alors on remonte ce post pour Matis et je précise ma pensée initiale :
Quand il fait beau, que la mer est calme, prendre une pendille est un jeu d'enfant. Surtout si les pontonniers vous attendent pour assurer l'arrière.
Quand le vent forcit et que, généralement c'est le cas, il est de travers par rapport au bateau, là les choses se compliquent . Retenir un 505 avec la pendille, ça va, retenir un bateau de plusieurs tonnes ça devient plus aléatoire.
Voici ma méthode, elle vaut pour moi et elle me convient parfaitement . Je prends la pendille que je souque du mieux que je peux à la main. Ensuite, je frappe sur la dite pendille un bout assez long avec un noeud de capucin. J'emmène ce bout à l'arrière sur le winch et je mouline. Quand j'ai remonté un peu de pendille, je retourne frapper le mou sur le taquet et, avec ma gaffe, je glisse le noeud de capucin le plus bas possible sur la pendille et je recommence la manoeuvre au winch. Tout ça jusqu'à avoir remis le bateau dans l'axe. J'ai pratiqué cette méthode avec près de 40kn au travers et j'ai réussi à remettre mon bateau droit, sans me casser le dos.
L'âge apporte la sagesse et de la réflexion. C'est inversement proportionnel à la condition physique
alors on remonte ce post pour Matis et je précise ma pensée initiale :
Quand il fait beau, que la mer est calme, prendre une pendille est un jeu d'enfant. Surtout si les pontonniers vous attendent pour assurer l'arrière.
Quand le vent forcit et que, généralement c'est le cas, il est de travers par rapport au bateau, là les choses se compliquent . Retenir un 505 avec la pendille, ça va, retenir un bateau de plusieurs tonnes ça devient plus aléatoire.
Voici ma méthode, elle vaut pour moi et elle me convient parfaitement . Je prends la pendille que je souque du mieux que je peux à la main. Ensuite, je frappe sur la dite pendille un bout assez long avec un noeud de capucin. J'emmène ce bout à l'arrière sur le winch et je mouline. Quand j'ai remonté un peu de pendille, je retourne frapper le mou sur le taquet et, avec ma gaffe, je glisse le noeud de capucin le plus bas possible sur la pendille et je recommence la manoeuvre au winch. Tout ça jusqu'à avoir remis le bateau dans l'axe. J'ai pratiqué cette méthode avec près de 40kn au travers et j'ai réussi à remettre mon bateau droit, sans me casser le dos.
L'âge apporte la sagesse et de la réflexion. C'est inversement proportionnel à la condition physique
Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois j’emploie le capucin. Probablement un vieux réflexe reptilien pour honorer un cousin lointain 😜 Bien sur Philippe, tu as raison j’utilise un noeud de bosse
Si on devait définir une technique de prise de poste avec pendille pour aider celui qui s'est toujours appuyé sur un catway ou un quai, une méthode sans faille en tout petit équipage, je pense qu'il faudrait d'abord décrire l'environnement, puis la présence de vent et sa direction et enfin le conseil. Avec du vent de travers, un poste sans voisin ni d'un coté ni de l'autre sur plusieurs emplacements : pour moi sans propulseur puissant manœuvre impossible sauf à se mettre le long du quai tranquille et d'organiser sa prise de poste. Maintenant à l'autre bout de la chance, un poste à prendre entre 2 bateaux, sans vent, voilà ce que je conseillerais et si le skipper est un bon manœuvrier même chose avec du vent, de venir jusqu'à pouvoir sauter sur le quai et passer les amarres arrières (d'abord celle au vent qu'on tourne au taquet avant de se mettre en avant lente, puis l'autre). Ainsi le bateau est parfaitement tenu par les amarres arrières et la poussée moteur. On se saisit de la pendule qu'on amené sur la plage avant en prenant bien garde de la sortir de l'eau vu que l'hélice tourne. Si on choque les amarres arrières et reprend le mou de l'amarre avant en adaptant au besoin la poussée moteur, on tourne l'amarre avant au taquet et on revient vers le quai avec la puissance moteur jusqu'à s'assurer que le bateau ne pourra pas toucher le quai. Si c'est son mouillage habituel,, on marque la ligne avant pour y revenir tout comme les amarres arrières qui!permettent de bien positionner l'amarre avant à la main. Mettons qu'il y ait un trou libre sous le vent, je conseille de "rater " sa manoeuvre pour se mettre à couple et de finaliser sa prise de poste tranquille. Il est possible que ce qui précède soit utile à certains, sinon la meilleure technique c'est celle qu'on maitrise et qui fonctionne, comme toujours. Igloo samaritain
Igloo, je n'ai pas beaucoup d'expérience avec les pendilles mais la manoeuvre que tu décris avec les bouts arrières et le moteur en avant doit être la meilleure: Arguin que j'ai acheté à Marseille (l'Estaque) était amarré comme cela . le proprio ( un monsieur de + de 80 ans) laissait ses deux aussières à quai et les récupérait avec la gaffe
Sans voisin : manœuvre impossible comme l’a dit Igloo. Je voulais revenir vers la méthode d’Henri pour retendre sa pendille par vent latéral. Il faut choquer l’aussière arrière sous le vent. Mettre le moteur en avant avec le safran au vent. L’avant du bateau va venir au vent tout seul. On retend la pendille sans effort. On coupe le moteur et on retend l’aussière arrière sous le vent, si besoin est avec un peu de moteur en arrière. Ayant testé les deux méthodes, c’est moins fatiguant qu’avec le noeud de bosse et le winch.