longjohn57 a écrit: | Attention quand même S'il est très compliqué d'immatriculer un fluvial en maritime c'est qu'il y a des raisons techniques notamment de construction Certaines vedettes acier notamment hollandaises ne sont pas conçues pour la mer en terme de structure ,stabilité, sécurité.
Il y a quelques années j'en ai expertisee une de 12 m qui n'avait pas de vanne sur les prises d'eau mais dont les tuyaux aciers arrivaient 10 CMS au-dessus de la ligne de flottaison.
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longjohn57Le monde du nautisme réserve bien des surprises. tu en cites un exemple mais je suis certain que tu pourrais en faire un livre.
On peut voir des bateau qui sont modifiés en dépit du bon sens et sans la moindre logique les transformations de bateau IB en HB, le rajout de cabines, des systèmes électriques sans protection, des passe-coques sans vannes et sans col de cygnes...
il faut ajouter les modification liées à la modernisation, pour tous les bateaux, il existe aujourd'hui des accessoires qui n'existaient pas, ou qui étaient hors de prix. On a donc tendance a ceder a la facilité en ajoutant un convertisseur sur une ligne électrique sans protection et sans vérifier le calibrage du câble électrique, souvent sur nos bateaux, nous avons du 4² pour alimenter le tableau électrique qui offrait le service minimum. puis une répartition en 2.5² quant ce n'est pas du 1.5². malheureusement ces câbles sont déjà fatigués, les gaines sont cassantes (surtout sur le période des années 90 où les gaines devaient etre biodégradables et contenaient de la fécule. si l'idée semblait séduisante, le résultat montre que c'était une fausse bonne idée, les gaines ne sont plus étanches et le cuivre (quant ce n'est pas un alliage a base de cuivre) s'oxyde, on a un indice très simple a regarder, si la partie dénudée du + (plus) est brun foncé, et que le - (moins) est vert, c'est tout le câble qui est a changé, l'oxydation créée une résistance qui va faire chauffer le câble a un ampérage bien inferieur a celui qu'il est censé encaisser. la tension en bout de câble chute et le I=P/U est donc diffèrent a la batterie, et en bout de câble, ça explique des appareils qui ne fonctionnent pas, ou pire des odeurs de plastique bruler quant ce ne sont pas les appareils qui ne supportent pas et crament.
Si la coque d'un bateau, son accastillage est tout ce qui est visible est important, c'est ce qui ne l'est pas qui requière le plus d'attention. la structure l'intérieur de la coqu, les réparations, des chocs qui ne sont pas réparés et laissent l'eau entrer par capillarité, l'étanchéité du montage de l'accastillage qui peut laisser entrer de l'eau dans les parties renforcées avec du CP marine et sans que se soit visible les renforts sont pourris, le tableau arrière avec les sondes quant elles y sont doivent etre vérifiés avec précaution, car au fil des années il y a put y avoir des changements le circuit électrique, la plomberie, l'hydraulique ou les câbles, les moteurs et la cohérence des horametres avec l'état visuel des moteurs (propreté, peinture, traces de fuites huile, eau, et trace de suies d'échappement dans la cale, la direction, un indice d'entretien sont également les anodes. et l'état du poste de pilotage, si un horametre indique 200 heures et que la barre a des traces d'usures, que la commande morse semble patinée ce n'est pas normal, il faut faire d'autant plus attention. attention aussi au multimoteurs qui ont des heures d'utilisations différents, un moteur qui présente une grosse différence avec l'autre indique un gros soucis qui n'a pas été réglé, ou trop tardivement, c'est un signe d'entretien mal réalisé, le propriétaire préférait naviguer sur 1 seul moteur et toujours le même délaissant un moteur en panne. des lors soit il faut faire baisser drastiquement le prix (ce que souvent il est enclin faute de budget, ça peut etre une très bonne affaire si on a des connaissances, ou qu'on est bricoleur. )
Attention quant même a une chose, sur les rivières, les places a sec sont rares, et il faut une grosse grue souvent la faire venir et le prix est élevé pour le sortir de l'eau, le transporter souvent dans son jardin (c'est la solutions la moins onéreuse, sans quoi un port a sec est hors de prix avec des couts journaliers prohibitifs ) on a le bateau encombrant, mais a disposition avec du courant pour les outils, de l'eau le nettoyer, refaire la peinture, pour le vérifier et modifier dans les règles de l'art ce qui est difficile sur un quai de carénage.
Et avant d'acheter un bateau, il faut faire un essais, c'est très important pour chercher les bruits, les vibrations et l'état de l'électronique embarqué, on ne peut pas toujours suivant la taille du bateau le vérifier au sec, et sur l'eau, |