Après avoir doublé les HLM de Monaco, on suit une côte assez quelconque si ce n’est Imperia qui semble une belle ville. Nous affalons le spi derrière le Cabo Berta : on mouille dans 3,5 m d’eau, sur fond de sable, bien abrité de la houle d’ouest par les enrochements du cap. On découvre les plages privées où il est interdit d’accoster, même à 18h00 alors qu’il n’y a plus personne sur les transats. La ville de Diano est une agréable station balnéaire avec quelques supermarchés et des rues piétonnes sympas.
Le lendemain, nous poursuivons toujours sous spi jusqu'au très joli village de Noli. On mouille sur fond de sable par 8 m d’eau, devant l’église et une plage accueillant des barques de pêcheurs locaux tirées au sec le soir.
Le jour suivant, on se déhale par faibles brises jusqu’à Portofino, trop chic pour nous : on préfère aller à Sta-Margherita de Ligure, vantée à juste titre par Henri. Très belle ville avec en prime le superbe parc de la Villa Durasso. A noter le très bon accueil à quai où j’ai pu refaire mes pleins d’eau gracieusement. En début de matinée, avant qu’il n’y ait trop de circulation, il est agréable de marcher jusqu’à Portofino : avec le soleil du matin, c’est très beau.
Petite étape par vent nul jusqu’à Sestri Levante. On mouille côté nord devant une grande plage de sable par 4 m de fond. Encore une très jolie petite ville donnant également au sud sur la Baie du Silence (interdite aux visiteurs).
C’est au moteur qu’on passe devant les fameux villages de Cinque Terre puis le vent vient et on peut alors gagner Portovenere. L’entrée par la passe ouest est spectaculaire. On va d’abord se mouiller sous le vent de l’île Palmaria (fond de sable, 8 m d’eau) pour un tour de l’île par un sentier bien balisé (bonnes chaussures nécessaires), avant de se rapprocher de Portovenere (mouillage devant les parcs à moules par 7 m de fond) pour une visite de la ville (très touristique), de l’église Sant Pietro au pied de laquelle on est passé en arrivant, et des remparts du château pour la vue.
Notre étape suivante nous amène à l’embouchure de l’Arno : à pratiquer par mer calme et avec un faible tirant d’eau (parfois moins de 2,5 m à l’entrée, 3 à 5 m en amont). En remontant 3 milles et en passant sous des câbles à plus de 20 m de tirant d’air en serrant la rive nord, on quitte la zone de ports privés et on peut mouiller dans le fleuve sur fond de vase dans un décor assez bucolique. Cette confortable escale nous a permis de prendre un bus pour Pise, à ne pas manquer. Du coup, le lendemain, on a repris le bus puis le train pour Florence (à Pise, la gare routière et la gare des trains sont à 500 m l’une de l’autre) .
Après cette pose tranquille dans l’Arno, on a repris la mer pour Piombino. En fait, on s’est arrêté derrière la pointe de Falcone, devant le port de Savoli (fond de sable, 3 m d’eau) : environnement quelconque, mais bien plus calme que Piombino où règne un important trafic de ferries avec l’île d’Elbe.
A suivre … Jmi
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