FRONTIGNAN

[Flyer]

OUPS erreur historique, ma langue à fourché, ce n'est pas Bacchus mais Héraclès assoiffé lors de son passage dans le sud de la gaule.

[Koala]

Petit port sympathique, mais si vous voulez faire quelques courses, il n'y a pas beaucoup de magasins. Mais on peut emprunter le petit bac électrique, qui en 30 minutes environ, vous mènera au village de Frontignan, de l'autre côté de l'étang.

Attention selon l'heure, il peut y avoir un fort courant (entrant ou sortant) dans le chenal d'entrée, ce qui peut perturber l'accostage au quai d'accueil, si il y a déjà du monde.

Par ailleurs, le port lui même est peu profond, 2 mètres et des broutilles, de plus la présence des pendilles en réduit encore la profondeur pratique.
Donc si lors de l'installation au ponton, pensez à vous mettre l'étrave face à l'ouest, afin de pouvoir sortir facilement si le vent de NO se lève.  Dans le cas contraire, entre le vent, les pendilles, la distance entre les deux pannes et le couple de l'hélice, la sortie peut se révéler très difficile.
Voir notre expérience en 2011.

Dimanche 17 juillet. Le ciel est gris et la météo nous annonce du vent de NO, force 5/6. Nous décidons cependant de partir, pour essayer d’aller jusqu’à Port la Nouvelle, à environ 45 milles de là. Nous aurons une partie pénible entre Agde et Saint Pierre, mais le reste devrait aller.

Il est 10 heures lorsque nous larguons les amarres et que je manœuvre pour sortir de l’emplacement, mais avec le peu de place, les pendilles qui réduisent encore la profondeur et le couple du moteur dans le mauvais sens, il m’est impossible de me dégager.
C’est à ce moment que le vent se lève et nous pousse puissamment de travers sur les bateaux du ponton.

J’appelle alors Xavier, afin qu’il vienne donner un coup de main au propriétaire du bateau à moteur d’en face, qui ne sait pas que faire, pour attraper le bout que je lui lance.
Une fois le bout amarré sur ce bateau, en me tirant au winch et avec l’aide d’une barque de la capitainerie, j’arrive enfin à me sortir du piège.

Xavier, qui est amarré au bout sur la panne au vent, s'extrait à son tour sans aucune difficulté et nous pouvons partir.

Donc à savoir, pour les bateaux d'une certaine taille.

Amitiés

[Jef]

N'oublions pas Marseillan, juste à côté (de l'autre côté de l'étang de Thau), patrie  du vermouth Noilly Prat, qui a su conserver son âme, je veux dire n'a pas ajouté de sucre, contrairement aux italiens et aux savoyards.
De plus, il parait qu'il est très bon dans la cuisine (coquilles St Jacques):


Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 4 personnes) : - 12 coquilles saint jacques (les surgelées conviennent très bien)
- 4 belles échalotes
- 60 g de beurre
- 1 belle orange
- 10 cl de Noilly Prat blanc
- 1 cuiller à soupe de farine
- 20 cl de crème épaisse
- 1 cuiller à soupe de persil haché
- 1/2 cuilller à café de paprika


Préparation de la recette :
Faire fondre les échalotes dans le beurre chaud sans les laisser se colorer, ajouter les st jacques et les faire revenir 2 à 3 mn puis mouiller avec le 1/2 jus de l'orange et le Noilly ; saler, poivrer et mettre le paprika ; laisser cuire 5 à 6 mn.
Enlever les st jacques et faire réduire le jus de 2/3 sur feu vif. Délayer la farine avec la crème et verser dans le jus de cuisson réduit ; mélanger bien à la spatule et laisser épaissir. Remettre les st jacques à chauffer dans cette sauce 1 mn.
Servir dans des coupelles, saupoudrer de persil et décorer d'une orange
Remarques :
Cela peut être aussi une entrée,si vous voulez cette recette comme plat,vous pouvez l'accompagner avec du riz parfumé.


Ce qui est peut-être la meilleure liaison entre Bretagne et Occitanie

[Flyer]

C'est bien Jef, mais tu aurais du poster dans les recettes de la cambuse

[Swadoune]

Et voilà ! Encore une recette alléchante qui fait ressortir toutes les saveurs de nos terroirs !
Mais qu’en est-il des souffrances de ces produits ? Arrachées du fond d’une baies Bretonne par des marins celtes enguycothenisé de jaune, insensibles à la beauté de ce coquillage dont la forme nous rappelle les stations-services de notre enfance qui le long de nos nationales arboraient fièrement ce slogan : « c’est Shell que j’aime ! ». Cet anglicisme associé à ce mot si doux de la langue Française, aimer, n’a-t-il dans nos cœurs que le rapport à ces recettes ciselées avec adresse par nos chefs étoilés et qui font la fierté de notre Belle France ?
Eh oui, je vous le demande mes amis resterons nous définitivement sourds aux appels en braille de ce coquillage pour ne satisfaire que notre plaisir de manger bon ???
En ce qui me concerne… Oui ! Tant pis ! Je ferme ma prothèse Audicat et je les mange
Swadoune

[SUSYLOU]

Avec moi elles s'en tirent pas trop mal:je ne mange pas les coquilles.
Juste l'intérieur et c'est en partie votre faute,vous donnez des recettes que je ne connais pas.
Comme je veux me coucher un peu moins ..................tous les soirs ,j'apprends ,je teste .
Info ,en ce moment la coquille se vend moins de trois neurones le kg,et un kg par personne cela ne fait que 7 ou 8 noix en gros trois bouchées donc c'est très raisonnable.

[secral]

Quelques photos du port de Frontignan

[secral]

[secral]

[secral]