L'embrayage défaillant sur les pilotes..............hélas un grand classique. Bravo pour ce grand voyage sur un bon bateau bien préparé. Je n'ai pas compris de combien de personnes se composait l'équipage. Et à titre informatif je serai intéressé par savoir comment vous aviez géré les avitaillements pour 2 mois de mer. Un mode connu en course type VG ou plus proche de se que l'on consomme sur des croisières plus courtes. A+
Voyage à deux. Les quarts se succédaient toutes les deux heures. Pour l’énergie une batterie moteur et une batterie service Lithium ultimatron 200 ah. Système intéressant avec une appli dédiée sur IPad. Recharge : un hydrogenerateur watt and Sea avec hélice pour 8 à 15 noeuds. Charge doucement à 5 noeuds, fortement au delà de 10 noeuds (30 ampères). Système idéal pour ce type de bateau. Un hydrogenerateur de secours swisstek. François n’en était pas très content. Une pile à combustible mais nous n’avions plus de méthanol. C’est plutôt prévu pour les mouillages. Pour une navigation rapide le watt and Sea c’est le mieux avec une hélice et un réglage adapté à la vitesse du bateau. Ne fonctionne plus quand il y a des sargasses. Dispositif a changer de bord à chaque virement.( ça occupe…). Pour les avitaillements nous n’avions pas d’expérience pour une aussi longue durée. A Capetown le supermarché à côté du bateau nous a fourni le principal. Nous avons fait le tour de tous les rayons en achetant en quantité ( a ce qui nous semblait). Nous n’avons trouvé que très peu de charcuteries, poisson fumé, plats cuisinés etc ce qui nous a manqué à la fin. À la fin les derniers jours, il ne nous restait plus grand chose à part des desserts et de la polenta. A noter les plats lyophilisés qui nous ont rendu bien des services lorsqu’au près la météo était difficile. Il était parfois quasi impossible de transférer la nourriture du sachet à la bouche… Plats de bonne qualité achetés par François dans une entreprise spécialisée fournissant les coureurs à Lorient. Pour l’avitaillement oubliez Ste Hélène il n’a quasiment rien. Voilà j’ai tout dit, Amitiés
Effectivement tu as répondu à nos questions de curieux. Chapeau les gars pour avoir fait ça à deux. Les quarts toutes les 2 heures à la limite OK pour un temps mais sur autant de jours c'est galère. On s'épuise surtout avec les phases gros temps ou les moments de galères ou on n'aura pas d'autre choix que d'être à deux aux manoeuvres. SI vous n'avez pas eu de petits soucis alors vous avez eu la baraka. Et cela reste vrai à mon avis même avec un bateau hyper bien préparé. Encore bravo. Et pour la bouffe ça n'a sans doute pas été le top si on en croit les Coureurs de Lorient. Le lyophilisé OK pour engranger les calories nécessaires. Et s'il y a quelques plats franchement sympa il y a aussi de franchement insipide. Et tout cas merci pour ces quelques lignes partagées pleines de fraicheur qui font du bien au site du BDP.
Salut Je reviens sur les propos de Bruno, les quarts de 2 heures, tu l'as vécu comment ? J'ai essayé une fois sur 2 semaines et cela a été galère je résiste mieux avec des quarts de 4 heures. Amicalement
Non, pour nous ça a été sans problème. A l’arrivée on se disait qu’on aurait pu continuer. Seule la nourriture commençait sérieusement à nous faire défaut. Il faut dire que le JPK38 marche sous pilote à toutes les allures quelque soit le vent. Nous n’avons pris la barre que pour les manœuvres de port et de mouillage. Sur un bateau comme le mien ça aurait vraiment été une grosse galère. Amitiés
Chacun doit trouver le rythme qui lui convient. Le plus dur c'est de s'y tenir. Au final je suis convaincu qu'après quelques jours de croisière sans escale on s'habitue. De toute façon on n'a pas le choix. Mais il est clair que pour que l'on puisse suivre le rythme voulu il faut que le bateau ait un pilote qui fonctionne bien tout temps. Et sans doute plutôt viser à sous toiler un peu le bateau quand l'équipage est en mode quart sommeil de façon a réduire à minima les manoeuvres.
La navigation moderne c'est à dire la navigation sous AIS E/R, Radar, cartographie numérique et centrale électronique a tout changé. Plus besoin de faire le point, de s'interroger sur la météo et de barrer le bateau. Reste la marche du bateau lui-même. Et là on a toute marge de manoeuvre selon l'humeur ou le besoin et les conditions météo. En équipage réduit et grande traversée si le bateau maitrise bien la régénération des batteries, sauf incident et autres ennuis, la gestion de la fatigue va vraiment dépendre des personnes embarquées et de leurs facilités à gérer leur besoin de sommeil. Rapidement une routine s'installe, d'expérience dès le 4ème jour souvent, le rythme est pris et la traversée peut durer. Personnellement, en couple en navigation hauturière type croisière, j'ai pris l'habitude de "faire la nuit (10 H/6 H) pour laisser mon épouse se reposer "normalement" et le petit déjeuner servi, d'aller dormir le temps que mon organisme réclamait. Cette veille nocturne se faisait le bateau assagi et toutes alarmes enclenchées qui surement devait comprendre des passages quasi d'endormissement (de toute évidence) mais extrêmement brefs constatés par la montre. Ma plus grande traversée: Pérou/Marquises 28 jours 4000 nm, au portant dans les alizés. Igloo souvenirs
Allez, un petit retour pour les nouveaux inscrits ou pour les curieux qui nous lisent.
Le maître voilier m'a été chaudement recommandé par Chacha lorsque j'ai changé ma GV. Résultat une belle machine très performante