Pourquoi se priver de cet espar si utile dès que la GV dévente la voile (ou les) d'avant ?
Parce qu'ils n'en veulent pas et non pour des raisons économiques pures.
Je sors de mon propos tous les bateaux de régates en particulier les bateaux à long bout de hors amovible ou pas qui tirent des bords vent arrière compte-tenu de leurs polaires de vitesse.
En grande majorité, la raison évoquée est la difficulté de se servir d'un tangon dès que le bateau a une certaine taille.
Est-ce si difficile que ça ? Tous ceux qui l'utilisent pourraient répondre non ou pas tant que ça !
Je crois qu'on peut en simplifier l'usage en rendant indépendant le tangon de la voile d'avant lors de sa mise en œuvre. On installe le tangon avec sa balancine, son hâle bas mais il manque une manœuvre pour stabiliser le tangon: un hâle bas "arrière" qui permet la triangulation. Le tangon ne bat plus, ouf ! Premier point sans avoir eu à intervenir sur la voile d'avant.
Second point. Si on a équipé ce tangon précédemment d'une écoute dédiée,type écoute de spi, il ne reste plus qu'à frapper cette écoute surnuméraire au point d'écoute de la voile d'avant et border. La voile est sous tangon sans jamais avoir à fournir d'efforts surtout si on bloque le point d'écoute du génois en bordant la contre écoute avant de frapper l'écoute de tangon.
On a bien rendu le tangon indépendant de la voile d'avant qui garde ces 2 écoutes libres.
L'orientation du tangon se fait en jouant du hâle bas traditionnel et du hâle bas "arrière".
Si vous remontez dans le vent, il suffit de choquer l'écoute de tangon et border l'écoute, le tangon reste à poste. On a tout le temps de le déposer tranquillement à son rythme.
Bien des détails restent à préciser sans doute tel que l'accastillage approprié, le tangon pour le spi, l'asymétrique ou le génois mais j'ai déjà été trop long !
Erick