nuit lors de notre toute première croisière en Août 1976, avec l'Edel V, Koala 1er.
Il est 18 heures, lorsque nous quittons Cadauès. L'appareillage a lieu sous grand-voile et génois par petite brise du Sud-Est. Nous sortons de la baie au plus près, puis nous nous dirigeons vers Port Lligat. Mais le ciel se couvre de nouveau aussi je préfère ne pas nous arrêter à Port Lligat et continuer sur Port Vendres. Inutile de risquer un coup de vent au sud du cap Creus.
KOALA se retrouve bientôt au grand largue, Dominique tangonne le génois sous le vent et reste dans le cockpit, tandis que les enfants, fatigués de la journée, se reposent dans leur couchette. A 19 heures 30, nous sommes par le travers du cap Creus ; le ciel s'est sérieusement couvert, le vent a fraîchi et les vagues commencent à se former. Cap maintenant sur Port Vendres, nous sommes plein vent arrière. Le bateau se mène sans aucune difficulté, mais cependant nous détangonnons le génois et le remplaçons par le foc. Vu l'aspect du ciel et de la mer, je préfère avoir des voiles plus petites et pas de tangon, celui-ci empêchant les manœuvres rapides.
A 20 heures 30, il n'y a plus un souffle, puis soudain, le vent rentre de nouveau du Sud Ouest en fraîchissant rapidement. Bien amarré avec mon harnais, je vais installer les feux de route dans le balcon, pendant que Dominique barre. De retour dans le cockpit, je reprends la barre et fait route directement sur le cap Béar dont nous distinguons les lueurs du phare.
21 heures 30, Dominique dans la cabine fait manger les enfants ; dehors le vent continue à monter, la nuit est très noire et il y a de nombreux éclairs. Nous passons la frontière vers 22 heures, poussés par le souffle, de plus en plus musclé, du père Eole. KOALA part au surf sur les vagues en laissant derrière lui un sillage phosphorescent.
Pendant que Dominique couche les mousses, le vent monte encore. De l'intérieur, on entend un grondement sourd chaque fois que le bateau démarre sur les vagues. "Tu sais Maman, j'ai quand même un peu peur" déclare Emmanuel à sa mère, elle-même pas très rassurée. Elle a raison car maintenant, même à l'allure du largue, j'ai du mal à tenir le bateau avec la grand-voile haute, il faut prendre un ris. Les éclairs et les coups de tonnerre sont de plus en plus fréquents, mais heureusement, il ne pleut pas.
Dominique, pas fière du tout, vient prendre la barre pendant que je vais au pied du mât prendre mon ris. Mais elle ne peut pas garder l'allure et KOALA part au lof en prenant un bon coup de gîte, suivi d'un bon coup de gueule du capitaine, cramponné aux haubans. Le bateau de nouveau, et non sans, mal stabilisé, je peux prendre mon ris en restant à bord. Aussitôt KOALA devient beaucoup plus sage; les surfs sont moins nombreux, ma femme se rassure et les enfants s'endorment.
Nous sommes maintenant en face de Banyuls et passons le cap Béar un peu plus tard. Masqué par la falaise, le vent est beaucoup plus faible et variable, nous obligeant à louvoyer. A 22 heures 30 nous rentrons dans Port Vendres, sous le regard certainement étonné, des pêcheurs se trouvant sur la digue. Nous tirons des bords jusqu'aux appontements et à minuit nous sommes amarrés, satisfaits de cette étape de 21 milles.
Le vent est maintenant très fort et siffle dans les haubans. "On est bien au port, n'est-ce pas capitaine !" Avant de me coucher, je rentre le pavillon Espagnol, toujours frappé dans la barre de flèche tribord et envoie le pavillon jaune demandant libre pratique. Ce devoir accompli, nous partons dans les bras de Morphée.
Amitiés
Il est 18 heures, lorsque nous quittons Cadauès. L'appareillage a lieu sous grand-voile et génois par petite brise du Sud-Est. Nous sortons de la baie au plus près, puis nous nous dirigeons vers Port Lligat. Mais le ciel se couvre de nouveau aussi je préfère ne pas nous arrêter à Port Lligat et continuer sur Port Vendres. Inutile de risquer un coup de vent au sud du cap Creus.
KOALA se retrouve bientôt au grand largue, Dominique tangonne le génois sous le vent et reste dans le cockpit, tandis que les enfants, fatigués de la journée, se reposent dans leur couchette. A 19 heures 30, nous sommes par le travers du cap Creus ; le ciel s'est sérieusement couvert, le vent a fraîchi et les vagues commencent à se former. Cap maintenant sur Port Vendres, nous sommes plein vent arrière. Le bateau se mène sans aucune difficulté, mais cependant nous détangonnons le génois et le remplaçons par le foc. Vu l'aspect du ciel et de la mer, je préfère avoir des voiles plus petites et pas de tangon, celui-ci empêchant les manœuvres rapides.
A 20 heures 30, il n'y a plus un souffle, puis soudain, le vent rentre de nouveau du Sud Ouest en fraîchissant rapidement. Bien amarré avec mon harnais, je vais installer les feux de route dans le balcon, pendant que Dominique barre. De retour dans le cockpit, je reprends la barre et fait route directement sur le cap Béar dont nous distinguons les lueurs du phare.
21 heures 30, Dominique dans la cabine fait manger les enfants ; dehors le vent continue à monter, la nuit est très noire et il y a de nombreux éclairs. Nous passons la frontière vers 22 heures, poussés par le souffle, de plus en plus musclé, du père Eole. KOALA part au surf sur les vagues en laissant derrière lui un sillage phosphorescent.
Pendant que Dominique couche les mousses, le vent monte encore. De l'intérieur, on entend un grondement sourd chaque fois que le bateau démarre sur les vagues. "Tu sais Maman, j'ai quand même un peu peur" déclare Emmanuel à sa mère, elle-même pas très rassurée. Elle a raison car maintenant, même à l'allure du largue, j'ai du mal à tenir le bateau avec la grand-voile haute, il faut prendre un ris. Les éclairs et les coups de tonnerre sont de plus en plus fréquents, mais heureusement, il ne pleut pas.
Dominique, pas fière du tout, vient prendre la barre pendant que je vais au pied du mât prendre mon ris. Mais elle ne peut pas garder l'allure et KOALA part au lof en prenant un bon coup de gîte, suivi d'un bon coup de gueule du capitaine, cramponné aux haubans. Le bateau de nouveau, et non sans, mal stabilisé, je peux prendre mon ris en restant à bord. Aussitôt KOALA devient beaucoup plus sage; les surfs sont moins nombreux, ma femme se rassure et les enfants s'endorment.
Nous sommes maintenant en face de Banyuls et passons le cap Béar un peu plus tard. Masqué par la falaise, le vent est beaucoup plus faible et variable, nous obligeant à louvoyer. A 22 heures 30 nous rentrons dans Port Vendres, sous le regard certainement étonné, des pêcheurs se trouvant sur la digue. Nous tirons des bords jusqu'aux appontements et à minuit nous sommes amarrés, satisfaits de cette étape de 21 milles.
Le vent est maintenant très fort et siffle dans les haubans. "On est bien au port, n'est-ce pas capitaine !" Avant de me coucher, je rentre le pavillon Espagnol, toujours frappé dans la barre de flèche tribord et envoie le pavillon jaune demandant libre pratique. Ce devoir accompli, nous partons dans les bras de Morphée.
Amitiés