Aller, pour arbitrer ... voici ce que l'on trouve sur Wikipédia :
Un cabestan est un treuil à axe vertical utilisé pour virer l'ancre ou des cordages divers. Un nœud de cabestan est un nœud qui est utilisé pour amarrer un bateau à un pieu, à un anneau ou une bitte d'amarrage. Cabestan est un groupe de musiciens et chanteurs bretons spécialisé dans les chants de marins Cabestan est une société spécialisée dans l'email marketing Dedicated Marketing Cabestan est une coopérative d'activités qui permet à des artisans du bâtiment désireux de se "mettre à leur compte" de partager une entreprise, ses services et sa solidarité plutôt que d'en créer une et de se retrouver isolé (www.cabestan.fr). Chant de cabestan Le Cabestan est un navire à grande vitesse.
Bien qu'il n'ait jamais été utilisé sur la poupée d'un winch ou d'un treuil, et que le cordage s'enroule simplement de quelques tours sur le cabestan, ce noeud à l'appellation fantaisiste rend de grands services à bord. Il offre notamment l'avantage de s'enrouler d'une seule main, où il n'est pas rare qu'il faille le tenir d'une main pendant que l'autre se débrouille seule. Comme disaient les gabiers au temps de la marine en bois : "une main pour soi, et l'autre pour l'armateur..." Quand il n'est pas soumis à une tension constante - par exemple quand on amarre à un quai un canot qui tire par à-coups -, le noeud de cabestan a tendance à se desserrer tout seul. Mieux vaut, donc, toujours l'assurer par deux demi-clefs sur le dormant de l'amarre.
On peut faire un noeud de cabestan autour d'un bollard, d'un mât ou de tout autre espar, mais également sur un taquet d'amarrage.
ECHNOL. MAR. Treuil à axe vertical autour duquel s'enroule un câble servant à tirer un fardeau. Cabestan électrique, à bras, à vapeur; arbre, axe, tambour d'un cabestan : 1. Sur les ponts, des hommes couraient. Des treuils, des cabestans à vapeur mouvaient les mâts de charge, halaient des poutrelles de fer, ou des paquets de poutres de sapin jaune, comme d'énormes fagots. Van der Meersch, L'Empreinte du dieu, 1936, p. 246. 2. ... j'ai établi le projet aussi d'un système de palans, moufles, cabestans, pour le double transbordement à l'entrée et à l'issue du gouffre de Bellegarde. A. Arnoux, Rhône, mon fleuve, 1944, p. 60. ♦ Virer au cabestan : 3. ... nos bâtimens étaient tellement encombrés, qu'il était impossible de virer au cabestan; ... Voyage de La Pérouse, t. 2, 1797, p. 10.
− P. métaph. : 4. La minute... Le temps, cet ouvrier mystérieux qui court, Au cabestan du ciel va donc s'arrêter court Si ton Brahma ne vient leur crier : par ici! Hugo, Dieu, 1885, p. 65. 5. Il y avait comme un pressentiment de vertige sur ce mufle de basse canaille couperosé par l'alcool et tordu au cabestan des concupiscences les plus ordurières. Bloy, La Femme pauvre, 1897, p. 10.
Prononc. et Orth. : [kabεstɑ̃]. Littré : ,,On a dit capestan.`` Étymol. et Hist. 1382 mar. cabestant (Compte du clos des galées de Rouen, 123, Bréard d'apr. Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 285); 1382-84 cabesten (id., p. 50 dans IGLF Techn.); 1548 capestan (Rabelais, Quart Livre, p. 22 dans Hug.); 1648 cabestan (E. Cleirac, Termes de marine dans Jal1 1848). Orig. obsc.; la plupart des dict. étymol. y voient un empr. au prov. cabestan, altération de cabestran : pour FEW t. 2, pp. 252-253, Bl.-W.5, Mach., s.v. cabrestante et NED, s.v. capstan, ce mot prov. serait le part. prés. substantivé au sens de « instrument à enrouler les câbles » d'un verbe cabestrar, cabestra, dér. de cabestre « corde de poulie » (v. chevêtre). Mais le prov. cabestan, cabestran n'est pas attesté dans les anc. textes, non plus que cabestrar qui a pour seul sens « mettre le licou à une bête » (v. Mistral, s.v. cabestra et Alib., s.v. cabestre). L'hyp. d'un empr. à l'esp. cabr(-)-estante, propr. « chèvre (appareil de levage) dressée » (Diez3, Rupp., p. 108) attesté dep. 1518 d'apr. Cor., convient sur le plan sém., mais un empr. aussi anc. du fr. à l'esp. n'est pas vraisemblable. C'est à cette dernière difficulté que se heurte également l'hyp. d'un empr. au port. cabre(-)estante, propr. « socle de câble » (O. Nobiling dans Arch. St. n. Spr., t. 125, p. 155); ce mode de compos. n'est d'autre part possible que dans les lang. germaniques. Fréq. abs. littér. : 60. BBG. − Gohin 1903, p. 372. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 40.
Cher Ninix, La seine ou senne, tu veux parler de la méthode de pèche au filet que l'on peut enrouler sur un cabestan ou un guindeau s'il y a à bord, ou tiré à la main de la plage, cette méthode est très pratiquée en Martinique, l'on convoque le ban et l'arrière ban pour tirer le filet, chaque tireur (jusqu'à 20 ou 3à) a droit a une part du poisson, le problème est que bien souvent il n'y a que 3 ou 4 poissons, mais ce n'est pas grave, c'est l'occasion de boire force punch. Amicalement. Jef.