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Pour rebondir sur le fil de Le peckeu et les silures en Loire, je découvre aujourd'hui, après une promenade sur les quais, que (comme Champignac qui a son feu rouge) Orléans a son hydrolienne.
Cela faisait plusieurs mois que je voyais cet engin, à quelque centaines de mètres de chez moi, sans m'imaginer que cela puisse être une production d’électricité.
Avis aux navigateurs dans le secteur. Il me semble que nous en avons un à bord du BDP.
Pour avoir habité et travaillé près de la Loire à Orléans, la loire n'est navigable qu'entre son embouchure à St Nazaire jusqu'à Angers. Au niveau d'orléans, il existait le canal latéral à la Loire qui était utilisé pour le trafic bateau local, mais abandonné aujourd'hui et transformé en lieu de promenade. la seule activité nautique à orléans sont les reproductions des bateaux chalands anciens. En 20 ans je n'ai jamais vu une activité nautique sur ce fleuve dit sauvage
c est bien ce qui me semblait , je connais bien la loire de nantes a angers, apres angers on peu encore y naviguer mais il faut un petit bateau bien motorisé , et surtout ne pas bloquer le trim au cas ou l embase tape le fond .
Pour ma part j utilise un trimatic avec un vieux 25 chevaux et avec l habitude on arrive a lire sur la surface ou il faut passer pour avoir suffisament d eau , mais a certains endroit on peu plus avancer avec moins de 40 cm d eau au beau milieu du fleuve , j ai jamais reussi a passer en amont de gennes , st clement .
Que nenni ! Les bateaux de l'époque étaient adaptés à la faible profondeur de nos régions. Ils étaient tous à fond plat et tiraient 20 à 40 cm. Ils étaient également suffisamment souples pour passer sans problème sur les seuils naturels. Pour assurer cette souplesse , les bateaux étaient construits à l'envers des bateaux marins. On faisait une coque et c'est après la construction de la coque que l'on venait insérer les membrures. J'ai créé, en 1985, la toute première association sur la Loire et j'ai toujours plaisir à voir ce que cela est devenu 30 ans après
A la voile vent arrière pour transporter les vins d'Anjou vers Paris.
Lorsque le vent faisait défaut, les bateaux s’amarraient le long des berges et attendaient de meilleurs conditions. Le vin pouvait se transformer en vinaigre, ou être partiellement consommé par les mariniers, qui le remplaçaient par de l'eau...le coupage était admis.
Voilà un petit document, que j'avais préparé il y a une dizaine d'années, à l'époque de la mise en place d'un projet de "Marine de Loire" avec mes scouts.
exactement..mais c'est un peu plus compliqué que ça. En fait très peu remontaient la Loire. Environ 80 % étaient des sapines (sans voile), elles descendaient la Loire à la bourde et étaient déchirées en arrivant au port. En fait elles ne faisaient qu'un voyage. C'est pourquoi leur construction étaient sommaire et on embarquait alors du braie et du chanvre pour étanchéifier les bateaux en cours de route. Dans ta région, tu peux voir des bâtisses avec des poutres sur lesquelles tu verras des trous de cheville , ce sont souvent des pièces de ces bateaux qui étaient revendues sur place. On en voit beaucoup en Anjou. Seul 10 à 20% des bateaux étaient construits en chêne et équipés de voile pour faire le chemin du retour. Pour la petite histoire, avant l'invasion des normands, les bateaux de Loire ne portaient aucune voile. C'est lors de l'invasion des normands (autrement appelés vikings) que les ligériens ont adopté les voiles qu'ils voyaient sur les drakkars. Gréements et voiles étaient en tout point identiques à ces drakkars