Alors, si on a des voiles trop fatiguées, que faire pour les préserver et éviter d'avoir à bosser pour les réparer? A-t-on le choix ou se doit-on de faire le maximum pour les protéger ? Ma réponse : le maximum ! C'est à dire sous voiler voire affaler et se contenter de la vitesse induite ce qui en pleine mer ne pose pas de problème particulier. C'est ce que j'ai du faire du Caire à Saint Raphaël en finale d'un. TDM de 54 000 nm, parti avec des voiles neuves. GV complètement cuite aux UV. Heureusement petites étapes d'une nuit et travaux de couture fréquents. Si notre ami a de la chance, bravo. Si notre ami n'a pas le budget et navigue quand même, deux fois bravo. Sinon je l'abandonne à son option en lui souhaitant bonne chance. Igloo juste
On est bien d'accord. 1 - Protéger ses voiles. Et cela sous entend beaucoup de choses. Bien les régler, bien les stocker en place et en sac, bien les rincer, ne jamais les surcharger au delà de leurs limites d'utilisation, utiliser à bon escient les nerfs de chute pour éviter le fasseyement ( renvoi en pied de mat du nerf de chute GV impératif) etc.... 2 - Porter la voile du temps. 3 - Porter ses voiles à la voilerie pour contrôle et entretien tous les ans.
Les voiles c'est notre moteur à nous. On peut aimer la couture, avoir le matériel pour survenir à des réparations lourdes et mécanisées, c'est quand même mieux quand on peut s'en passer. Et rappelons aussi que maître voilier c'est un métier. D'ailleurs je pense que notre ami le sait. Sinon il y a longtemps qu'il aurait fait lui même des voiles neuves en n'achetant que le tissus et l'accastillage.
A ce propos et puisqu'il fallait se lâcher, je rappelle qu'avant d'acheter son bateau il faut se poser la question de son entretien. Si on a des doutes à pouvoir entretenir un bateau qui fait rêver, autant se rabattre sur celui qu'on pourra garder en état. Parfois le choix du mètre en plus apporte plus de soucis que de satisfaction. A méditer.
je sais plus quel architecte disait " le bon bateaux de voyage est celui que l on peu s’offrir et entretenir " ,mais la définition de l entretient n'est pas la même pour tous et souvent dictée par le moyens financiers disponibles . certain bateaux au budgets de fonctionnement plus que confortables ne feront jamais rien d autre que des ronds dans l eau , et pendant ce temps des bateaux aux budgets bien modestes feront le tour du monde ,question de choix, d envie , de compétence , de temps , et d état d esprit .
Mon frère et ma belle-soeur lors de leurs deux tours de l'Atlantique avaient un machine Reed's super pour les réparations et remplir la caisse de bord avec la confection de tauds divers et réparations de voiles...
Mon frère et ma belle-soeur lors de leurs deux tours de l'Atlantique avaient un machine Reed's super pour les réparations et remplir la caisse de bord avec la confection de tauds divers et réparations de voiles...
C'était une bonne idée. Il y en avait une autre qui marchait bien: frigoriste . Mais je manque d'une mise à jour pour ces petits boulots utiles sans doute qu'être très à l'aise en informatique en soft comme en hard doit permettre de gagner un peu d'argent? Igloo conscient!
Igloo deux fois merci : pour ton ouverture d'esprit et l'idée que tu as suggéré et que je mettrais en œuvre quand l'alizé sera plus doux. Fulhaya on ne peut ne pas être d'accord mais éviter de franchir le pas de la mauvaise foi (je ne recommande rien à personne mais présente une solution possible, par exemple) Pour les autres voyager 6 mois de l'année en étant en age de travailler signifie vivre avec un demi salaire donc à budget très serré. Je ne me plains pas, je l'assume et cela influence forcément mes choix. Pour ce qui est de gagner trois sous avec la machine c'est sans doute possible mais pas en période de confinement.
La croisière hauturière est vraiment très particulière et souvent on se trompe sur ce qui la caractérise et la différencie complètement de la croisière côtière. Non pas qu’il y faudrait des compétences et connaissances particulières dont on n’aurait pas besoin en cotière. C’est fini maintenant au temps du GPS et des Gribs. Mais pour une chose à laquelle le terrien n’est pas préparé: il est maintenant le maître à bord et peut agir selon son bon vouloir. Il sera le seul responsable du destin de son bateau et de son équipage. Quand il ne reste tout autour que de l’eau, à quelles obligations restons nous soumis? Pour faire vite, le bateau ayant pris la mer en parfait accord avec les règlements en vigueurs, le RIPAM et surtout l’obligation de veille permanente pour prévenir les abordages en mer. Je dirais un point c’est tout ! (avec cette heureuse exception du solitaire). Pour tout le reste, on est les maîtres à bord mais qu’est-ce que ça veut bien vouloir dire? Permettez moi un exemple. Merci! (Et on rejoint le sujet du post, enfin presque.) Hisser la GV. Qui a dit qu’il le fallait? C’est si je veux et quand je veux. La nuit?,Vent arrière? Haute? La bôme est la cause majeure des accidents graves à bord de nos bateaux (encore un coup des chinois!) Faites en moi le crédit, je sais à quoi elle sert ce qui ne m’a pas empêché de la laisser rangée sur la bôme pendant 48 000 nm sur 54 000 nm de mon TDM (bêtement sans son taud). Deux tangons, beaucoup de voiles d’avant et majoritairement vent arrière dans un alizé entre 15/25 nd, sous régulateur d’allure. Qui dit mieux. Sauf exception météorologique , si vous aimez la mer et votre bateau, le problème n’est plus d’arriver au plus vite mais d’adopter un « art » de vivre que seule la grande bleue peut offrir. Si votre truc c’est la vitesse et la performance, ne vous en priver pas, elle adore aussi ceux-là. Par contre, vous avez remarqué qu’elle refuse de participer aux frais, faut pas exagérer! Igloo restreint
Fulhaya on ne peut ne pas être d'accord mais éviter de franchir le pas de la mauvaise foi (je ne recommande rien à personne mais présente une solution possible, par exemple)
Sans doute me suis-je mal exprimé si tu l'as pris pour toi. C'est moi qui recommande de ne pas faire une transat avec des voiles à bout de souffle. Et rappelons aussi que tous les candidats n'auront pas le matériel dont tu es équipé pour se dépanner en mer.
Fulhaya on ne peut ne pas être d'accord mais éviter de franchir le pas de la mauvaise foi (je ne recommande rien à personne mais présente une solution possible, par exemple)
Sans doute me suis-je mal exprimé si tu l'as pris pour toi. C'est moi qui recommande de ne pas faire une transat avec des voiles à bout de souffle. Et rappelons aussi que tous les candidats n'auront pas le matériel dont tu es équipé pour se dépanner en mer.