A lire vos commentaires, j'ai bien l'impression que cet appareil ne sert pas à grand chose tellement il donne des résultats variables suivant l'usage qu'on en fait !!! Une solution telle que celle du mètre pliant recommandée par Selden n'est-elle pas plus simple ? On la trouve décrite ici à partir de la page 28 https://bateau-expertise.com//downloads/Greement reglages.pdf
A lire vos commentaires, j'ai bien l'impression que cet appareil ne sert pas à grand chose tellement il donne des résultats variables suivant l'usage qu'on en fait !!! Une solution telle que celle du mètre pliant recommandée par Selden n'est-elle pas plus simple ? On la trouve décrite ici à partir de la page 28 https://bateau-expertise.com//downloads/Greement reglages.pdf
patrice un petite question un peu hors sujet mais pas trop
je vois que tu exploite ton fantasia au maximum , bout dehors ect ... il t'arrive de jouer sur la tension de ton patara selon ta voile d'avant ou condition météo ou de l'allure ? sur le mien je ni toucher jamais
patrice un petite question un peu hors sujet mais pas trop
je vois que tu exploite ton fantasia au maximum , bout dehors ect ... il t'arrive de jouer sur la tension de ton patara selon ta voile d'avant ou condition météo ou de l'allure ? sur le mien je ni toucher jamais
La solution de Selden n'est que pour contrôler la tension des câbles pour éviter d'aller trop près de la charge de rupture du câble. Le tensiomètre sert à régler la tension des haubans pour obtenir le réglage optimal en fonction de la force du vent du moment de la régate. Le constructeur établit une table de tensions et l'équipage règle la tension en fonction de ces recommandations avant chaque régate ! Réservé aux bateaux de régate. Nous autres croiseurs, une fois le mât réglé, on ne touche (très éventuellement souvent) qu'au pataras et son fameux ridoir. Pour répondre à Bushi, sur un bateau de croisière en fibre de verre, il est mauvais de laisser la coque sous la tension d'un pataras en permanence. Donc on détend lorsque le bateau est au repos. Maintenant en navigation, au près l'étai devrait être le plus rigide possible pour optimiser le rendement de la voile d'avant. Donc on reprend le pataras. L'enrouleur vous en remerciera certainement si vous enroulez dans la brise. Le mât prend un peut de cintre et donne une forme favorable à la GV. Généralement, on se contente de ça sur un bateau de croisière sauf à détendre un peu aux allures portantes pour certains. Avant de détendre plus, bateau au repos. Sur un bateau métallique, on a moins besoin de soulager le pataras au repos sauf que ça ne fait pas de mal! Qui dit réglage de tension, dit dégoupillage du ridoir qui donc a des goupilles rapides type goupilles Velcro ou autres. Igloo
Je suis bien d'accord que sur nos croiseurs le réglage du mât ne se modifie pas souvent une fois optimisé. De même je confirme ne régler le gréement qu'au travers du pataras pendant mes navigations. Ces réglages de pataras sont identiques à ceux rappelés par Igloo. La seule différence pour mon usage est que le réglage se fait à l'aide d'un palan 6 brins textiles. Il est repris sur 3 autres câbles et poulies de sections différentes pour compléter la démultiplication d'effort. C'est un réglage plus rapide, puissant et efficace si on le compare au traditionnel vérin à vis. Le vérin hydraulique de pataras je ne connais pas. Mais j'imagine que c'est réservé aux unités plus grandes que mon bateau. S'agissant du réglage de mature avant chaque régate voir même en cours de régate, j'ai connu ça en dériveur sur mon 505. Je n'imaginais pas vraiment que sur les bateaux de course/croisière on en était là. Sur les Imoca ou autres multicoques de course, on voit bien que les mats sont réglables. Mais reprendre son gréement pour une régate locale entre 3 bouées. Oui sans doute pour les puristes. Mais est-ce là la clef pour gagner ??? Une manoeuvre ratée, une erreur tactique en partant sur le mauvais bord, une mauvaise lecture du plan d'eau etc... auront sans doute plus d'impact sur le résultat. Mais il y a longtemps que je ne pratique plus la régate en croiseur côtier alors les choses ont pu évoluer. Je me contente juste de jouer avec les autres du plan d'eau pendant mes ballades. C'est bien assez et en général cela ne se passe pas trop mal pour Fullhaya. Comme quoi le virus est un ADN dont on se sépare pas facilement.
Le monde de la régate est impitoyable ! le réglage du mât c'est juste pour se donner le maximum de "chance" d'être performant. Il reste à être performant des premières manoeuvres du départ (craintif s'abstenir) au passage de la ligne finale, performant en maniement des voiles, en tactique, ..... Même la composition de l'équipage peut varier en fonction de la météo attendue pour gérer les poids embarqués! La connaissance du plan d'eau est primordiale et donne toujours un avantage aux locaux. Le bateau sera complètement vidé avant de quitter le port pour ne garder que le strictement règlementaire. On se change avant départ et on débarque tous les sacs! Même la bouteille de gaz au profit de thermos d'eau chaude pour le café. Et que dire du rating et des différents système de jauge. Certain n'hésite pas à ne courir que dans la jauge qui leur est favorable voire à refaire jauger leur bateau par tel ou tel jaugeur qui est supposé être plus "accommodant". Certains bateaux sont plus sévèrement jaugés que d'autre en fonction de leur origine "étrangère", va-t-on jusqu'à dire. Après chaque bateau a sa "philosophie", du super compétiteur habitué aux podiums, au "coubertiniste" heureux d'être sur l'eau et d'essyer de faire au mieux avec ce qu'il a, fier de sa devise: "on fera mieux la prochaine fois". Excellente école de voile en tout cas. Igloo
On sera éloigné du sujet de base mais je ne résiste pas à répondre. La régate, surement une très bonne école pour la performance. Si je devais m'y remettre un jour ce serait en monotypie pure et dure. Hormis la préparation de carène et d'appendices qui seront peut-être plus soignés chez l'un que chez l'autre, c'est là qu'on juge vraiment la valeur des équipages. La VOR en est un bon exemple.
Pourquoi j'ai quitté le monde de la régate alors que mon épouse me dit sans arrêt que c'est ce que j'aime : la confrontation pour le meilleur. 1 - Je n'ai pas le bateau pour 2 - Je détestais l'ambiance qui régnait là ou j'ai pratiqué. 3 - Pour gagner dans les courses Open c'est souvent l'obligation d'une chasse perpétuelle à l'armement quand ce n'est pas au remplacement du bateau tous les 2 ans 4- Des équipages qui cherchent à naviguer sur le meilleur bateau et qui te fuiront si un petit copain qui a le bateau qui gagne les débauche. Vraiment pas ma conception des rapports humain que je cherche. 5 - C'est toujours le propriétaire qui paie TOUT (et encore quand il ne paie pas les équipiers) Il faut un sacré budget si on vise la victoire. Ou un bon sponsor