Traitement des eaux usées

Pourquoi aller chercher midi à 14 heures....Le savon naturel, sur base acides gras de: suif et d'huiles végétales est parfaitement biodégradable et absorbable par les bactéries. Il a été et est toujours utilisé de façon satisfaisante, sauf pour usage avec de l'eau de mer, depuis des siècles avant l'arrivée des détergents de synthèse.

Voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Savon

Il conviendra donc parfaitement pour nos navigateurs d'eaux intérieures.

Amitiés

Peuwi · Message par **Peuwi** » ven. 08 nov. 2019, 11:51 am

Merci pour tous vos messages !

Alors je note les contrepropositions suivantes :
- faire comme avant
- utiliser des toilettes seches (ou équivalent)

Et j'ai déjà étudié et rejeté ces 2 solutions, voilà pourquoi :

Comme avant :
avant, (et encore beaucoup aujourd'hui, la plupart du temps), on ne se prends pas la tête : on balance dans la rivière tel quel.
Et oui, ca marche : le traitement des eaux fonctionne de façon naturel, qui est réalisé de façon naturelle par une rivière (dans la limite de sa capacité de traitement)
Cela consiste simplement en une oxygénation, et la présence d'organismes qui vont consommer ces matières (poissons, mais surtout des bactéries). Les germes infectieux meurent seuls au bout d'un moment, car plongés hors de leur milieu de vie, et les boues inactivent finissent par rejoindre le lit de la rivière. (pour l'urine, il y a aussi biodégradation, mais c'est un peu plus long, et surtout, la rivière est bien plus chargée, principalement à cause des exploitations agricoles)
Bref, du temps suffit, à condition que la rivière soit bien oxygénée, et qu'elle ne soit pas surchargée.
Défaut : ben, globalement, ce n'est pas parce que ca ne pollue pas longtemps que ca ne pollue pas du tout, surtout à proximité.
Très directement, l'eau potable est pompée des rivières (puis elle subit des traitements). Aussi, il y a des gens qui se baignent.

Toilettes sèches :
J'ai déjà essayé, et j'ai eu la chance d'essayer dans des environnements plutôt bien adaptés (zone très sauvage, peu exploité, bien aménagé, etc.)
J'ai pu constater que d'une part, cela demandait une certaine gestion. (on dit qu'il n'y a rien à faire, sauf que justement, si, il y a des choses à faire)
Par ailleurs, cela demande du matériel, qui n'est pas si courant que les promoteurs ne le disent. (la sciure de bois, ca ne se trouve pas en supermarché, pas dans mon voisinage en tout cas)
Après, il y a le choix entre compostage (ce qui demande un terrain, et qui pollue aussi - plus longtemps que dans l'eau - mais de façon bien plus contrôlée), ou de simplement rejeter dans les ordures (ce qui implique potentiellement d'aller mettre ca dans la poubelle de quelqu'un d'autre ... Quelque part, je trouve que cette solution ne satisfait pas aux règles de société, ni le propriétaire de la poubelle, ni l'éboueur n'étant à priori d'accord avec cette solution), et surtout, cela revient à ne pas être autonome... A vrai dire, aucune de ces solutions n'est applicable à grande échelle. Autant faire vider les cuves dans les égouts, c'est prévu pour ca (et c'est applicable à grande échelle).
Enfin, il y a quand même une certaine gêne. (en clair, cela ne génère pas beaucoup de désagréments, mais quand même largement plus que la solution standard)
Bref, au final, c'est des choses à gérer, des coûts à porter et des désagréments à subir... Autant de choses sympa quand on se préoccupe surtout de porter une étiquette d'écolo convaincu, mais qui ne me semblent pas particulièrement pragmatique.

D'où l'idée de rechercher une solution pragmatique : traiter mes rejets moi-même, dans un espace réduit, pour un coût limité, et une maintenance minimale.
... Et cela ne me semble pas si difficile, en fait.
Je crois que le point qui m'inquiète le plus, c'est de réussir à clarifier les eaux sans utiliser un filtre à changer régulièrement.

Message par **Igloo** » ven. 08 nov. 2019, 12:54 pm

Attention à bien distinguer eaux noires et eaux grises. Les animaux génèrent des "eaux noires" et dame nature traite ça très bien, sauf hyper concentration sans doute.
Dans les eaux usées, il y a un tas de produits pas naturels du tout, qui viennent grossir la pollution déjà présente venant de l'agriculture, de l'industrie pas (ou peu) biodegradable.
Sauf concentration (port, mouillage.....bassin fermé), le rejet direct des eaux noires ne choque pas. Il existe des seaux d'aisance avec sac (en cas d'urgence !).
Pour les eaux usées (vaisselle, lavage, toilette personnelle) tout est dans la biogradabilite des produits utilisés.
Une petite pensée pour nos antifoolings et nos gaz d'échappement dans l'eau comme dans l'air !
Igloo consensuel

Message par **Koala** » sam. 09 nov. 2019, 11:49 am

Attention avec la biodégradabilité des détergents (tensioactifs), qui peut avoir deux significations.

1) Biodégradabilité primaire du tensioactif: le produit est décomposé en ses molécules chimiques, qui n'ont plus de propriétés tensioactives, (pour faire simple, ne moussera plus). Elle doit ou devait être de mon temps de 90 %.
Mais les éléments restants ne sont pas forcément absorbés rapidement par les bactéries et peuvent perdurer longtemps dans le milieu, avant de disparaitre.

2) Biodégradabilité totale: L'ensemble des composants du tensioactif sont absorbés par les bactéries et transformés en CO² et biomasse.
C'est le cas du savon comme mentionné plus haut.

Amitiés