Bonjour à tous,
Hier soir, nous avons fait un repas avec de vieux copains de l’époque du port de Frontignan,
Et bien sûr, nous nous sommes remémorés un tas de bons souvenirs, dans lesquels s’est glissé un qui aurait dû être moins bon.
Mais avec le temps, il est passé de mauvais souvenir à souvenir, puis à bon souvenir.
Un peu comme le Service Militaire qui nous a volé 18 mois de notre vie mais que quand on en parle après on dit qu’on s’est fait quand même un tas de copains et que c’était le bon temps.
Un des convives avait un Possilipo de 12m équipé de deux 500cv Caterpillar atmosphériques 8 cylindres en ligne qui le propulsaient gentiment à 30 nœuds si l’on poussait bien les manettes dans le coin. Un peu comme sur ma Triumph 600cm3 sur laquelle il fallait toujours être à fond pour qu’elle avance.
C’était un pêcheur compulsif : il passait ses journées à la pêche en mer et pas plutôt amarré le soir au port, il mettait quatre cannes à pêche en batterie dans le cockpit des fois qu’un loup suicidaire s’intéresserait à ses appâts.
Et ce jour là, on était partis pour la bonite, le plein de gas oil, le plein de sardines et tous les maquereaux pêchés dans la semaine broyés dans une caisse en polystyrène pour le broumé.
On sort du port, grand beau, brisette dans le sens du courant, bref, conditions idéales.
Et on monte sur les 30m, on s‘ancre et on commence à pêcher.
On commence bien sûr par les maquereaux qui passent immédiatement dans le broyeur puis dans la caisse à broumé, et ça a duré toute la matinée .
Apéro, repas, et on s’y remet.
Il faut dire aussi qu’il avait un énorme chien à la race mal définie, au poil gris-beige bouclé qui t’accueillait avec une langue de 10m² dès que tu mettait un pied dans le cockpit.
Là, pendant qu’on mangeait, le chien a viré le couvercle de la caisse à broumé et a engouli tout ce qu’il a pu avant que son maître ne le chasse à coups de pieds. Ce qui aujourd’hui lui vaudrait une plainte des Amis des Animaux pour mauvais traitements. Mais on était entre nous...
On en était là, et on a recommencé à pêcher, toujours des maquereaux, ce qui ne rentabilisait ni le gas-oil, ni les sardines.
On a commencé à toucher les bonites vers les 16h, et encore, en ratant une touche sur deux. On en a monté trois, et pas des grosses.
Et puis plus rien.
En désespoir de cause, on a décidé de revenir sur le tombant pour se faire au moins une soupe avant de rentrer.
Et là, Girelles, Rascasses, Roucaous, Sarrans, Vernières, jusqu’à la nuit.
On a mangé ce qui restait des provisions en continuant à pêcher, et sur le coup de 22h, on décide de rentrer.
Le chien ne trouve que ce moment là pour dégobiller tout le broumé qu’il avait mangé, je te dis pas l’odeur, et en prime, il se vide par les deux bouts.
Bon, pas grave, on a une pompe haute pression à eau de mer qui te nettoie tout ça y compris la bête en quelques minutes .
Du coup, les femmes descendent se réfugier en bas, dans le carré.
On lance les moteurs et le guindeau pour remonter l’ancre… qui ne monte pas.
On essaie sous différents angles, et ça ne monte pas.
La patience n’étant pas la vertu cardinale du capitaine, il rentre arrière les deux moteurs à fond, et là, ça vient.
On remonte l’ancre avec une pelle tordue à 45°. Bon, ça, c’est fait.
Et on s’en va.
Nous étions mon pote et moi dans le poste de pilotage, juste éciairé par les instruments de bord.
Et je me demande pourquoi le bateau part vers le large en suivant une courbe au lieu de mettre le cap directement sur Frontignan.
Mais je me dis connaissant le bonhomme qu’il doit vouloir repérer un bon coin au sondeur.
Quand même au bout d’un moment, le copain me chuchotte – faut pas inquiéter les femmes- qu’il n’a plus qu’un moteur efficace et que la barre est bloquée.
J’enlève le capot de la soute et non, les deux moteurs tournent.
En y regardant de plus près, je vois que l’arbre du moteur bâbord ne tourne pas alors que le tourteau lui, tourne.
Sur le coup de marche arrière sauvage, l’arbre bâbord a reculé et l’hélice est venue en butée contre le safran . Du coup, un moteur HS et plus de direction.
