La question n'est pas assez précise: il nous manque quelques critères de ton choix. partir à combien? seulement transat ou vivre plusieurs mois / années dessus ? Saches que beaucoup de marins possèdent un voilier de voyage mais peu de voiliers possèdent un marin de voyage.
il faut renseigner quelques paramètres pour que l'on puisse de donner nos meilleurs avis.
Personnellement, j'éviterais l'acier, en raison de l'entretien, et l'alu, car pas plus solide à l'impact que le polyester (il se déchire de la même façon), et soucis d'électrolyse, sans compter la difficulté à nettoyer les fonds, compte tenu de la structure dense. Sauf l'alu épais de chez Meta (strongal), qui évite la structure et est capable de résister aux impacts. Mais ça ne rentre pas dans le budget!
Je resterais donc sur un bateau de série en polyester des années 80, époque pendant laquelle ils étaient construits solidement, pour naviguer...
Privilégier la stabilité de route au portant, en choisissant un plan d'un architecte "moderne", comme Briand, Finot, Joubert par exemple.
Ce n'est que mon avis, mais je le partage... Thierry.
en ce qui me concerne , je pense que c'est avant tout l’architecte qui dessine le bateau en fonction d'un programme qui fait au final la qualité du bateau , et pas les matériaux avec les quels il est construit .
iL existe de beaux et bon bateaux en acier , polyester , bois , ferrociment , et l'inverse est vrai également .
pour exemple , en France l'acier c'est pour les pauvres , en hollande c'est pour les beaux et grands bateaux ...............pourtant l'acier et le même dans les deux cas .
Je suis d'accord sur le fait que la mise en œuvre est primordiale, et qu'on trouve de bon bateaux dans divers matériaux.
Mais un bateau, c'est beaucoup d'entretien et d'argent, et les limiter ajoute à l'agrément des navigations. C’est pourquoi j'évite l'acier, excellent sur de grands voiliers, et qui se cabosse au lieu de céder, mais exigeant en peintures, l'alu, cher, pas plus solide que le composite, sujet à l'électrolyse, et le ferrociment, si lourd qu'on dépense en gréement, moteur et accastillage 10 fois le prix économisé sur coque et pont!
Il reste le bois époxy, léger, raide, facile à réparer et à entretenir, avec un tissu de protection extérieur, mais dont on doit être sûr de la qualité de construction, ce qui n'est pas facile sur un bateau d'occasion. Mais parfait pour un multicoque, par exemple les bateaux des frères Gougeon en West system (marque déposée, mais d'autres résines font aussi bien l'affaire).
Et le polyester de grande série, plutôt ancien que récent, sauf exception, avec cependant quelques chantiers à éviter (CNSO par exemple).
Après, quillard ou dériveur, le débat est ouvert, avec des avantages et des inconvénients pour chacun, mais en gros le quillard est mieux pour naviguer, le dériveur pour éviter les mouillages rouleurs, passer par les canaux, et aller dans les petits coins.
Par contre, éviter les quillards petit tirant d'eau, on n'a aucun des avantages! Mauvaise remontée au près, 1,60 ou 2 m de TE ne change généralement pas grand chose près des côtes mais beaucoup quand on tire des bords, et pas plus d'échouage possible! J'estime que 1,70m est un minimum pour un 10m, et que plus de 2.10m est vraiment handicapant, même dans beaucoup de ports. J'ai 2.10m sur mon Sun Kiss, ça marche, et on ne rentre pas partout, mais quand même dans pas mal d'endroits.
J'avais été tenté par un magnifique et peu cher X 452,(ou 442, je ne me rappelle pas, mais 2,70m de TE, c'est ingérable.
Et si j'avais les moyens, j'aurais un cata, PTE, échouable, qui remonte moins près du vent mais plus vite (VMG sensiblement identique voire supérieur avec des dérives), avec lequel on peut s'appuyer au moteur sans risquer de désamorcer la pompe à huile, eh oui, pas de gite ça permet ça aussi...
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