Mon avis pour être aller dans l’eau jouer avec nos survies

Avatar de l’utilisateur
Tosamdy
Membre ACTIF
Messages : 1855
Inscription : ven. 06 nov. 2015, 1:00 am
Zone de Navigation : Atlantique
Port d'attache : La Rochelle et La Palmyre
Nom du bateau : Tosamdy

Mon avis pour être aller dans l’eau jouer avec nos survies

Message par Tosamdy »

Voilà, les rares vidéos que j’ai pu voir sur le net pour monter a bord des survies ou encore plus rare, les retournements de celle ci, c’était toujours des pompiers, sauveteurs ou autres bon sportifs.

Je voulais essayer moi même, quelqu’un de « normal »


Pour le choix des survies, j’ai pris sans me préoccuper des marques, mais en prenant celle que je trouvais a terre la plus facile et la plus dure.


Je l’ai fais au port, donc sans la moindre vague, en combinaison de 7mm (donc, qui aide pas mal a la flottaison et la chaleur), avec des gants néoprène et surtout sans aucun stresse ou urgence a monter a bord




Pour le retournement d’une côtière sans arceaux :


C’est extrêmement dure a retourner, cela demande de gros effort.
Dans un 1er temps je me suis dis que j’allais tenter du côté de la bouteille d’où partait la sangle pour retourner la survie.
Malgré mes gants, la sangle glisse, même en faisans un tour dans la main, la sangle glisse quand même.
Puis, l’échelle n’est pas de ce côté, donc, aucune aide possible avec les pieds.


Au bout de plusieurs efforts sans résultat, je suis allé du côté de l’échelle.


Cette fois, je pouvais monter avec les pieds, mais rien pour les main !
J’ai du me tirer par les trous de la poche a eau (le tissu a tenu bon…).
Après une fois sur la survie, c’est assez facile de la retourner.


Du coup cela prend du temps, si la survie percute retournée et que le bateau coule, je ne sais pas si j’aurais eu le temps de la retourner afin de prendre le couteau pour couper la ligne…


Voici la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=2FHI6f7_85g




Pour monter a bord d’une survie :


J’ai fais le 1er test avec une survie côtière qui n’a qu’une simple sangle pour monter et une sangle dans la survie qui fait le tour des boudins :


Pour les pieds, çà va pas trop mal, mais par contre pour du côté des mains, c’est une horreurs, car, il n’y a aucune bonne prise.
Les pieds passe sous la survie lorsque l’ont pousse dessus, et donc, il faut réussi a trouver la sangle sur le côté du boudin pour se glisser dans la survie…


J’étais en combinaison, donc rien d’épais, mais j’aurai eu une veste de quart ou pire une brassière, je ne pense pas que j’aurais réussi a monter dedans seul


Pour le 2éme tests, je suis monté dans une survies avec une échelle en sangle, mais surtout une autre sorte d’échelle en sangle intérieure.
Là, c’est déjà beaucoup plus facile, car, la hauteur pour les pieds est bonne, mais surtout la prie pour les mains est parfaite.


Mais là encore, je pense qu’avec une veste ou une brassière, j’aurais eu plus de mal.


Puis le dernier test, avec une plate forme et une échelle intérieur :
Là, c’est royale, ont monte sur la survie non collé a elle et avec une grande facilitée. C’est la seule ou je pense qu’avec une brassière, cela reste assez facile.


Voici la vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=I9azeCajfN0




Ma conclusion après ce 1er test a l’eau, c’est que les survies côtière sans arceau et avec le simple barreau pour monter a bord, sont des engins de mort, que je n’arrive pas a comprendre pourquoi les fabricants continu a faire ce type de « survies »


Ils ne vont pas dire que quelques bouts de sangles (pour l’échelle intérieur) coûte si cher, et aussi qu’ils m’explique pourquoi les plate forme ne sont que sur les survies haut de gamme (là encore un boit de toile avec un tube…).