Je propose qu’on mouille pour attendre le lendemain matin, la météo est bonne, et on avisera.
Ben non, son ancien bateau s’appelait « POCO LOCO », c’est pas pour rien.
Je ne sais pas comment il a fait, mais avant-arrière en gérant les courbes, il a réussi à rentrer dans le canal, à faire un demi-tour devant la capitainerie et à venir s’amarrer sur le quai d’accueil sans même détruire la barque juste devant. Respect.
On est quand même allés dormir.
Le lendemain matin, combi, stab, plombs, bloc, palmes et je descends sous le bateau.
Juste en poussant sur l’hélice, on remet tout en place, on bloque les écrous du tourteau et fin du coup.
Ben non.
En descendant dans la cale moteur, le copain a perdu l’équilibre, s'est rattrapé comme il a pu et dans la panique avec le pied il a arraché le flexible d’alimentation gas-oil du moteur bâbord.
On le démonte, et bien sûr c’est Dimanche,( Murphy) mais on connaît un mécano à la retraite qui a gardé son atelier et qui fait des dépannages discrets.
Sauf que sur les banjos actuels, il n’y a plus d’articulation et qu’il le refait au pifomètre.
Bien sûr, ça ne tombe pas en face et heureusement que j’ai toujours des chutes de tuyau de cuivre dans le fourgon, on coupe le flexible et avec un bout de tube et deux colliers on récupère l’alignement pour remonter le flexible.
Et bien sûr, le moteur refuse de démarrer. Il faut purger le circuit qui s’est vidé avec toutes ces conneries.
On commence par le décanteur, puis le filtre. Mais après… rien n’est prévu sur la pompe haute pression, ou alors, on est aveugles.
Seule solution immédiate : dévisser l’injecteur du huitième cylindre, et faire tourner le moteur jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles.
Mon pote se charge de l’injecteur, et moi du démarreur.
Je fais tourner le démarreur quatre ou cinq secondes, et j’arrête. Puis je recommence, toujours quatre ou cinq secondes. Et rien ne sort de l’injecteur.
Le copain toujours patient s’énerve, me dit de faire tourner le démarreur en continu mais non, c’est juste bon pour le griller.
Il me vire du poste de pilotage et me dit de m’occuper le l’injecteur.
Il actionne le démarreur en continu qui commence à fumer au bout de vingt secondes.
Je lui crie d’arrêter, mais walou, il est lancé.
Le démarreur fume de plus en plus, ça pue le cramé mais le gas-oil finit par couler sans bulles.
Je resserre l’injecteur, et on essaie de démarrer le moteur mais là, c’est le démarreur qui se met en grève.
Grosse fumée, et il refuse de tourner.
Si je me souviens bien, à l’époque, le démarreur avait coûté pas loin de 8000 Francs, l’ancre à changer aussi et le banjo, Du coup, on se dit que la poissonnerie, ce n'est peut-être pas la plus mauvaise solution...
Si ce n’est pas du Murphy de la bonne année, ça ?
Loi de Murphy, bis repetita...
- olof
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Loi de Murphy, bis repetita...
Dernière modification par olof le sam. 21 oct. 2023, 6:35 pm, modifié 1 fois.
- nautile
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
On pourrait aussi analyser différemment,
- impatience pour la marche arrière sauvage
- mauvaise décision: faire tourner le démarreur non stop
Ceci dit sans esprit critique mais Murphy est il la cause de tous les maux ?
- impatience pour la marche arrière sauvage
- mauvaise décision: faire tourner le démarreur non stop
Ceci dit sans esprit critique mais Murphy est il la cause de tous les maux ?
- olof
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Ben si, on est en plein dedans:
La loi basique peut se traduire trivialement par :
- Tout ce qui peut foirer foirera et toujours au plus mauvais moment.
Et la variante:
- S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
C'est en gros ce qui c'est passé cette fois là.
Et là où je te rejoins, c'est qu'invoquer cette "loi", c'est un peu aussi le principe du bouc émissaire: cela permet de se décharger de sa responsabilité sur quelque chose d'abstrait.
Bonne soirée.
La loi basique peut se traduire trivialement par :
- Tout ce qui peut foirer foirera et toujours au plus mauvais moment.
Et la variante:
- S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
C'est en gros ce qui c'est passé cette fois là.
Et là où je te rejoins, c'est qu'invoquer cette "loi", c'est un peu aussi le principe du bouc émissaire: cela permet de se décharger de sa responsabilité sur quelque chose d'abstrait.
