Pourquoi la GV seule semble meilleure? Curieux. Moins de surface que le génois, un centre vélique défavorable car il tend à faire lofer le bateau dont le centre de carène n’a pas bougé.
La réponse est une banalité; plus simple avec sa bôme et sa retenue ou autre frein.
Et si le génois avait sa «bôme », le tangon. Un post du Bar a déjà traité du sujet et la solution de rendre l’installation du tangon indépendant de la voile (halebas avant et halebas arrière) et grâce à une écoute spécifique (type écoute de spi) , l’emploi du tangon devient plus gérable. Mais ça reste un des geste les plus « sportif » du bord malgré tout. La GV est affalée et on marcha sous génois qui grâce au halebas arrière, peut être enroulé à la demande sans que le tangon ne bouge.
Un plan B ( qui m’a servi dans une traversée très ventée ): se servir de la bôme comme tangon. On l’a déborde à fond après avoir frappé une poulie à son extrémité et passé cette écoute spéciale dans la publie et on la bloque en position avec écoute de GV, halebas, retenue et balancine. On se sert de l’écoute supplémentaire pour border le génois débordé ainsi. L’écoute classique peut servir à donner la bonne forme au génois et soulager la bôme de l’effort fourni .
Au vent on peut se servir du tangon pour avoir un foc de brise, une trinquette ….
Il faut dire que la durée du besoin a son importance: de quelques minutes à quelques jours. La configuration choisie sera sans doute différente.
On aura quand même une configuration plus compétente avec plus de surface, un centre vélique favorable à l’équilibre vent arrière et surtout la possibilité de facilement réduire la voilure par l’enroulement du génois sans autre intervention dans les deux cas tangon ou bôme.
Igloo qui ne sait pas faire simple si le compliqué est plus efficace.