On parle beaucoup sur le forum voisin des orages violents qu'ont dû subir plusieurs navigateurs au mouillage en Méditerranée (Corse, Baléares, Côte Espagnole, Côte Varoise....).
Comme je ne suis plus au bateau, je n'ai pas d'idée de ce qui a pu se passer dans mon secteur. Et si cela avait été le cas dans un mouillage voisin, quelle option prendre ? Rester en allongeant au maximum la touée ? Affourcher ? Empenneler ? Partir vers le large ou vers un port ?
Quand ça arrive comme dans le cas qui nous intéresse, par surprise, pas d’autre solution pour moi que de rallonger la touée au maximum. Affourcher ou empenneler : impossible avec un vent pareil. Peut-être si on arrive à tenir sur le pont envisager un second mouillage en plomb de sonde. Partir vers le large en larguant son mouillage? Avec des rafales à 100 noeuds comme mentionné paraît peu réaliste. Diminuer le fardage au maximum : oui si comme déjà dit on tient debout sur le pont. Assurer le génois avec des rabans et si on peut encore le faire en enroulant autour une ou plusieurs drisses de spi. Bôme sur le pont. Capotes et autres biminis rentrés. Priez pour vos panneaux solaires et vos annexes suspendues aux bossoirs. Le nombre impressionnant de bateaux à la côte en Corse , aux baléares ou sur la côte Catalane nous fait clairement comprendre qu’il n’y avait pas grand chose à faire. J’ai vu une photo ou les bateaux qui avaient tenu au mouillage avaient démâté. Amitiés
Oui Philippe je pense que je ferais comme toi, en anticipant si possible et mettant à l'eau tous les mouillages que j'ai (lourds et léger). Peut-être que le panneau solaire, bien assuré avec un cordage tiendrait le coup ! Quand à partir au large avec un vent > F10 et des rafales de 100 nœuds...Brrr !!!!
Je l'ai fait une fois pour quitter l'anse de Figari et rejoindre Propriano, car il y avait un BMS répété régulièrement par les sémaphores de violents orages dans le secteur en demandant aux navigateurs de rejoindre un abri d'urgence. Mais en fait, ces orages étaient plus au Nord et nous n'avions eu que 25 à 30 nœuds. En revanche à Propriano, les pontons et la digue étaient bien encombrés, avec des bateau à couple à deux voir trois...l'amarrage fut un peu hard dans la nuit, mais il n'y avait plus de vent.
On l’a échappé belle nous étions entre Girolata et Cargese samedi On a traversée samedi soir Je n’ose nous imaginer en traversée à 40!milles des côtes avec un truc pareil U
Je n'ai jamais eu cela et espère ne jamais l'avoir. Un fois 47nds à Porquerolles, avec 40m de chaine sortie pas de soucis. Mais la on parle du double ! si j'ai le temps, comme mes camarades largage de mon second mouillage, rangement de tout ce qui peut l'être, drisses sur génois, bout autour de la gv, pliage du taud reste les panneaux solaires
Un truc que je fais aussi systématiquement si foudre ou gros coup de vent: démarrage du moteur qui risque de ne plus démarrer si impact foudre et peut aider a tenir le mouillage
Comme toi, 3 ou 4 fois au mouillage (Cadaques, Calvi, Porquerolles...) mais 45/50 nœuds maxi.
A Calvi la CQR avait chassé sur une dizaine de m au plus fort d'une rafale d'orage à 55 nœuds la nuit, puis s'était stabilisée. J'avais mouillé quand même la deuxième ancre FOB HP de 16 kg...finalement pour rien.
Joli coup de vent aussi à Porquerolles, à l'Est derrière les Mèdes en 2005, mais rien d'apocalyptique. La Kobra, avec 38 m de chaîne dehors, tenait parfaitement et ma seule crainte était qu'un bateau, plus au vent, chasse et vienne se prendre dans mon mouillage.....j'ai déjà donné pour ce genre de désagrément !
Bonne idée de lancer le moteur en cas d'orage et foudre très proches, je n'y avais pas pensé...au cas où.
Comme toi, 3 ou 4 fois au mouillage (Cadaques, Calvi, Porquerolles...) mais 45/50 nœuds maxi.
A Calvi la CQR avait chassé sur une dizaine de m au plus fort d'une rafale d'orage à 55 nœuds la nuit, puis s'était stabilisée. J'avais mouillé quand même la deuxième ancre FOB HP de 16 kg...finalement pour rien.
Joli coup de vent aussi à Porquerolles, à l'Est derrière les Mèdes en 2005, mais rien d'apocalyptique. La Kobra, avec 38 m de chaîne dehors, tenait parfaitement et ma seule crainte était qu'un bateau, plus au vent, chasse et vienne se prendre dans mon mouillage.....j'ai déjà donné pour ce genre de désagrément !
Bonne idée de lancer le moteur en cas d'orage et foudre très proches, je n'y avais pas pensé...au cas où.
Ce que j'ai toujours essayé de faire et que j'ai déjà décrit dans un post du BdP, c'est d'anticiper pour pouvoir partir en mer. Souvent et la météo et la lecture de ce qui se prépare font qu'on ale choix.Rester en espérant tenir avec toutes les techniques décrites sans oublier de démarrer le moteur pour un éventuel appui au moteur et parer à un non démarrage du moteur ou partir en mer mouillage rentré car ce genre de phénomènes sont en général brefs et le retour au calme rapide. Donc dans ces météos et ces signes visibles, je pars en mer sans hésiter. Les vents tournent souvent et le mouillage sous le vent peut vite se transformer en mouillage au vent, la côte eu cul du bateau. Et ça jamais. La mer ne peut être vraiment méchante en si peu de temps même si être en mer avec 100 nos est surement le pire moment de toute une vie de croisière. Un bon bateau doit pouvoir l'affronter. Rien de pire que la côte. Igloo partant.
Oui Igloo c'est la réflexion que j'ai eu en voyant les images, quitter le mouillage Mais faut vraiment avoir anticipé et sur ce coups là ça a été extrêmement rapide et surtout à 8h le matin certains dormaient peut être encore.
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