Bonne soirée.
- F3D73
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Murphy c’est le prénom de ton copain !!???
Je crois plutôt que se sont les consequences d’un bourrin pas de Murphy
Je crois plutôt que se sont les consequences d’un bourrin pas de Murphy
- olof
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Ben oui:
S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
Dont acte.
Mais ce dont au sujet duquel je voulais mettre le doigt dessus, ( syntaxe Bérurier... ) c'est quand même l'enchaînement de problèmes qui, d'un petit incident ( l'ancre engagée ) conduisent à une situation pratiquement ingérable.
Et on peut penser à partir de ce constat que les catastrophes ont pour origine une toute petite difficulté mal gérée qui ne demande qu'à dégénérer, et que nous n'en sommes pas à l'abri.
S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie.
Dont acte.
Mais ce dont au sujet duquel je voulais mettre le doigt dessus, ( syntaxe Bérurier... ) c'est quand même l'enchaînement de problèmes qui, d'un petit incident ( l'ancre engagée ) conduisent à une situation pratiquement ingérable.
Et on peut penser à partir de ce constat que les catastrophes ont pour origine une toute petite difficulté mal gérée qui ne demande qu'à dégénérer, et que nous n'en sommes pas à l'abri.
- binchi
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Assez d'accord. Qu'on l'appelle loi de Murphy ou autrement, c'est souvent à partir d'un mauvais choix initial que tout se met à s'enchainer à l'envers. Ayant travaillé dans la maintenance pendant une vingtaine d'années, j'ai parfois vu des situations m'échapper totalement. Et pourtant j'étais plutôt bon dans le job.
- FullHaya
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Je crois que sur ce point tous les marins seront d'accord.
Petite négligence d'entretien ou petit incident mal géré entraineront souvent de bien plus grosses conséquences que le problème initial. La précipitation non réfléchie en amont peut souvent conduire à pire que bien. Bon exemple donné par Olof.
Dans ma vie de marin j'ai essayé à terre d'envisager une grande partie des problèmes que l'on est susceptible de rencontrer en navigation. Et particulièrement dès que l'on s'éloignera assez loin de la cote où une aide ou assistance deviendront bien plus aléatoire.
Pour chaque problème identifié j'essaie d'avoir 2 à 3 solutions possibles suivant les circonstances de vent, de mer et de proximité d'un danger côtier. Je les ai en tête et je ne les oublie pas. Si une des solutions de dépannage nécessite du matériel ou des pièces de rechange, je les embarque à bord. Au fil des ans et de nos navigations la liste s'est étoffée.
Vous me direz que c'est surement excessif voir inutile. Mais l'expérience après 45 ans de navigation m'a appris que c'était plutôt une bonne idée.
Et cela m'a permis de me sauver de situation parfois bien embarrassantes. Je vous en épargne l'inventaire.
Rester autonome au maximum en cas de problème rencontré et savoir le gérer reste une règle de sécurité. Mais il est vrai que cela demande des compétences initiales dans plusieurs domaines et cela a un coût non négligeable.
Petite négligence d'entretien ou petit incident mal géré entraineront souvent de bien plus grosses conséquences que le problème initial. La précipitation non réfléchie en amont peut souvent conduire à pire que bien. Bon exemple donné par Olof.
Dans ma vie de marin j'ai essayé à terre d'envisager une grande partie des problèmes que l'on est susceptible de rencontrer en navigation. Et particulièrement dès que l'on s'éloignera assez loin de la cote où une aide ou assistance deviendront bien plus aléatoire.
Pour chaque problème identifié j'essaie d'avoir 2 à 3 solutions possibles suivant les circonstances de vent, de mer et de proximité d'un danger côtier. Je les ai en tête et je ne les oublie pas. Si une des solutions de dépannage nécessite du matériel ou des pièces de rechange, je les embarque à bord. Au fil des ans et de nos navigations la liste s'est étoffée.
Vous me direz que c'est surement excessif voir inutile. Mais l'expérience après 45 ans de navigation m'a appris que c'était plutôt une bonne idée.
Et cela m'a permis de me sauver de situation parfois bien embarrassantes. Je vous en épargne l'inventaire.
Rester autonome au maximum en cas de problème rencontré et savoir le gérer reste une règle de sécurité. Mais il est vrai que cela demande des compétences initiales dans plusieurs domaines et cela a un coût non négligeable.
