Le problème vient du fait de la présence dans un électrolyte (eau de mer) de métaux de définitions galvaniques différentes créant un courant des cathodes vers les anodes qui sont attaquées dont on se protège en ajoutant au circuit un métal sacrificiel (anode). Qui dit circuit dit obligation de bon contact électrique. Une anode additionnelle ne fonctionne qu'à cette condition. Une bonne habitude à prendre lors de l'installation consiste à étanchéifier la tête de où des vis de fixation de l'anode pour éviter la fabrication d'un shunt (court-circuit) entre tête de vis et moteur et aussi pour pérenniser la qualité du contact. Complexe à décrire, simple à respecter. Erick
Je voudrais ajouter à ma réponse que si les petits moteurs HB de nos annexes ne risquent rien vu leur peu de temps de présence à l'immersion, il en va autrement pour les parties métalliques des coques. La logique technique là encore s'applique et les passe-coques en bronze devraient aussi être reliés par tresse de masse à l'anode sacrificielle pour fermer le circuit de protection. Si cette anode est sur la quille, les tresses rejoindront les boulons de quille. Ce qui fait qu'il faille changer les passe-coques de temps en temps ! La plupart des chantiers négligent cette exigence toujours respectée dans le passé. Pour la protection des hélices en bout d'arbre, tout le monde sait faire même s'il vaudrait mieux avoir un moteur bipolaire (ne participant pas au circuit électrique). Les propriétaires de coque métallique ont d'autres problèmes mais ils savent (en principe). Erick N. B: en électricité on ferme un circuit alors qu'on ouvre la "lumière".