De tous temps, l’homme a cherché à communiquer. Au début, il n’y avait pas le verbe (n’en déplaise à certain), et Gros Magnon qui ne disposait que de peu de mots, se servait d’un morceau plus ou moins important de bois à la tendreté relative, pour dire à ses voisins les plus proches ce qu’il avait à leur dire… Avec fermeté, certes, mais à défaut d’être compris, le message était clair. La communication de l’époque ne portait que sur un peu plus d’un mètre.
Les siècles passèrent, monsieur Maclou perfectionna le système en faisant un feu de broussailles plus ou moins sèches, et à l’aide d’un tapis, Maclou envoyait dans le ciel des volutes de fumée plus ou moins biens tracées, ce qui laissait une place importante à l’appréciation du destinataire. Pour cette invention, Maclou fut canonisé.
Plus tard, des militaires moustachus, confièrent à des oiseaux columbiformes des messages d’une certaine importance stratégique que des tireurs d’élites ennemis dégustaient avec des petits pois après avoir transmis à leur hiérarchie le précieux petit papier accroché à leur patte menue.
Certainement à cette même époque, un certain monsieur Chappe inventait un appareil de grande dimension pour communiquer de place en place. Les défauts de cette invention étaient : 1° Que tout le monde savait que Untel était cocu, et 2° son fonctionnement par temps de brouillard était des plus aléatoire.
Le tam-tam, très prisé des tribus sub-sahariennes avait également le problème de la confidentialité du message. Quand madame Oupaloumcouroumba donnait un rendez-vous discret à son amant, il n’était pas rare que plusieurs mâles des tribus avoisinantes se trouvent sur place avant l’amant.
Nous passerons rapidement sur le téléphone, objet incontournable de nos salons et chambres à coucher qui avait la fâcheuse manie de sonner à la mauvaise heure et au mauvais moment, pour en arriver… A la ouifi !
Avec le développement des hautes technologies, est apparu un système de communication devenu très rapidement incontournable, le courriel ou message électronique. Outre l’investissement de base relativement couteux, il oblige le quidam moyen à être raccordé à un réseau. Certaines de nos régions de notre belle France n’ont toujours pas le téléphone ou la télé, alors pensez la ouifi !!!
Le vagabond SDF gitan marin dont je fais parti, est devenu accro à ce genre de communication. C’est ainsi que, équipé d’une antenne ALFA network acquise contre une trentaine d’euros auprès d’un spécialiste ibère, je capte de mon mouillage, tous les réseaux situés dans un rayon de plus ou moins 300 m. Vous allez me dire : et le code ? Comme je vous connais bien ! Ces réseaux sont pour la plupart propriété des bistrots du quai qui contre menue monnaie vous fourniront : et le code et la boisson fraîche plus ou moins alcoolisée que vous dégusterez en terrasse, ou pas, en lisant les nouvelles du B.D.P. votre site préféré. Ainsi enregistré, le code vous servira au mouillage. Ce qui ne doit pas vous empêcher de retourner à ce bistrot sympa ou la serveuse est très charmante.
Cette antenne dispose d’un câble de 1.50 m environ et fonctionne à l’intérieur de mon bateau. Une rallonge de 3 m peut vous la faire mettre à l’extérieur, mais cela en diminue l’efficacité, et je pense qu’elle craint l’humidité marine.
Je sais, j’ai été un peu long, mais un rappel m’a paru nécessaire. Amitiés à tous.