Interview intéressant de Seb Simon pour Voiles et Voiliers Pour le prochain Vendée globe Simon souhaite un bateau neuf. « ce ne serait pas forcément un scow de Sam Manuard mais je sais déjà que je voudrais un bateau plus haut sur l’eau, un peu plus marin. Je crois qu’il faudrait peut-être assagir les bateaux pour les rendre plus performants dans des mers difficiles. Il faudrait qu’ils soient plus à 100 % de leur potentiel dans des mers difficiles ». Sur la possibilité de modifier son actuel Imoca, Sébastien Simon estime que « tout est possible mais je crois qu’on serait vite limité par la forme, ne serait-ce que pour sa hauteur sur l’eau ». Simon associé à Riou était à l’origine des choix architecturaux de son bateau, il semble s’en désengager pour repartir sur de nouvelles bases. Silence radio chez Boss dont le bateau est en vente. Charal en vente et avenir incertain pour Beyou Silence radio chez Corum Dalin chez Apivia souhaiterait un nouveau bateau Le propriétaire de l’Occitane s’est empressé de revendre le bateau skippé par Tripon, le laissant seul avec son sponsor. Richomme, skipper talentueux, architecte navale envisage le prochain Vendée Globe avec un bateau neuf qui n’aurait pas grand-chose à voir avec cette génération d’imocas. Etat des lieux de la classe Imoca Avant, jusqu’en 2016, un bateau neuf coutait environ 3M€ et le budget annuel était d’1M€. Les bateaux neufs gagnaient, battaient le record de l’édition précédente d’environ 4 jours, se revendaient facilement un bon prix et finissaient aux bouts de qqs éditions par faire le bonheur d’une petite écurie. Avec cette génération de foilers 2020, le budget est passé à 6M€ pour la construction, le budget annuel à 2M€, ils n’ont pas gagné et n’ont réussi à tenir leurs promesses en terme de performance que dans des rares conditions. La vente à bon prix risque d’être bien compliqué et ils ne feront jamais l’affaire d’une petite écurie. La classe imoca a changé la jauge, impliquant des modifications pour cette génération (foils) des solutions structurelles devront être apportées pour qu’ils puissent continuer à naviguer et de nouveaux projets architecturaux risquent bien de les rendre obsolètes pour la gagne. Suite à l’arrêt de la Barcelona Race, en double sur le parcours du VG, la classe imoca s’est associée à l’ex Volvo océan race, devenu The Océan Race, pour faire courir des imocas. Qu’on ne s’y trompe pas ce ne sont pas les Imocas du VG qui s’aligneront mais bien des Imocas fait pour l’équipage et pour un parcours différent incluant le près. On augmente les couts, on prend des risques avec les foilers, on scinde la classe en deux, on ne propose pas grand-chose à terme pour les petites écuries, il me semble que ça fait beaucoup et qu’ils jouent avec le feu ! Voilà c’était mon coup de gueule du jour ! bruno |