SAUF ERREUR c'est d'après un site MATCOSOL :un vrai bi composant Et des peintures epoxy ,qu'on le veuille ,il n'en existe pas des centaines Sur une carène ou un pont bien préparé je pense qu'il ne doit y avoir aucune contre indication sérieuse pour ne pas le faire. Et une peinture grand passage se doit de tenir le coup
Merci a Koala , pour cette remise en mémoire de Jean-Pierre et de son savoir faire de peintre. effectivement la formulation d'une combinaison chimique , donne toujours les mêmes résultats technique . Apres nous pouvons toujours l'affubler de titres et affectations ronflantes qui affectent le prix final , mais ne change pas le produit.
Bon, ben c'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que je peux mettre comme peinture sur mon pont à pas cher, très belle et très solide, qui ne craint pas les UV , ni les chocs et deplus, facile à nettoyer . . . .
Ouf, c'est tout Ah si , j'oubliais : le choix des couleurs
y'a deux ans j'ai repeint le pont avec la peinture pour sol v.., resultat impeccable, et au bout de deux ans rien n'a bougé, la peinture qu'il y avait en dessous était du même genre.
Mon avant dernier bateau avait(par mes soins)été repeint a l'epoxy pour véhicule automobile Un mélange de couleurs perso( pour info) La peinture n'a jamais bougée
Sans avoir la prétention de donner un avis sur ces peintures pour nos bateaux, ni essayer de me substituer à notre ami Jean-Pierre voilà une petite information générale sur les peintures.
Un peu de théorie sur les peintures.
Dans les temps anciens les peintures étaient composées de deux éléments de base : Un liant filmogène (Huile de lin) Un pigment coloré (généralement d’origine minérale) Au séchage l’huile de lin de se polymérise (liaison des molécules entre elles) au contact de l’oxygène de l’air et forme ainsi un film résistant à l’eau..
La chimie aidant, on a modifié cette huile de lin de base en la combinant avec d’autres composants permettant la formation d’un film plus solide (peintures glycérophtalique, alkyde…) et rajouté des additifs et adjuvants permettant une meilleure fabrication et une meilleure mise en œuvre.
Adjuvants de broyage, pour que les pigments soient le plus fin possible (meilleur développement de la couleur) Dispersants: afin que ces mêmes pigments soient bien mélangés dans le liant. Solvant organique (white spirit…) pour une bonne fluidité de la peinture (ce solvant s’évaporant au séchage). Siccatifs, permettant une polymérisation plus rapide. Etc…
Plus tard, sont venu d’autres liants plus performants, qui demandaient généralement l’adjonction d’un catalyseur pour que la polymérisation se fasse : Peinture bi-composants (polyuréthane, époxy…). Les solvants pour ces peintures n’étant plus du white-spirit, mais des composés type acétone. Certaines peintures étant même sans solvant.
Mais quel que soit le liant (huile de lin, glycérophtalique, époxy, uréthane…) la formation du film se fait toujours par polymérisation entre elles des molécules de base.
Dans les années 60 un autre type de peinture fait son apparition, la peinture acrylique, qui est une peinture « émulsion ». Dans ce cas le liant est une résine, (acrylique, vinylique…) dispersé en très très fines gouttelettes, dans de l’eau formant ainsi une émulsion (comme du lait).
Il n’y a donc pas de solvant organique, c’est l’eau qui le remplace. Mais il y a quand même des additifs et adjuvants, différents des précédents, servant tant à la fabrication qu’à l’application. Parmi eux, en sont d’essentiels un ou plusieurs « émulgateurs ». Ce sont des molécules ayant une partie dite hydrophile (affinité pour l’eau) et une partie dite hydrophobe ou lipophile (affinité pour les gouttelettes de résine) et dont le rôle est précisément de permettre la formation de cette émulsion des gouttelettes de résine dans l’eau, qui doit être très stable.
Lors du séchage de cette peinture, l’eau s’évapore, les gouttelettes se rapprochent les unes des autres et finissent par se lier entre elles en formant un film continu, résistant à l’eau. Cette formation de film est dite par « coalescence ». Utilisation dans nos bateaux 1) Peinture solvant : Une fois le solvant évaporé et le film polymérisé, ce sont des peintures très résistantes à l’humidité, particulièrement les peintures bi-composants et donc convenant bien.
2) Peintures émulsion : Elles conviennent très bien pour les appartements à terre, mais ne sont pas bien adaptées aux bateaux.
En effet, une fois le film formé par coalescence, il emprisonne des molécules d’émulgateurs (toujours présentes dans le milieu) qui comme vu plus haut ont une affinité pour l’eau. Ce film est donc moins résistant dans le milieu marin et il y a des risques de formation de moisissures à sa surface.
C'est beau la Science 
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