Mouillage rouleur nuit de malheur

[Igloo]

Je suis sûr qu'on est tous d'accord avec le titre de ce post. 
Je suis tout aussi persuadé que chacun a sa botte secrète mais pourquoi sécrète ? 
Je me lance le premier pour mériter de connaître les vôtres. 
Le décor : vent constant, houle légère qui contourne une pointe, une île ou que sais-je. Évidemment cette houle détournée n'est pas dans l'axe du vent et on roule, roule et roule encore mouillé là et pas de solution ailleurs. 
L'idée : se servir du vent pour qu'il maintienne le bateau dans l'axe de la houle. 
La méthode : de même que mouillé par l'étrave, le bateau se met face au vent, si on amarre le mouillage et par l'avant et par l'arrière formant un triangle, un Y,  le bateau va se mettre dans l'axe de la jambe de cet Y.
En pratique : on frappe un bout sur la chaîne et sur un taquet arrière par l'extérieur à tout. Il suffit de lâcher de la chaîne jusqu'à obtenir le résultat recherché. 
Facile à reprendre en cas de besoin ou d'envie. 
Voilà bizarre peut être mais très utile dès qu'on a à faire à un vent constant (alizés). 
Vous l'avez compris, j'en ai d'autres mais maintenant à vous. 
Erick 

[30daniel]

teste à plusieurs reprises en med et ça  marche

[Koala]

Je confirme, l'ayant pratiqué 2 ou 3 fois aux Baléares, avec succès..

Mais l'aspect du bateau, de traviole par rapport aux autres, fait un drôle d'effet pour les observateurs.

Amitiés

PS: Pas de smilies !

[Igloo]

Merci à 30daniel et Koala pour leur acquiescement même si je reste sur ma faim de connaître leur "botte" secrète anti-roulis. Peut-être qu'elles sont connues de tous (?) alors parlons de l'équipement spécifique qui facilite la mise en œuvre de la ou des solutions retenues.
Erick

[Henri]

J’ai honte 😳 ma solution est simplissime
J’ai la chance d’avoir deux grandes cabines et de ne pas être trop grand.
Dans ce cas, c’est chacun dans sa cabine et on dort perpendiculaire à la houle

[Igloo]

Pas de honte car on sait qu'on ne prête qu'aux riches ! Mais ça suppose que le bateau reste dans le même angle par rapport à la houle. Il faut donc être et riche et chanceux ! La chance n'est-elle pas la plus grande des richesses ?
Erick

[Henri]

Malheureusement je ne suis ni riche ni chanceux 🍀 c’est d’ai L’une de mes batailles : faire comprendre à monsieur tout le monde qu’un plaisancier n’est pas plus riche qu’un camping cariste.
C’est dur 😜⛵️

[Igloo]

Aristote ne s'y ait pas trompé : les marins, ceux qui vont sur la mer, sont des chanceux. En effet, ils sont très différents des vivants voire des morts. Inscrits d'office sur les registres de la chance. La qualité de la vie du marin est unique car il évolue face à la nature dans un dialogue subtil et nécessaire. Il est seul maître à bord dans le respect de cette nature. N'est pas musicien qui veut mais tous on a la possibilité de devenir marin.
Tout ça pour dire à Henri qu'il a raison dans son affirmation envers les CCistes mais tort sur sa chance.
Erick

[FullHaya]

Le titre du poste est bien vrai. A chacun sa technique pour éviter ou limiter le risque de ces nuits de malheur. La notre est simple quand le mouillage semble rouleur à notre arrivée sur zone on va ailleurs où c'est plus calme. Si malheureusement le temps évolue la nuit et qu'un mouillage paisible devient rouleur on peste et au petit matin on se sauve.
Avec un peu de chance on arrive souvent à trouver un coin plus calme quand on mouille. Je ne parle pas évidemment des conditions de très grosses mers qui normalement peuvent être anticipées. Dans ce cas on rejoindra un port quand c'est possible pour se mettre en sécurité.

[Igloo]

Je suis surpris que personne n'utilise le mouillage arrière qui peut vous maintenir face à la houle par vent faible à nul.
La technique est simple et l'accastillage peu couteux. Une ancre bon marché type britany, un simple câblot normal de diamètre courant. Il ne s'agit pas de retenir le bateau mais seulement de l'orienter et le maintenir face à la houle.
Deux solutions: une fois mouillé, on porte l'ancre arrière avec l'annexe de telle façon à obtenir la bonne orientation une fois la tension entre les deux ancres établie ou on commence par mouiller l'ancre arrière et on fait défiler le câblot cette fois plus long (70 m par exemple) dans l'axe de la houle et on mouille pour revenir sur l'ancre arrière de la longueur de chaine habituelle.
Pour faciliter la manoeuvre, un emmagasineur d'amarre sur l' arrière (balcon ou autre) et une ancre à poste ou très facilement accessible sont les biens venus.
Le système sert aussi à porter un bout à terre dans beaucoup de mouillages méditerranéens encombrés et exigus .
Y aurait-il beaucoup de timides au Bar du Port?
Erick