Ce que je note c'est que le pécheur pro est le seul à vraiment travailler avec les vagues. Après c'est normal il a moins le choix de 'rester au port' que nous autres fiers plaisanciers. Il a aussi un bateau qui a la puissance nécessaire pour contrer l’énergie cinétique du déferlement des vagues.
Mon cas préféré, parce qu'il s'en sort bien, c'est le bateau qui fini proprement échoué sur le sable ! C'est pas passé loin !
A regarder de nouveau la vidéo, et aussi une autre, je suis sidéré de voir que la plupart du temps les personnes à bord ne portent pas de gilet de sauvetage.
On le voit très bien sur la séquence du petit bateau, dont le skipper tombe à l'eau; à part un gamin qui en a un, les autres sont en teeshirt !!!
En voilier, j’essaierai de prendre la vague de face en abattant fortement sur le dos de la vague pour tenter de limiter l’impact à la retombée. C’est sur que ça doit secouer mais on n’a pas le choix. Pour le moteur compte tenu de l’inertie du voilier on n’a pas le temps de s’arrêter entre deux vagues. Donc sans être à fond il faut garder du moteur pour rester manœuvrant et accélérer après le franchissement de la vague qui a dû fortement ralentir le bateau.
Pour rentrer rester aussi perpendiculaire à la houle, ensuite c’est une question d’attention du barreur qui doit être très réactif pour ne pas se laisser embarquer en travers.
Bien sur essayer d’analyser les trains de houle pour ne pas sortir au pire moment.
En fait c’est comme ça que j’imagine les choses, n’ayant jamais eu à affronter ce type de phénomène.
A regarder de nouveau la vidéo, et aussi une autre, je suis sidéré de voir que la plupart du temps les personnes à bord ne portent pas de gilet de sauvetage.
On le voit très bien sur la séquence du petit bateau, dont le skipper tombe à l'eau; à part un gamin qui en a un, les autres sont en teeshirt !!!
A regarder de nouveau la vidéo, et aussi une autre, je suis sidéré de voir que la plupart du temps les personnes à bord ne portent pas de gilet de sauvetage.
On le voit très bien sur la séquence du petit bateau, dont le skipper tombe à l'eau; à part un gamin qui en a un, les autres sont en teeshirt !!!
Dans toutes ces vidéos (elles sont nombreuses concernant cette passe de Cap Breton), je remarque plusieurs choses étonnantes. 1 - Pourquoi sortir dans ces conditions 2 - Bateaux de petite taille parfois pas du tout adapté pour affronter la passe 3 - Motorisation perfectible. HB sur voilier sur chaise par exemple. 4 - Manque d'analyse de la fréquence des vagues pour choisir le meilleur moment pour passer. 5 - La solidarité des surfeurs venant en assistance 6 - Finalement peu d'accidents aux conséquences graves
Une chose m'a choqué dans la dernière vidéo quand le barreur tombe à l'eau. Le moteur HB semble s'être arrêté. Un équipier tente de le relancer. Y arrive t-il ???? La commande moteur est-elle restée embrayée. Un chose est sure un HB embrayé sur le tableau AR dans ces conditions me semble idéal pour découper la gars à l'eau. N'est-il pas au contraire souhaitable à minima de mettre au PM le moteur.
Bref comme souvent une succession d'erreurs et d'imprudences qui peuvent être évitées par les plaisanciers et surtout quand il s'agit de sortir !!! On n'est ni des professionnels de la pêche ni des coureurs financés par des sponsors contraints d'y aller. Jean Yves Bernot le dit souvent dans ses formations météo : Conditions mers et vents >F6-7 si tu n'y es pas contraint tu restes au Bar du Port.
Il faut distinguer une barre des vagues déferlantes causées par vents forts et tempêtes. Le déferlement sur un seuil peut se produire par caime plat, grand beau. La décision de sortir n'est plus liée au mauvais temps mais à son aptitude à négocier la dite barre. Comme toujours maitriser une technique recule le seuil du risque mais s'il se réalise, on sera toujours vu comme imprudent, inconscient et plein d'autres noms d'oiseaux. Attention à ne pas rendre la vie une bien triste survie peureuse. Ne pas se tromper sur soi-même et son niveau de compétence mais tout faire pour travailler à l'acquisition de telles compétences pour celles qui nous sont accessibles. Tous ceux qu'on admire pour les compétences sont-ils si différents de chacun ou ont-ils travaillé dur pour en être là. Me revient en mémoire dans un autre domaine, la phrase d'Einstein bien connu en réponse à la question : qu'est-ce que le génie ? Réponse : 5 % d'intelligence, 95 % de travail ! Igloo tête à claque (suite)
Il manque gilet, échelle, système pour couper le moteur en cas de chute. En fait ces vidéos sont très représentatives de l'absence de conscience des dangers.