- nautile
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Tu l'appelles Murphy
F3D73 l'appelle bourrin
Moi l'impatient
Un ancre engagée peut aussi se gérer très différemment en ayant anticipé comme le dit Bruno, le mouillage dans une zone rocheuse est toujours risqué, personnellement j'évite.
- si impossible on peut être équipé pour une récupération en bouteille de plongée
- on peut aussi larguer le mouillage avec un balisage pour récupération ultérieure.
Le choix de tirer comme une brute était inévitablement une source très probable d'ennuis et comme la dit Binchi, un mauvais choix initial appelle l'ami Murphy.
Tout comme Bruno, j'essaie de réfléchir et d'anticiper les problèmes potentiel et d'avoir des plans B. Ceci dit on ne peut pas tout prévoir et je n'ai pas la réponse à tout mais on peut anticiper beaucoup de choses en y pensant à l'avance.
F3D73 l'appelle bourrin
Moi l'impatient
Un ancre engagée peut aussi se gérer très différemment en ayant anticipé comme le dit Bruno, le mouillage dans une zone rocheuse est toujours risqué, personnellement j'évite.
- si impossible on peut être équipé pour une récupération en bouteille de plongée
- on peut aussi larguer le mouillage avec un balisage pour récupération ultérieure.
Le choix de tirer comme une brute était inévitablement une source très probable d'ennuis et comme la dit Binchi, un mauvais choix initial appelle l'ami Murphy.
Tout comme Bruno, j'essaie de réfléchir et d'anticiper les problèmes potentiel et d'avoir des plans B. Ceci dit on ne peut pas tout prévoir et je n'ai pas la réponse à tout mais on peut anticiper beaucoup de choses en y pensant à l'avance.
- olof
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Juste sur l'ancre engagée: à Marseille, pour aller à la pêche, nous avions l'habitude de frapper la chaîne sur le diamant de l'ancre, de la faire remonter le long de la verge et de l'attacher avec un brin cassant dans le trou du haut.
Comme nos postes de pêche étaient tous sur les rochers avec des fonds de 50 à 100m, on avait toutes les chances d'accrocher et de ne pas pouvoir récupérer le matériel.
Avec ce montage, nommé "cigale", dès que l'ancre était engagée, un coup de marche arrière, le brin cassait, l'ancre se retournait et remontait à l'envers.
Il faut quand même dire que c'était sur des pointus ou des petits hors bords. Mais avec le bon échantillonnage, ça pourrait marcher sur des bateaux plus lourds. Si on avait fait ce montage ce jour là, on aurait pu éviter pas mal d'emm...
Comme nos postes de pêche étaient tous sur les rochers avec des fonds de 50 à 100m, on avait toutes les chances d'accrocher et de ne pas pouvoir récupérer le matériel.
Avec ce montage, nommé "cigale", dès que l'ancre était engagée, un coup de marche arrière, le brin cassait, l'ancre se retournait et remontait à l'envers.
Il faut quand même dire que c'était sur des pointus ou des petits hors bords. Mais avec le bon échantillonnage, ça pourrait marcher sur des bateaux plus lourds. Si on avait fait ce montage ce jour là, on aurait pu éviter pas mal d'emm...
- F3D73
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Re: Loi de Murphy, bis repetita...
Ah oui quand meme !!! Mouillage de 50 à 100 metres
Perso c’est pas avec un voilier qui (en principe) est prévu avec entre 80 et 100 mètres de mouillage
On parle pas de la meme chose
Mouillage plaisance et mouillage peche
Perso depuis qqs années je ne me gene pas pour mouiller dans les rochers (par 10 /15 metres voir 20 maxi )
J’ai un bloc de plongée qui (en principe ) va éviter des déboires du type …je fonce en Marche /AR pour tout casser
En 4/5 ans j’ai deja utilise le bloc au moins 3 fois
Une fois pour nous et 2 fois pour un autre bateau (plus une panne cette ete sur le propulseur de notre propre voilier
Perso c’est pas avec un voilier qui (en principe) est prévu avec entre 80 et 100 mètres de mouillage
On parle pas de la meme chose
Mouillage plaisance et mouillage peche
Perso depuis qqs années je ne me gene pas pour mouiller dans les rochers (par 10 /15 metres voir 20 maxi )
J’ai un bloc de plongée qui (en principe ) va éviter des déboires du type …je fonce en Marche /AR pour tout casser
En 4/5 ans j’ai deja utilise le bloc au moins 3 fois
Une fois pour nous et 2 fois pour un autre bateau (plus une panne cette ete sur le propulseur de notre propre voilier