Voici pour moi la survie qui serait déjà plus digne de ce nom :
- Une échelle de 2 barreaux minimum avec une plate forme ou boudin gonflable a l’extérieure (afin de pouvoir monter avec une brassière)
- Une échelle avec 2 ou 3 poignées a l’intérieure pour avoir une bonne prise
- un arceau gonflage, même sur les côtière serait tellement bien pour aider au retournement (pour pas qu’elle fasse ventouse du l’eau lorsqu’elle est retournée)
- Que le couteau soit a l’extérieur sur le bord de l’entré pour qu’il soit accessible même si la survie est retourner pour couper la ligne si le bateau coule et aussi facile a sortir
- Que les valves de surpression soient a porté de main lorsque l’ont est dans la survie pour les boucher (j’ai vu plusieurs survies, ou il faut aller a l’eau pour mettre les bouchons)
- Des dessins, car dans l’eau, c’est pas facile de voir ou se trouve l’échelle, et savoir par ou monté sur la survie retourner pour la redresser, de savoir ou se trouve le couteau, qu’il faut mettre les bouchons aux valves de surpression
- Une autre question que je me suis posé, je n’ai vu aucune survie avec des petites fenêtres sur chaque côtés (des petits morceaux de tissu cristal dans les toiles des tentes. Car il faut ouvrir les tentes pour voir dehors)
Avatar de l’utilisateur
Igloo
Membre ACTIF
Messages : 2601
Inscription : mar. 05 mars 2013, 1:00 am

Mon avis pour être aller dans l’eau jouer avec nos survies

Message par Igloo »

Merci pour ce "cahier des charges" qui devrait être respecté par les fabricants à minima.
Maintenant que peut le plaisancier qui doit choisir sa survie? 
En France, certains pays n'en ont pas, la réglementation exige la présence d'un certain matériel en fonction d'un certain type de navigation et de bateau. Cette exigence est soumise à l'avis d'experts et à la "bonne conscience" des fabricants. 
Deux domaines discutables! Expert en quoi? S'agissant de penser le système de mouillage sur un bateau de croisière hauturière, un chantier m'a opposé l'avis de Michel Desjoyaux. S'il y a un expert, c'est bien lui! Mais en mouillage?
Fabricant. Tout a été dit et rien de nouveau à ajouter.
Mais mon propos est de faire prendre en compte, par tout un chacun, l'importance de son choix. Souvenons nous de l'arrivée des catégories A,B, C ... en remplacement des anciennes 1ere, 2ème,.... et du ridicule induit par les nouvelles.
N'y aurait=il pas un peu de ça coté choix de chacun de la survie à embarquer? Survie pour beau temps ou pour gros temps!
Très bonne remarque pour le couteau. Les anciens ont toujours eu, suspendus dans la descente, un marteau; un tournevis et un couteau avec une boucle de bout facile passer autour du bras pour ne les perdre, au minimum.
En tout cas ces tests de bibs sont d'utilité publique !
Igloo.
P.S; et la gomme suspendue au dessus de la TAC à un élastique !
Avatar de l’utilisateur
Tosamdy
Membre ACTIF
Messages : 1855
Inscription : ven. 06 nov. 2015, 1:00 am
Zone de Navigation : Atlantique
Port d'attache : La Rochelle et La Palmyre
Nom du bateau : Tosamdy

Mon avis pour être aller dans l’eau jouer avec nos survies

Message par Tosamdy »

Je suis complétement de ton avis pour les expert.
Pour moi, les seules "réel experts" pour les radeaux de survie, ce ne serait que ceux qui ont vécu un vrai naufrage et bien sur dans une survie, mais ils sont rares...


Après, il faudrait que les fabricants test mieux leurs survies, voir qu'ils les fassent tester par des plaisanciers volontaires qui n'ont jamais percuté une survie (pour avoir des conditions réels)
Avatar de l’utilisateur
FullHaya
Membre ACTIF
Messages : 3651
Inscription : dim. 23 mars 2014, 1:00 am
Zone de Navigation : Atlantique
Nom du bateau : FullHaya
MMSI : 227554360

Mon avis pour être aller dans l’eau jouer avec nos survies

Message par FullHaya »

Qui définit les normes ? Qui définit les cahiers des charges des constructeurs de survies ?
Perso je n'en sais rien. Mais on nous parle souvent par média interposé de "démocratie participative"
Par son action sur les tests faits, le BDP est dans cette démarche. Si à minima PLASTIMO engage un dialogue constructif avec des représentants du BDP c'est déjà un pas important. Quel dommage que la promotion de cette expérience ne puisse être valorisé par exemple dans le cadre du salon "nautic"  de Paris.
Ce serait une belle pub pour le BDP qui doit être un des rares sites notables du milieu qui sera absent.
L'absence de partenariat avec les revues nautiques est regrettable car il aurait pu relayer le message. Plastimo qui est grandement valorisé par les tests BDP ne pourrait-il pas utiliser ce travail indépendant comme vecteur publicitaire et renvoyer l'ascenseur pour accroître la popularité du BDP ?
C'est une suggestion mais d'autres y auront déjà surement pensé.
Répondre

Revenir à « La sécurité en mer »