Si je peux me permettre quelques recommandations, à propos de la plongée que je connais bien.
C'est un sport que ne s'improvise pas, il est indispensable d'apprendre. Même si les incursions sont brèves et à faible profondeur, les risques peuvent être très importants si on ne respecte pas certaines règles. La plus importante dans le cas de ce type d'utilisation est la prévention de la surpression pulmonaire.
Pour comprendre, il faut savoir que la pression absolue passe de 1 bar à la surface à 2 bars à 10 mètres. Un volume V1 de gaz transporté de la surface à une profondeur de 10 mètre est divisé par 2. Dans l'autre sens, un volume V2 pris à 10 mètres et ramené à la surface est multiplié par 2.
Exemple : Vous descendez à 10 mètres pour déraguer votre mouillage, vous respirez de l'air de votre bouteille à la pression absolue de 2 bars. Si vous bloquez votre respiration en remontant, le volume d'air emprisonné dans les poumons va demander à doubler et des lésions pulmonaires extrêmement graves voir mortelles peuvent survenir.
Les variations sont d'autant plus importantes qu'on est prêt de le surface. Le risque est grand au delà d'une profondeur de 3 à 4 mètres.
Alors, il faut impérativement apprendre à plonger, apprendre à maîtriser sa respiration, à vider son masque et son détendeur sinon le moindre problème peut se traduire par un blocage de la respiration et une remontée en catastrophe génératrice de surpression pulmonaire qui peut être mortelle même à faible profondeur.
Rappelons également que les bouteilles de plongée, même de petit volume, sont des appareils à pression et sont soumises à une réglementation qui prévoit une inspection annuelle de l'intérieur et une requalification périodique dont l'intervalle maximum entre deux requalifications est de deux ans pour la règle générale et de cinq ans dans certaines conditions (bouteilles visitées chaque année par une club).
La plongée au narguilé présente les mêmes risques que la plongée bouteille.
J'espère que je n'ai pas gâché votre soirée.
Bien amicalement.
JPM