Je voudrais évoquer 3 règles simples et de bon sens que nous avions retenues parmi la longue liste émise, quasi évidentes.
Donc pardon à ceux qui les ont appliquées depuis toujours.
Règle 1- La fixation de la gazinière sur son axe de balancement. Je prenais la gazinière et essayer de la déposer. Vous n'imaginerez pas le résultat : 3 bateaux sur 10 avaient une gazinière non sécurisée avec le danger que pourrait représenter une gazinière partant en vol plané dans l'habitacle pendant que le gaz remplirait le volume.
Règle 2- Rendre solidaire du bateau la manivelle de la pompe manuelle de cale tout comme la porte d'entrée de la descente. Dans un moment grave, la manivelle comme la porte peuvent échapper avec les conséquences faciles à comprendre. Aucun bateau inspecté n'avait anticiper cette règle et tous ont convenu de son évidence et efficacité.
Règle 3- La barre franche de secours. Là je prenais mon chronomètre et attendais que la barre de secours soit opérationnelle. Tranquille au port, ça prenait du temps dans tous les cas, quand on pense que pendant ce temps le bateau n'a plus de système de gouverne sauf le PA en supposant qu'il fonctionne toujours et dans des conditions qui peuvent être difficiles. Certains peu nombreux n'en avaient pas et dans beaucoup de situations, il était quasi impossible de se servir de la barre de secours par manque d'espace et/ou barre trop courte.
Voilà si simple et si important.
Et encore on pourrait aller plus loin dans cette ligne sécuritaire par exemple pour la barre franche de secours pour ceux qui ont une barre à roue (ou deux). Il est très rare que ce soit l'axe de la roue qui casse mais plutôt la transmission entre roue et mèche de safran. Donc pourquoi pas concevoir un système qui permettrait de continuer à utiliser la barre à roue en reliant barre franche et roue. Un système de pouliage renvoyé sur un tambour au centre de la roue déjà présent pour ceux qui ont un régulateur d'allure.
Parler de sécurité ne fait pas arriver les problèmes et prépare à la gestion de crise.
Erick