j'ecoute ton analyse, pour autant, je fuis les ports pour préférer les mouillages tranquilles, isolés, et quant je n'ai pas le choix, je me dirige vers des petits ports, des quais, sans forcement avoir de l’électricité.
Mon port d'attache fait parti ces derniers, le bateau se trouve dans un bras de rivière où il est juste a l'abris des vents dominants, de la houle, pas de ship a l'horizon, pas de grue, ni de cale de carénage, on fait ça a l'ancienne.
je vis dans un petit village isolé, où je ne sais pas ce qu'est l’épicier dépanneur, le mien qui fait aussi tabac n'est ouvert que 2 h par jours, la poste est tenue par la mairie, le boulanger passe tous les matins avec sa voiture et ça ne pose pas de problèmes, c'est juste apprendre qu'il faut prévoir, et être patient. c'est en fait juste une manière de vivre différente, ou le temps n'a pas la même symbolique. on n'a pas non plus la fibre, le téléphone mobile ne passe pas bien. a vrai dire, je suis plus gêné par le rythme de la ville que je trouve trop speed, où il faut tout immédiatement. et qu'importe le coût.
Je trouve que ça participe a empêcher la démocratisation de ce magnifique loisir qu'est la plaisance. Ce n'est pas que je ne pourrais pas m'offrir leurs services, c'est plus une question de principes. mais cette philosophie, je me l'applique a moi même aussi, j'ai été responsable dans une association caritative bien connue, je fais en sorte d'aider ceux qui en ont besoin. et c'est pour cette raison que j'ai le projet de faire sortir des enfants malades en mer sans que ça ne leurs coûte quoi que ce soit. (je te rassure, je ne suis pas un militant anti quoi que ce soit, c'est juste une manière personnelle de voir les chose.