Déjà quatre ce matin à avoir passé le cap Horn, tandis que la meute des poursuivant s'en rapproche.
Isabelle, handicapée par la perte de son anémomètre, s'accroche mais concède du terrain. Son objectif de finir dans le top10 semble bien compromis !
Question aux technicien: Est-ce qu'un capteur aérien, que l'on pourrait fixer au bout d'une perche dans le cockpit, serait suffisant pour le pilote automatique ?
Bonjour Un coup avorté pour Dalin mais un premier coup! Ce qui se passe entre les deux leaders est, je pense, purement de la stratégie. Dalin sait pertinemment qu’il ne pourra combler maintenant son retard que au passage des anticyclones de ste hélène et des Acores, Pour le premier cas, en ce moment, Bestaven en tête part à droite pour contourner l’anticyclone qui se présente sur leur route. Le risque, réel, serait qu’une petite dépression naissante sur l’argentine pousse l’anticyclone vers l’Est et vienne bloquer Bestaven qui ne pourrait s’écarter, bloqué par la ZEA qui remonte très fort vers le NE. Dalin retarde alors sa prise de décision et remonte le long du horn en espérant que ça bouge au dessus pour mettre en difficulté son leader, il n’en sera rien et il finit par se recaler vers l’Est, comme Bestaven. La partie n’est pas finie et il ne serait pas étonnant qu’il retente dès que possible un autre coup. si il veut la victoire il lui faut prendre et accepter les risques sur ces portions du parcours, en vitesse pure compte tenu du retard ça semble peu probable. Pour Bestaven, si il arrive à échapper par l’est à l’anticyclone une dépression (dans le NE de l’A) pourrait lui apporter un flux de sud pour le propulser vers le NE et le rapprocher des alizés du SE. La route est truffée de pièges avant les alizés, la météo est bien incertaine dans cette zone, tout est encore possible. Sur cette portion en 2016, Thomson reprendra 600 miles à LeCléach, Mac Arthur reprendra elle 500 miles à Desjoyeaux en 2001 etc…LeCléach en 2012 se fera distancé par Gabart au passage de Ste Hélène et le menacera à sont tour dans l’Atlantique nord au passage de l’anticyclone des Acores. Une course se gagne au passage de la ligne… concernant l'aérien, les bateaux sont tellement exigeants, rapides, que seul les aériens en tete de mat parfaitement paramétrés peuvent apporter un pilotage digne de ce nom, sans aérien(mode compas) ou sur le balcon arrière ça permet de barrer pas de piloter.
C'est quand même inquiétant ces avaries de vérins de quille qui semblent se multiplier sur cette édition et ces dernières courses IMOCA. Le système de commande n'est pas nouveau et devrait être fiabilisé. Au moins su MACSF il est prévu un faux vérin mécanique pour bloquer la quille au centre. On se faisait justement la réflexion hier soir avec mon épouse sur cette possibilité suite aux problèmes répétés d'Alan Roura. Certains en sont donc équipés. Cela devrait être obligatoire et inscrit dans la jauge IMOCA à mon avis.
Peut etre que le plus inquiétant dans l'histoire serait de ne pas pouvoir compter sur le basculement de la quille pour redresser le bateau en cas de retournement.perdre en performance est une chose perdre en sécurité une autre et rendre le système fiable et normé ne me semble pas dénué de sens. Destremeau et Roura ont peut etre eux rencontrés des problèmes de quille qu'ils auraient pu éviter si c'était controlé par l'organisation de course au meme titre que le matériel de sécurité.
Peut etre que le plus inquiétant dans l'histoire serait de ne pas pouvoir compter sur le basculement de la quille pour redresser le bateau en cas de retournement......
Surtout avec les plats à barbe de près de 6 m de large que sont ces Imocas; ils doivent être bien stables une fois à l'envers ! Le poids des bulbes a-t-il diminué depuis que les quilles sont basculantes ?
Mais le retournement ne sera quand même pas un risque très élevé, lorsqu'ils seront dans l'Atlantique, dans des conditions théoriquement plus clémentes.
Bonjour Bestaven semble se trouver dans l’est de l’anticyclone, cap au nord à 13nds. d’ici une quinzaine d’heures il devrait en finir avec la bulle retrouver des vents plus soutenus de SE et se diriger cap au NE vers une petite dépression qu’il devrait aborder par son ouest et continuer à progresser vers le nord, ça semble pas mal se présenter pour lui. Dalin tente de couper le fromage, il n’a pas franchi l’obstacle, il doit surveiller le déplacement de l’anticyclone vers l’est comme le lait sur le feu. Il devrait être ralenti quand Bestaven touchera du vent, l’écart devrait se creuser encore. Ruyant fait tapis en passant par l’ouest de l’anticyclone. Il navigue babord amure au près avec des vents de nord et vise le centre de l’anticyclone jusqu’à toucher la bascule de vent à l’ouest qui lui permettra de faire cap au nord en tribord amure. Après il lui faudra gagner dans le NE au près et compter sur un gros ralentissement de Dalin dans l’anticyclone pour revenir sur lui et ne pas perdre la troisième place avec Seguin qui lui passe aussi par l’Est. Burton est toujours aussi impressionnant, malgré tous ses ennuis il arrive toujours à revenir encore et encore. LeCam affiche des vitesses depuis qqs jours qui laissent malheureusement imaginer qu’il rencontre des problèmes, lesquels ??? Crémer est vraiment rentré dans le match dans le sud, a déposé Attanasio et ne s’en laisse pas compter avec Tripon aux fesses. Pip Hare, imperturbable, trace sa route de très belle manière avec son vieux bateau. Encore probablement de nombreux coups avant l’arrivée, on a très certainement dans les 6 premiers le podium mais dans quel ordre ???
oui Koala, le poids des bulbes a diminué considérablement sur les imocas. Quille basculante, bateaux plus légers, appuis supplémentaires dus aux carènes nouvelles et aux foils. Safran, l'imoca de Guillemot en 2007 affichait un bulbe de 3500kgs alors que les derniers imocas gardent secret le poids de leur bulbe mais on sait que la fourchette se trouve entre 2500 et 2700 kgs. le risque de retournement est bien sur moins élevé meme si la fin de parcours peut les mener dans l'atlantique nord àsubir une grosse dépression au dessus des açores avec des mers bien dangereuses. ce qui m'étonne toujours c'est de voir que le skipper, seul, prend la décision de continuer ou d'arrêter la course. la direction de course n'a pas le pouvoir d'obliger un coureur à stopper la course pour mise en danger. quand on voit le cas Destremeau on imagine bien que pour le directeur de course ça risque d'etre un soulagement si il décide de jeter l'éponge...
Oui peut-être, mais on ne voit pas la perche en question. Caméra stabilisée, car on ne la voit pas bouger par rapport au mouvement du bateau.
Au tout début, la perche est à peu près au milieu de tribord...
Sur cette image, la perche est au milieu, légèrement à droite... Sur les prises de vue suivantes elle se trouve décalé franchement vers la droite Dans tous les cas, repérez une zone floue en forme de quartier de lune