NAVIGUER AU PORTANT SOUS GRAND VOILE SEULE

[Igloo]

Parenthèses



Comment dire ?

Je suis de ceux qui n'ont jamais associé croisière et vitesse car formé à la régate dès très jeune, j'ai vite compris que pour moi un "bon" bateau de croisière n'avait pas besoin d'aller forcément vite mais qu'il devait au moins garder des qualités à la remontée au près.
En croisière, comme souvent déjà dit, j'ai pris l'habitude de naviguer sans GV mais avec beaucoup  de voiles d'avant.
J'ose un exemple. Dans mon TDM en famille avec 2 enfants de 2 et5 ans au départ du Havre , sur les 54 000 nm du parcours effectué, 48 000 l'ont été sans GV avec dans la garde robe 7 focs et 2 soi (1976/1983). Merci les alizés.

Style de navigation parfaitement adapté à un Ovni, un des 4x4 des mers, sécure, confortable et sage qui autorise des navigations pas toujours sages et parfois ambitieuses et longues.


Le bateau de croisière (hauturiere) ne doit pas être la limite de la croisière dont les limites ne doivent dépendre que de la décision du capitaine. C'est vous dire si je suis vieux jeu !!!


Parenthèse'fermée


Réponse : dans 3 m de creux avec déferlantes?
J'ai pas de solution à proposer à part de choisir la mise au moteur face au vent génois enroulé avec un barreur et un équipier à la prise de ris ou garder un peu de voile dans le triangle et d'affaler ou d'ariser la GV selon ce qu'on se sent capable de faire.

Igloo shooté

[Mea]

Un Ovni
Un TDM
Du Portant


J'en reve ! Vivement la retraite

[nautile]

[nautile]

[chacha3]

Chacha est un voilier qui correspond au concept maintenant obsolète de course croisière.
Je l'ai fait construire et équipé voilà déjà 16 ans pour mon programme de petites croisières rapides et de quelques régates occasionnelles, le tout en équipage réduit.
Je suis un navigateur bassurier. Pas tour du monde à mon programme!


Amitiés 


PS : oui je repasse bout au vent. Avec un bateau évolutif et en choisissant son moment, ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus.

[Koala]

Justement, lors du retour de Minorque en 2007 par vent du Sud, et ma première expérience de navigation un peu longue sous GV seule, nous nous sommes retrouvés avec un bon 30/35 nœuds de SSO aux fesses à l'approche du cap Creus.

La présence du frein de bôme, bien souqué, n'ayant pas facilité un premier empannage; pour le deuxième changement de direction, après le cap, j'ai préféré, comme Chacha, carrément faire un virement de bord. A part un peu de gite au moment du passage au vent de travers, ça s'est très bien passé.

Mais évidemment je n'étais ni dans les conditions, ni avec les compétences des navigateurs du VG.

Et pour la petite histoire, la prise d'une bouée de mouillage à Collioure, n'a pas été très facile.

Amitiés

[Senetosa]

 je navigue rarement sans gv. en croisière au portant elle est souvent sous toilée pour éviter les prises de ris et je régule au génois ou spi.
l'empannage doit se faire sans trop de soucis. sous pilote, hale bas un peu choqué pour ouvrir la gv dans les hauts et retarder l'empannage. ca permet de se mettre sur la fausse panne et d'avoir peu de changement de direction pour empanner. mettre le chariot dans l'axe, reprendre l'écoute avec le taquet ouvert. si on est déjà sur la fausse panne, le fait de border la gv va fermer la gv dans les hauts et la gv passera d'elle même ou on actionne 10 sur le pilote . faire passer la gv dans le surf et choquer en grand dès qu'elle passe. l'amplitude d'un bord sur l'autre est très faible, l'écoute et le chariot ne balaie pas le cockpit et l'écart de route peut etre très faible ce qui évite les sorties de route. on navigue avec du vent, la gv est arisée, ça passe facilement. 
jouer avec le hale bas pour maitriser, retarder, prévenir, de l'empannage est vraiment efficace. bien sur on ne choque pas complètement le hale bas, juste pour ouvrir la gv dans les hauts. 

[Mea]

Excellente technique !!
Je rajouterais, du moins ce que je fais des fois, sachant que j'ai deux retenues de bome aux winch arrières, une fois avoir remis le gv dans l'axe, j'empanne avec la retenue de bome, ça le fait aussi

[Uhambo]

Uhambo est un sloop à Greement fractionné, avec un foc auto vireur: la GV de 63m2 est donc prépondérante. Le foc  de 40m2 est utilisé en tout ou rien... la navigation sous GV seule est donc, a bien des égards une des allures normales.
Empannage et prises de ris font donc partie des gammes de base.

[F3D73]

Igloo a écrit:

Comme souvent dans les manoeuvres , on se retrouve devant un problème d'accastillage le mieux adapté pour faciliter le résultat surtout en équipage réduit. Le problème de prendre un ris sans se mettre face au vent pourrait se résumer à la question : comment garder de la tension à la chute tout en molissant le guindant afin de protéger les lattes et plus généralement la GV fullbaten ou non car la voile a tendance à passer le gréement latéral et s'y plier? Est-ce simplement possible ? La solution que j'ai sur Igloo passe par la présence d'un winch électrique au piano avec commande au pied (en sus de la radio commande qui me sert à hisser la GV depuis le pied du mat) plus précisément au genou, winch avec self qui garde le bout dans ses mâchoires. Je prends donc le ris par la bosse d'écoute sur le WE, les mains libres pour choquer à demande la drisse . En toute fin de manoeuvre, je fais ce que chacun fait pour la prise de ris soit parfaite. Ce que je veux dire, c'est que les solutions existent grâce aux énormes progrès de l'accastillage disponible et que les techniques existent dans le monde de la compétition au moins. Maintenant que chacun continue à faire ce qu'il a toujours fait et qui marche, si ça marche pour lui. C'est comme pour le goût, à chacun le sien. Blonde ou brune? Igloo énervant?

He ben a vous lire 
Je me pose une question 


J’aurais peu être  du garder mon bateau à moteur et continuer de louer un voilier de temps en temps 


Les 3‘ skippers avec qui j’ai fait de la voile et les 2 stages UCPA  ....ne m’ont jamais parler de tout cela

D’un autre cote
Pas de gv fullbaten ni de winch électrique ni de voile latte sur les bateaux de l’UCPA
Va falloir que je mette à la page